I had tried to diversify pattern color palette. It appears that taking the decision to change colors spectrum is not enough for it to happen. Habits are hard to break. I tend to naturally and unconsciously come back to the same set of colors… over saturated so I want to bring more muted colors. Therefore I looked into some of my favorite pattern designers palette that i mixed with mine to get a steady and different stock of colors. I never worked that way … Iam usually very intuitive in my process but I feel like trying that method. Let’s see how it goes.
Color palette gathered from pattern designer’s work I love
Mix of colors between my patterns palette and designer palette I like the work
Ce hors-série, publiée à l’occasion de l’exposition présentée au musée des arts décoratifs à Paris, revient sur les influences des arts de l’Islam sur les productions de bijoux et d’objets précieux de la grande maison de joaillerie Cartier, du début du XXe siècle à nos jours.
Les dessins préparatoires de bijoux exposés à côté de leur réalisation précieuse étaient émouvants de par leurs lignes, leur matières et la convocation perceptible des savoir-faire d’artisans/artistes.
A la sortie du MAD, je me suis dit intérieurement, que que j’avais eu devant moi, le temps de cette visite, la définition, et la mise en forme brute, de l’Inspiration, au meilleur de son processus. Loin, très loin de la copie exacte ou la reproduction approximative. On percevait que ces lignes avaient été observées, admirées, habillées de subjectivités pour être mieux transformés, re-modelées sans jamais que l’hommage à la beauté née d’esprits nourris par la culture persane, ne soit oublié:
Plus tard, en lisant cette édition de “connaissance des arts”, j’ai compris comment un tel résultat a été rendu possible.
Pierre Cartier parcourait le monde avec la curiosité méthodologique d’un anthropologue observant les objets ainsi que les hommes qui les animent et les fabriquent. Il revenait vers ses ateliers parisiens, chargé d’images et d’ objets qu’il confiait librement à ses équipes, soit une sorte de “mood board” avant l’heure. Les artisans/artistes s’en inspiraient et rendaient, anonymement, les croquis de leur nouvelle créations, court circuitant la courses à aux égos pour, sans doute, et filtrant ainsi la quintessence du processus créatif inspiré de cette partie du monde, la Perse, dont le dessin et la réalisation de joaillerie avait/a tant à apprendre.
Ce parcours créatif est perceptible à la visite de l’exposition #cartieretlesartsdelislam.
Bijou en elle même
\
Depuis cette exposition, il y a des patterns dans ma tête:
En voici un ci dessous – d’autres sont sur le portfolio: 1 – 2 – 3 – 4 – 5
FR / J’ai essayé (sur mes cartes postales #Luno) un générateur de couleurs au hasard mais il y en a beaucoup à explorer sur le web, ici et là, un peu partout, à explorer… Je pensai que le bleu dominait plus le projet.
ENGL / I tried color palette on my Luno postcards. It is based on the predominant colors in image – 4 art projects, web design or home decor. I only try one generator, there is plenty on the net to explore
I though blue was dominant. It is … but there is plenty of green too !
J’ai trouvé cette photos sur pinterest avec pour seul ‘credit’: “two pals, 1920”. C Tout!
L’idée de travailler a partir de photos est de reprendre les lignes de l’image, l’énergie de la composition et progressivement au fil du dessin, se l’approprier sans trop y penser.
ici C’était un peu comme ‘croquer’ la connivence entre ces deux ‘guys’
image finale faite avec procreate en utilisant le pinceau : sketching – HB pencil
Engl: Luno book will be released soon in Israel and hopefully one day in France. I made a translation of the text . . Illustration myself – Writing : yael Altuvia
Now, we will build an internet page for a marketing presentation. Here are the preparation of a few bookmarks
Fr: Le livre Luno va enfin paraître en Israël. J’en ai réalisé une traduction française du texte de Yael, une traduction assez libre ( avec l’autorisation de Yael) car le texte original était en vers … que je proposerai bientôt à des maisons d’éditions. Nous préparons une page internet. Voici quelques marques pages en préparation…
#inspiration #reproduction: vient d’un coffret du XIV s, décor gravé & incrusté d’argent- metal coulé et martelé, vu dans l’exposition (“CARTIER ET LES ARTS DE L’ISLAM. AUX SOURCES DE LA MODERNITÉ du 21 octobre 2021 au 20 février 2022)
Exposition co-produite par le Musée des Arts Décoratifs, Paris et le Dallas Museum of Art, avec la collaboration exceptionnelle du musée du Louvre et le soutien de la Maison Cartier.
… “montre les influences des arts de l’Islam sur la production de bijoux et d’objets précieux de la Maison de haute joaillerie, du début du XXe siècle à nos jours. Plus de 500 pièces – bijoux et objets de la Maison Cartier, chefs-d’œuvre de l’Art islamique, dessins, livres, photographies et documents d’archives – retracent ainsi l’origine de cet intérêt pour les motifs orientaux. “
Au rez de chaussée, on a vu des pieces dessinées en toute précision pour cette exposition, les ‘sur’ et les structuraux ‘sous’ vêtements de bal, depuis le 18 eme siècle, la guerres mondiale, la grande dépression, jusque dans les années 80. ou comment le bal, depuis ses origines européennes jusque dans les soirees d Hollywood constitue un billet d entré dans un certain monde
A l étage “The Modern Ball: Israeli Couture“, donne un aperçu de l industrie israélienne de la haute couture et de sa reflexion sur une société aux singularités cuturelles plus ou moins ouvertes sur l’extérieur, toutes concernées par l’habit de bal et participant d une réflexion philosophico-artistique rendue visible par cette exposition. Point de vue captivant. En cette période de covid, le fond et la forme furent bienvenues …
La partie sur les souliers de vair/vert m’a moins saisie: des chaussures transparentes imprimées en 3D. Mon intérêt décrocheur fut plus une histoire de timing qu’autre chose, me semble-t-il.
En ce qui concerne “les gateaux /chapeaux” –“The Whipping Room and the Mad Hatter,” -je n’ai pas du comprendre le propos… des dessert, comme un rite de passage des grands évènements… On ne pouvait pas ne pas penser à “Alice “, c’est certain. Il s”agissait de vrais desserts sculptés à la main! sur des chapeau et/ou en forme de chapeaux… avec 1000 heures de vie … si si si ! je suis passée à côté, là aussi. les sculptures de macarons: pas mon truc.
(Quelques articles (svt en anglais) sur l’exposition en fin de post)
(FR)
Le Musée du Design de Holon est le premier musée consacré au design en Israël. Le bâtiment du musée a été conçu et dessiné par l’architecte et designer industriel israélien Ron Arad en collaboration avec l’architecte Bruno Asa.
“When I started to work on it, people asked why it’s so important in our lives. And then escapism became the central thing in our lives all over the world.”
“The first part of the exhibition is dedicated to the history of proms. They developed in the middle ages in Europe, and were closed to the aristocracy and the rich. Through fairy tales, proms became available for everyone to imagine, to dream and to become a part of the escapism,” says Keydar.”
… “To give the Israeli take on the ball, Keydar invited dozens of Israeli designers to participate in the exhibition, among them Sharon Tal of Maskit, Shahar Avnet, Vivi Bellaish and Alon Livne.”
…” a multi-sensory theatrical exhibition of dress and evening wear designs”
“we wanted to go beyond the traditional fashion exhibition presentation and form a new language that allows the visitors to feel as if they are both spectators and participants,” said Maya Dvash,
“120 gowns and 50 accessory pieces are presented with sound, music, scenery, and lighting, creating an immersive space that encourages a dialogue with visitors revolving around Israeli fashion, culture, and society. “
“The Ball” goes beyond the opulent surface of fashion design, and delves into its connection with the community of designers and users. “
Style curates (article /more pictures from the exhibition)
“In a groundbreaking exhibition that draws parallels between fairytales and high fashion, The Museum at FIT presents red hoods, ballgowns, ruby slippers and other fashion finds buried in tall tales written by the Brothers Grimm, Hans Christian Andersen and others.”
Middle east.in list ans analyse the artist participation to the exhibition:
For instance one of (from my point of view) the most impressive creation was “My Jewish Wedding” by Tal Medina”.
She “Uses wallpaper, silk and wool, feathers and synthetic furs. The models participated in a final project in the fashion design department, Shenkar. The project deals with closed communities from the ultra-Orthodox current and examines the tension between culture, faith and conformity, and between independent thought, freedom and individuality. The collection combines wallpaper, silk and wool fabrics identified with the ultra-Orthodox clothing, and feathers and synthetic furs, which are reminiscent of the animal world.”
Les maisons de Tokyo réalisées en aquarelles de Mateusz Urbanowicz? sont magnifiques.
En les regardant j’ai pensé en digressant à toutes les maisons étroites que je connaissais: les si jolies maisons victoriennes mitoyennes de Londres avec leur carré de pelouse en arrière cours, puis les maisons de villages collées aux routes d’Ardèche ou quasi posées sur la nationale 7. J’ai voulu dessiner l’une de ces derrières (sans la route). Pour cela j’ai choisi comme référence une maison rose à Charleston- South Carolina dans un quartier historique aperçue sur un site etsy – Logique n’est-ce pas?
Au départ je l’ai tracée pour poser les aplats de couleurs et par la suite j’ai oublié le modèle pour me concentrer sur le traitement des textures avec une seule “brush” procreate, dans le pack “artistic”: AURORA.
l’appli est facile d’approche. Il suffit d’ouvrir un tuto pour apprendre, comprendre et l’expérimenter. Jamais je ne me suis sentie, sur écran, connectée à mon expérience première du dessin d’enfance. On est au plus proche du dessin sur papier avec tous les avantages et les opportunités des applications numériques.
Il s’agit toujours d’un écran/ipad , ne plus faire passer des heures et des jours face à l’ordinateur est une bonne nouvelle pour moi. Voilà l’opportunité de dessiner sur écran assise en tailleur sur le sol, coincée entre deux coussins ou à l’ ombre d’ un arbre.
Si je devais retenir une seule qualité, une action fétiche de cet outil, ce serait celle de peindre. Les ‘brushes’ du ‘pack’ procreate sont déjà variées et magnifiques (émerveillement quand tu nous tiens!). Il est, de plus, facile de s’en fabriquer ou d’en télécharger d’autres, elles imitent à la perfection les pinceaux et les peintures que l’on connaît.
Ayant, ces dernières années, été occupée (illustrations du livre “Luno, à paraître) avec photoshop, où mes dessins scannés ont eu tendance à disparaître sous les juxtapositions de textures. C’était un choix et une méthode qui me convenaient jusqu’à présent, mais je m’étais, ce faisant, éloignée du geste du crayonné et/ou celui de la peinture. Tout est revenu soudainement, avec cette application: voilà mon émerveillement. je n’avais pas mesuré combien cela m’ avait manqué.
Voici le portrait du marin qui existe en plusieurs versions ( V1 – V2) dont un GIF (autre petite pépite de procreate: l’ ”animation assist” ou possibilité de créer un mouvement avec quelques séquences.
J’ai choisi de faire entrer le petit poisson vert dans l’oreille du monsieur. La tête devient un tunnel… ou le poisson devient une pensée qui passe par la tête 🙂
J’essaie de peindre avec le moins de “layers”possible, pour garder cette effet ” tradition” ;-). Même si , je le reconnais, c est quand meme très pratique, une barbe amovible!
English
Procreate is full of promesses
All you have to do is to open a tutorial to learn, understand and experiment your own way to draw with this great tool. I haven’t felt so connected to my experience of drawing from childhood for a long time. It feels as close as possible to drawing on paper with all the advantages and opportunities of digital applications.
It’s a screen but still, not having to face the computer screen for hours and days is a good news for me. It is the opportunity of drawing pleasantly, in a cross-legged position on the floor, wedged between two cushions or in the shade of a tree.
If I had to retain one quality only about this tool, it would be that of painting. The brushes in the procreate pack are already varied and beautiful and it’s easy to make or download others, they perfectly render the brushes and paints effect we know. A pure graphic happiness!
In recent years, I have been busy (illustrations for the forthcoming book “Luno, ) with photoshop. My scanned drawings tended to disappear under the juxtapositions of textures. It was a choice and a method that suited me until now, but in doing so I moved away from the gesture of sketching and / or painting. All that came back suddenly, with this application, I did not realise I missed it so much until now.
Here is the portrait of the sailor which exists in several versions (V1 – V2) including a GIF. I chose to direct the little green fish toward his ears. The head becomes a tunnel or the fish becomes a thought that crossed his mind 🙂
I tried to paint with as few layers as possible, to keep that “traditional” effect. but I have to admit that a removable beard it practical!
Pour ce portrait, l’image d’inspiration (aucune recherche de reproduction) est une photo en noir et banc du pêcheur anglais Walter “Catty Allen photographié par Olive Edisen (1910). Cette photo a été colorisée par le photographe Mario hunger. La collection de son travail de colorisation est ici.
Mon objectif (pas tout a fait atteint ) était de m’approcher du grain et la simplicité des traits d’un illustrateur dont j aime énormément le travailM Tristan Gion.
C’est pas tout ça” Mais il y a un talu à couvrir de vivaces !
Sachant que cette espace est le trésor de guerre des sangliers.. Si jamais ils trouvent une racine au goût de leur palais… On est foutuuuuu!
– ” Delosperma” 🤭( Aizoaceae ) – “veronica protata” ( farceurs ces Pépinièristes) – Santolina viridis – lavandes bleues – Gentiane -abulilon orange – Gaura rose et blanche – Verveine vivaces + plein de graines que je vais oublier et qui vont nous surprendre un jour.
De toutes les manières on sait comment ça va finir, c ‘est le #Tourmous ou #lupin qui va gagner. #jardin
Français: J’avais dessiné (avec procreate) des fleurs que je voulais fragiles et texturée pour compléter ma reserve de” fleurs pour futur motifs sans coutures” bref des patterns. Le rendu était si kitch que j’ai eu envie de les poser sur de la porcelaine pour qu’elles se sentent dans leur élément.
English: I wanted to draw (avec procreate) some fragile and textured flowers to complete my stock of “flowers for future seamless patterns” . The rendering was so kitsch that I wanted to put them on porcelain surface for them to feel at ease.
Français: Parfois on a envie de créer des fleurs simples qui deviendront ensuite des motifs répétés sans couture. Je l’imprime aussi sur papier en fleur unique: quand on a besoin d’une touche de couleur et de fraicheur sur nos murs.
English: Sometimes I feel like exploring simple shapes that I would use later to create seamless patterns. it might also be used a small / medium size print. when you need a touch of color on your wall.
Je suis heureuse de revenir sur le Blog. J’ai fait une longue pause pour finir les illustrations du livre “Luno”.
La reprise d’un ancien projet c’est un peu comme un nouveau projet qui démarre. Je ne l’oublierai jamais…
L’auteur, Yael Altuvia, finalise, actuellement, les derniers détails du texte. Sa profession principale ne l’amène pas, à priori, à écrire des histoires pour enfants puisqu’elle est chercheur en génétique à l’université Hébraïque de Jérusalem. Elle a créé Luno sous forme d’histoire du soir pour son neveu, il y a de cela plusieurs années. Yael est très proche de l’univers des enfants, des mémoires de sa propre enfance, des histoires qui les fondent et des jeux en général. Quelque chose me dit qu’elle a d’autres histoires en réserve…
Elle finalise, actuellement, les derniers détails du récit. C’est un texte original en Hébreu, langue dans laquelle les livres pour enfants s’écrivent, pour la plupart, avec des pointage des voyelles, ou “niqqud”.
Les nikkudot sont de petits signes, comparés aux consonnes qu’ils complètent, et ont ainsi l’avantage de pouvoir être directement ajoutés sur un texte n’en comportant pas.
Yael a ajouté les “niqquds” mais cela requiert en fin de course la supervision d’un professionnel avant édition.
“Lost in translation”
Notre petite équipe composée de Yael (auteur), Zohar (coordinateur), moi même (illustratrice), Dina (designer graphique) avait naturellement pensé solliciter un traducteur Hébreu/Français. Mon hébreux courrant rencontre assez vite ses limites de précisions. Je suis entourée, il est vrai, de personnes hébraïsantes dont le très bon français peut aussi connaître ses limites pour un exercice de traduction.
Une page d’essai, joliment traduite par une talentueuse professionnelle, m’a cependant amené à réaliser qu‘une transcription plutôt littérale du texte ne rendait pas exactement justice à l’histoire de Yael.
Comme beaucoup d’histoires pour enfants en hébreu, le texte originalement écrit en rimes, se privait en traduction ( sans rimes), d’un supplément d’âme.
Il n’était pas dans mes plans de me replonger dans l’aventure Luno une fois les illustrations finies. J’en suis pourtant arrivée à la conclusion que je devais m’essayer à une écriture plus globale, plus “intuitive” en m’appuyant sur ma proximité avec le texte et l’auteur. En effet, avec Yael, nous avons beaucoup échangé autour de l’illustration sur des details (les feuilles qui tintent, la couleur du pull, le rose du ciel …etc.) et donc indirectement du texte, de ses origines, des images mentales des uns et des autres. Je décidais donc m’en servir pour le passage de l’histoire au français.
Je suis restée au plus près du texte lorsque cela me paraissait possible. Par exemple: une expression traduite mot à mot qui fonctionnait avait priorité sur le reste. J’ai porté une attention particulières à garder les phrases courtes de Yael, laissant peu de place à l’abstraction car elles étaient l’expression de l’univers mi enfantin/ mi pré-ado des personnages, de leurs reflexions simple et instantanées, qui pourtant, au bout du compte, (Quel teasing! 🙂 ) sont porteuses de pousses de nature philosophiques.
Pour re-créer l’atmosphère rimée autrement, il m’a semblé que le français appelait plus d’adjectifs pour décrire les paysages et les tonalités des dialogues très courts – bref, un peu plus de contexte. J’ai laissé des petits bout de rimes à des endroits stratégiques mais pour le reste j’ai pris les libertés autorisées par Yael et la langue française. La structure et le rythme caractéristique du texte hébreux restent en place.
Tel était mon objectif, respecter au plus près le récit de Yael en me permettant quelques interprétations notamment descriptives.
french translation (extrait)
“Chaque petit matin, en chemin vers les pâturages, Luno fait halte chez le marchand de légumes. Celui-ci, lui donne, des tomates, des concombres ou des radis, selon la saison. Puis, continuant sa route, il s’arrête chez la fromagère qui coupe à son intention une belle tranche de fromage salé.
Un peu plus loin, il attend le boulanger qui lui remet un pain rond de préférence, légèrement doré, parsemé de graines de sésame, avec parfois, en supplément, un petit pot de miel pour l’adoucir à l’envie.
Entre deux visites, Luno se promène en jouant ses airs de flûte, pour le plus grand plaisir des villageois qui viennent à sa rencontre.
Un matin, en tout point comme les autres matins, Luno se rend, comme à son habitude, chez le marchand de légumes, le fromager et le boulanger. Mais, à l’étonnement général, dans sa foulée, pas un son ne l’accompagne, pas une mélodie ne retentit.” …
I eventually finished the illustrations for the ”Luno” book (Work handed over by now). Let’s admit: to resume an old project is slightly like starting a new one. I believe I leaned my lesson :-).
At some point I realised I needed to concentrate full time on finishing the job. I gave the internet site up for too long. After a very long Break, I am happy logging into my blog again. 🙂
Yael is a researcher at the Hebrew University of Jerusalem. She invented Luno as a bedtime story for her nephew when he was a little boy. She is very close to the children’s universe, she has always liked plays and games in all sort (music, sport, boeds games…etc.). She’s got a vivid memory of her own childhood she describes as being a very happy time filled with stories, family and friends.
Yael is currently finalising the text originally written in Hebrew, adding what it’s called “niqqud” or “dotting” which require, at the end of the process, the supervision of an expert. The book will be published in Israel first.
Lost in translation
We (writer , illustrator, project leader, art designer) had planned to have the text translated in French by a professional but somehow, I came to the conclusion that I should be doing the translation myself. What a weird idea! It wasn’t into my plans t to dive back into the “Luno” project after I closed my illustration part but ,as a matter of fact, I did it. Beside, I have to say that at the end I quite enjoyed tackling the exercise.
How it happened? We first asked a young talented translator to submit one translated page. I realised, then, that the text was fine but also calling for an overall translation process rather than a literal one. It did not resound well enough in French without its rhythmic form. Re-writing rimes is quite impossible except for poets. Isn’t it?
After I received the author’s permission to give it a go, I volunteered to had a go at an “intuitive”, “global” translation. I tried my best to respect the texte line after line as much as possible.
As for instance, I kept:
the original short sentences leaving very little room for abstraction.
the repetitions which weren’t real repetitions but rather participate to create a rythme and a kind of naive childish way of talking.
the shape of the text (as often as possible).
Sometimes, a word for word translation would fit just right, on other occasions, the text would dress up better with more adjectives in french to settle the atmosphere (& ‘replace’ the rimes) as well as re-creating the nature of the “tempo”.
That’s the way I felt about it: respecting Yael’s texte and intentions were paramount for me while allowing myself to also interpret the scene.
I hope i managed it not too badly. At the end, I quite like the correspondence between the Hebrew and French version.
Reprendre ”LE” Projet, c’est reprendre une technique de collages digitaux, textures sur textures, découpes vectorielles avec Photoshop…etc. C’est un processus qui prend son temps dans la mesure ou chaque détail est exécuté séparément.
Si je devais commencer aujourd’hui, Je reconnais que je m’y prendrais autrement afin que le temps de réalisation ne soit pas aussi démesurément long! La suite de ce projet (commencé il y a quelques années et laissé sur le côté quasi involontairement) doit se poursuivre selon le même coup de main, question d’homogénéité. Le moment plaisir étant l’assemblage du tout.
Plus il s’inquiète, plus son visage s’allonge… presque jusque qu’au nombril.
Il se tient sur le globe (sur la planche finale).
Ses idées se bousculent..
Il est plutôt du genre introspectif, notre personnage…
(FR) Voilà, le berger intemporel est de retour! – Je pensais avoir quelques difficultés à me remettre dans le projet (projet vieux de 4 ans abandonné selon la formule consacrée pour ” raison de santé”… et autres aléas associés.
On retrouve alors des lignes (physionomie du caractère essentiellement) que l’on a tellement tourbillonnées et entortillées qu’elles sont restées en sommeil au bouts des doigts, comme une “sub-mémoire” graphique.
L’attaque (Oh le terme guerrier en toute exagération !) se fait par la page qui m’avait posée quelques problèmes alors, celle où le personnage s’inquiète tellement que son visage s’allonge jusqu’au nombril. Le dilemme étant que lorsque on allonge le visage d’un enfant, il devient ado voir une sorte de freak qui ne ‘match’ pas avec le reste des image du livre.
Quoi qu’il en soit, c’est un sentiment agréable que celui de finaliser les choses, ne plus laisser trop d’énergie vitale et créatrice se dissoudre dans l’air.
***
(ENGL) That’s it! The timeless shepherd is back! – I thought I would have some difficulties to get back into this project (a 4 years old project abandoned for “health reasons” and other associated hazards). I once swirled the lines of the main character in so many directions that they remained dormant at my fingertips, like a graphic “sub-memory”.
I just resumed the drawing by a rather problematic page to me, the one where the character is so worried that his face stretch down to to the belly button.
The dilemma is that when you lengthen a child’s face, he starts to look like a teenager or some kind of freak that does not match the rest of the story.
At the end of the day, it feels quite good to carry on and aiming at finalising a project in which we believe.
Inktober est une opportunité de s’organiser des séances de doodles chaque jour avec des thèmes qui nous décentrent un peu de nos habitudes graphiques. L’idéal aurait été de remplir complètement ”le contrat” d’un dessin par jour. Je suis très très loin du bout du compte! Je n’ai souvent pas su trouver le temps pour dessiner, et après des pauses involontaires, je me sentais auto exclue de l’expérience, sortie du rythme inhérent au projet.
Une fois acceptée l’idée que je ne serai pas, cette année encore, une véritable “inktober girl”, je me suis sentie libre de piquer ça et là des thèmes. Plutôt que de dessiner directement, je me baladais sur Wikipedia, je notais des infos sur le mot du jour (ou des jours précédents, selon l’humeur) pour en faire un exercice un peu différent …m’inspirant:
en apprenant des choses insensées sur des plantes toxiques …
en découvrant des légendes sur les baleines chez inuits …
en me familiarisant avec la prise de note dessinée, un grand bonheur!
en me re-connectant avec l’esprit du doodle, un peu délaissé, j’ai répété une forme simple pour l’étaler sur les pages du carnet, pour sympathiser avec des lignes sans l’injonction du “Joli” et du “fini”!
Pendant ce temps “d’errance graphiques” les idées me sont venues, autres que celles qui auraient pu émerger de prime abord devant LA LISTE 2018 . C’est plus lent mais encore plus plaisant.
Inktober est une opportunité de s’organiser des séances de doodles chaque jour avec des thèmes qui nous décentrent un peu de nos habitudes graphiques. L’idéal aurait été de remplir complètement ”le contrat” d’un dessin par jour. Je suis très très loin du bout du compte! Je n’ai souvent pas su trouver le temps pour dessiner, et après des pauses involontaires, je me sentais auto exclue de l’expérience, sortie du rythme inhérent au projet.
Une fois acceptée l’idée que je ne serai pas, cette année encore, une véritable “inktober girl”, je me suis sentie libre de piquer ça et là des thèmes. Plutôt que de dessiner directement, je me baladais sur Wikipedia, je notais des infos sur le mot du jour (ou des jours précédents, selon l’humeur) pour en faire un exercice un peu différent …m’inspirant:
en apprenant des choses insensées sur des plantes toxiques …
en découvrant des légendes sur les baleines chez inuits …
en me familiarisant avec la prise de note dessinée, un grand bonheur!
en me re-connectant avec l’esprit du doodle, un peu délaissé, j’ai répété une forme simple pour l’étaler sur les pages du carnet, pour sympathiser avec des lignes sans l’injonction du “Joli” et du “fini”!
Pendant ce temps “d’errance graphiques” les idées me sont venues, autres que celles qui auraient pu émerger de prime abord devant LA LISTE 2018 . C’est plus lent mais encore plus plaisant.
Les plus jeunes aiment tellement Halloween qu’ils ont l’enthousiasme communicatif (je ne suis pas fan de l’évènement. Peu de gens se déguisent dans nos contrés ardéchoises et je ne peux m empêcher d’y voir la formidable vague marketing qui déferle sur nous depuis les années 90 – C’est embêtant! ).
L’année prochaine on préparera mieux l’évènement pour entrer dans l’ambiance sans trop acheter de morceaux de plastiques (quelques idées sont déjà sous le coude/ Pinterest ici).
Ici, sur la photo, on est tombées par hasard dans la boite de déguisements (Halloween seules dans nos têtes…pour être sûres d’avoir notre instant H)… parce que le soir même, lorsque les enfants parcourent la campagne, presque personne ne réagit au “trick or treat”, et préparent encore moins des bonbons à distribuer.
Il faudrait réfléchir à une manière de fêter Halloween qui nous aille mieux, (européens non anglo-irlandais que nous sommes) et surtout que les enfants s’y retrouvent pour qu’il aient l’impression d’un “trick or treat” réussit!
Quand on y pense, proposer une alternative impossible,”des bonbons ou un sort”, dont on sort forcément vainqueur…par le biais de l’épouvante , c’est super drôle quand même! On devrait y arriver…
On pourrait imaginer un flyer municipal plein de citrouilles pour inviter les gens à mettre quelques bonbons ou gâteaux de coté, peut être?
... et si une mamie leur offrait des gâteaux mous, tout droits sortis de la boite de “quality street” ou un bonbon octogolal menthé (AH les Vichis), on ne ferait pas la moue… !!!!! D’accord?
Originaire des îles Anglos-Celtes Halloween est célébrée dans la soirée du 31 octobre, veille de la fête chrétienne de la Toussaint. Son nom est une contraction de l’anglais All Hallows-Even qui signifie the eve of All Hallows’ Day en anglais contemporain et peut se traduire comme « la veille de tous les saints » ou « la veillée de la Toussaint ».
En dépit de son nom d’origine chrétienne et anglaise, la grande majorité des sources présentent Halloween comme un héritage de la fête païenne de SAMAIN qui était célébrée au début de l’automne par les Celtes et constituait pour eux une sorte de fête du nouvel an. Halloween est ainsi connue jusqu’à nos jours sous le nom de Oíche Shamhna en gaélique. Elle est une fête très populaire en Irlande, en Écosse et au Pays de Galles où l’on trouve de nombreux témoignages historiques de son existence. Jack-o’-lantern, la lanterne emblématique d’Halloween, est elle-même issue d’une légende irlandaise.
C’est à partir du VIIIe siècle, sous le pape Grégoire III (731-741) et, au siècle suivant, sous le pape Grégoire IV (827-844), que l’église catholique déplaça la fête de la Toussaint, qui pouvait se fêter jusqu’alors après Pâques ou après la Pentecôte, à la date du 1er novembre, christianisant ainsi la fête de Samain.
La fête d’Halloween est introduite aux États-Unis et au Canada après l’arrivée massive d’émigrants irlandais et écossais notamment à la suite de la Grande famine en Irlande (1845-1851). Elle y gagne en popularité à partir des années 1920 et c’est sur le nouveau continent qu’apparaissent les lanternes Jack-o’-lanterns confectionnées à partir de citrouilles, d’origine locale, en remplacement des navets utilisés en Europe.
Halloween est aujourd’hui célébrée principalement en Irlande, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande et, dans une moindre mesure, dans de nombreux autres pays. La tradition moderne la plus connue veut que les enfants se déguisent avec des costumes effrayants à l’image des fantômes, des sorcières, des monstres ou des vampires et aillent sonner aux portes en demandant des friandises avec la formule : Trick or treat ! qui signifie « des bonbons ou un sort ! ».
Minotaure du trocdelile d’Ales (association d’images mentales C tout)
Inktober est une opportunité de s’organiser des séances de doodles chaque jour avec des thèmes qui nous décentrent un peu de nos habitudes graphiques. L’idéal aurait été de remplir complètement ”le contrat” d’un dessin par jour. Je suis très très loin du bout du compte! Je n’ai souvent pas su trouver le temps pour dessiner, et après des pauses involontaires, je me sentais auto exclue de l’expérience, sortie du rythme inhérent au projet.
Une fois acceptée l’idée que je ne serai pas, cette année encore, une véritable “inktober girl”, je me suis sentie libre de piquer ça et là des thèmes. Plutôt que de dessiner directement, je me baladais sur Wikipedia, je notais des infos sur le mot du jour (ou des jours précédents, selon l’humeur) pour en faire un exercice un peu différent …m’inspirant:
en apprenant des choses insensées sur des plantes toxiques …
en découvrant des légendes sur les baleines chez inuits …
en me familiarisant avec la prise de note dessinée, un grand bonheur!
en me re-connectant avec l’esprit du doodle, un peu délaissé, j’ai répété une forme simple pour l’étaler sur les pages du carnet, pour sympathiser avec des lignes sans l’injonction du “Joli” et du “fini”!
Pendant ce temps “d’errance graphiques” les idées me sont venues, autres que celles qui auraient pu émerger de prime abord devant LA LISTE 2018 . C’est plus lent mais encore plus plaisant
Plus le temps passe plus j’aime les portraits, les regarder, les faire, les imaginer: ceux griffonnés vite faits et ceux un peu plus aboutis, ceux en couleurs aplaties lisses des amis Adobe, ceux des musées qui m’épatent ou me glacent…etc.
J’aime cette fausse immobilité, j’aime quand dans l’expression d’un visage se concentre l’action compressée d’une vie, d’un récit non officiel, non reconstruit.
Mes portraits sont souvent si pensifs, tellement en introspection qu’il en sont un peu tristes. Je voudrais changer cela mais je m’en souviens toujours trop tard; lorsque la moue est fixée. Ainsi la reine a l’air de trouver sa couronne trop lourde. Elle préfèrerait être ailleurs. Ces faux portraits, sans codes ou portrait pas officiels du tout, en façon doodle, restaurent un équilibre. Telle est mon expérience tout au moins.
Inktober est une opportunité de s’organiser des séances de doodles chaque jour avec des thèmes qui nous décentrent un peu de nos habitudes graphiques. L’idéal aurait été de remplir complètement ”le contrat” d’un dessin par jour. Je suis très très loin du bout du compte! Je n’ai souvent pas su trouver le temps pour dessiner, et après des pauses involontaires, je me sentais auto exclue de l’expérience, sortie du rythme inhérent au projet.
Une fois acceptée l’idée que je ne serai pas, cette année encore, une véritable “inktober girl”, je me suis sentie libre de piquer ça et là des thèmes. Plutôt que de dessiner directement, je me baladais sur Wikipedia, je notais des infos sur le mot du jour (ou des jours précédents, selon l’humeur) pour en faire un exercice un peu différent …m’inspirant:
en apprenant des choses insensées sur des plantes toxiques …
en découvrant des légendes sur les baleines chez inuits …
en me familiarisant avec la prise de note dessinée, un grand bonheur!
en me re-connectant avec l’esprit du doodle, un peu délaissé, j’ai répété une forme simple pour l’étaler sur les pages du carnet, pour sympathiser avec des lignes sans l’injonction du “Joli” et du “fini”!
Il a fait chaud dans tout le département alors que d’habitude:
– Le nord de l’Ardèche a un climat de type océanique atténué
– Le sud de l’Ardèche et la basse vallée de l’Eyrieux a un climat méditerranéen
– La Montagne ardéchoise a un climat extrêmement rude que l’on pourrait qualifier de montagnard
⊗
Il y a:
Des Fleurs qui osent la vivacité
Des pt’it Dej, le nez pointé vers le soleil bas
Des tomates cabossées…mais des tomates quand même (suggestion de Chutney de tomates vertes)
De la rosée qui s’évapore avant 9.00 H
et des Châtaignes au rendez vous!
⊗
Ponctuellement agréable mais globalement alarmant,
N’est-ce pas?
Pour réaliser cette compotée de tomates, commencez par préparer vos pots stérilisés qui vont contenir cette recette de chutney de tomates. Lavez les tomates vertes puis pelez-les.
Epluchez ensuite les oignons, l’ail et le gingembre. Coupez tout ces ingrédients en dés. Enlevez les pépins des piments. Puis découpez-les en tranches fines.
Pour la cuisson, versez le sel, le sucre et le vinaigre dans une grande casserole. Porter à ébullition jusqu’à ce que le sucre soit complètement fondu dans le vinaigre balsamique.
Versez ensuite les tomates vertes, les oignons, le gingembre, l’ail et les clous de girofle. Puis les graines de fenouil, de poivre noir, le sel et les piments.
Mélangez et laisser cuire cette préparation de chutney pendant 30 minutes.
Versez cette confiture de tomates confites aussitôt dans vos pots.
Fermez le couvercle et retournez-les afin de chasser l’air.
Une fois les pots à température ambiante, vous pouvez les conservez jusqu’à dégustation.
Servez ce Chutney sur des tranches de pain grillées… (cuisine AZ)
Une ami m’a offert ce livre “Frida Kahlo, ses photos” qui contient essentiellement des photos retrouvées dans une armoire de la maison familiale de l’artiste. Le peu de texte qu’on y trouve permet se rendre compte de l’importance de la photographie dans la vie et l oeuvre de Frida Kahlo et de l’influence de la passion paternelle pour la photographie.
Frida Kahlo s’intéresse très jeune à l’art, en particulier à la photographie, sous l’influence de son père. L’artiste passe énormément de temps avec lui dans sa chambre noire, afin de retoucher des plaques et des photographies. Guillermo Kahlo prend également un grand nombre de clichés de sa fille, de l’enfance à l’âge adulte. Il réalise par ailleurs plusieurs autoportraits, qui ne sont pas sans rappeler ceux peints par Frida Kahlo.
Elle gardait des photos d’amis et de connaissances pour conjurer la solitude et pratiquait l’échange de portraits d’amis ou de personnes admirées. Elles les annotait, les coloriait, les découpait, les embrassait (marque de rouge à lèvre). Parfois elle découpait même les têtes des photographiés dont l’identités de certain n’a jamais été établie.
En découvrant, dans ce livre, une des origines de sont rapport au portrait et à l objet papier qu’est l’image photographique, je me suis dit qu’aujourd’hui, Frida aurait été une une virtuose absolue de photoshop!
Frida sut très tôt exploiter la puissance artistique de l’image “devant ou derriere l’appareil, elle se cree une personnalité nette et forte”
Frida dira: (P 21) : “Quand mon père me prit en photo après mon accident, Je savais que le champs de bataille de la souffrance se reflétait dans mes yeux, des lors je résolus de regarder droit dans l objectif, sans ciller, sans sourire, décidée à monter que je serai une bonne lutteuse jusque au bout”
Son père prenait professionnellement des clichés industriels avait la passion de l’autoportrait. Ses photos étaient personnelle. Il ne les publia et ne les exposa pas. Il a beaucoup utilisé la photographie pour communiquer avec sa famille. Au fil des années il établit une communication plus visuelle que verbale, intense et mélancolique :“de temps en temps rappelez vous de l affection que votre père a toujours eu pour vous”.
Mon emploi du temps (petite révolution organisationnelle qui fait du bien 🙂 ) de rentré est serré, tellement serré que je n’arrive pas à m’y conformer complètement. Pour autant, il remplit bien son rôle de maitre des horloges bienveillant- Bravo à lui!
A mon petit désarroi, il ne reste plus de temps pour les Fridas … pour le moment.
A écouter ici: le récit est terrible mais nécéssaire:
Le Cinéaste néerlandais Joris IVENS en compagnie de sa femme Marceline durant le 17 ème Festival du Jeune Cinéma à Hyères le 13 Septembre 1981 / AFP PHOTO / GERARD FOUET
“Marceline Rozenberg, fille d’émigrés juifs polonais, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d’extermination du complexe d’Auschwitz. Elle en sort dix-huit mois plus tard, à la fois affamée de vie et blessée à mort. Elle épouse un beau garçon au nom bien français, le quitte, hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, entre au PC, claque la porte, porte les valises pour le FLN, s’engage pour l’avortement, prend risque sur risque… Rencontre le grand cinéaste Joris Ivens : une histoire d’amour et de cinéma commence. La voilà au Vietnam sous les bombardements, à Pékin pendant la Révolution culturelle… Si les camps de la mort ont empêché Marceline de suivre des études, elle a su apprendre de la vie les leçons essentielles, et en a tiré une oeuvre cinématographique pleine d’audace et de poésie. Actrice pour Jean Rouch, coréalisatrice avec Joris Ivens, réalisatrice de La Petite Prairie aux bouleaux, elle a l’estime indéfectible de la critique et des cinéphiles. Petite, rousse et frisée, Marceline Loridan a tout du lutin – feu follet, trublion, cancre… Même dans le camp de Birkenau, elle fait des pieds de nez au Diable, vole une marmite de soupe, raconte des histoires drôles, se fait des amies “pour la vie” dont Simone Veil. Pas vraiment révolutionnaire, plutôt chahuteuse et dérangeante, Marceline n’a jamais cessé de flirter avec la mort. Son rire a parfois les accents du désespoir ; elle s’amuse du bal zazou qui a précédé son départ pour Auschwitz, évoque le suicide de son frère, hanté par la Shoah au point de se prendre pour un SS, rend hommage à Joris Ivens, l’homme de sa vie dont le corps était ” beau comme un vieux chêne “… Dans le récit de vie de Marceline, on ne trouve jamais de regrets, mais une infinie lucidité et une autodérision aussi salutaire que savoureuse“. http://jeanchristophecote.overblog.com/marceline-loridan-ivens-wikip%C3%A9dia
Elle dit la même chose que Simone Veille, à savoir qu’il ne suffit pas d’être capable de parler, il faut aussi que les gens soient capable d’entendre. C’est quelque chose qui résonne en moi depuis de nombreuses années, lorsque j’étais travailleuse sociale en protection de l’enfance déja.
Elle dit aussi aux enfants dans les écoles: “Vous avez une force vitale que vous ne soupçonnez pas, vous ne pourrez la soupçonner que le jour ou vous l éprouverez ) – Elle est là, il ne faut pas lâcher”
Nous avons déambulé; un 15 Aout, dans un beau damier
En Italie, quand un jour est férié, tout est fermé…. Heureusement, dans de grandes villes touristiques comme Torino, les musées nationaux sont en général ouverts et tous les musées privés suivent les jours fériés. A savoir…
Pas de rues qui en rattrapent une autre par des raccourcis improbables, tout est parallèle et perpendiculaire, et aux croisement de beaucoup d’entres elles, d’immenses places parfaitement carrées tout au moins rectangulaires. et pourtant les façades dansent.
Deux églises jumelles de San Carlo et Santa Christina.
La galerie des offices (ancien bureaux de la famille des Médicis) l’un des plus beaux musées d’Italie et du monde! Il faudrait, pour s’en rendre compte, pouvoir, par magie, diminuer l’afflux de touriste. Même les Venus, “printemps” et “Naissances”, aussi belles soient-elles, deviennent floues, elles se font voler leur oxygène par le monde venu les contempler.
Pour autant, Merci Botticelli, mon hero de Firenze!
Parmi les claires obscures des thèmes religieux qui semblent retirer une certaine jouissance de la souffrance, se découpent des visages d’une légère mélancolie dont la lumière souligne les détails sculpturaux et les drapés intégrés dans des compositions complexes. Malgré des références historiques, une forme de méditation féériques domine. Big up la poésie 🙂
Un article de Geo décrit en bien un Botticelli qui “ne s’attarde pas sur les faiblesses humaines, mais il illustre plutôt un parcours tendant vers une morale où la bonté et la beauté se confondent. Madones, déesses, couleurs riches et transparences se multiplient dans ses toiles. Mais à la perfection langoureuse se mêlent parfois l’inquiétude et le doute au détour d’un regard étrange ou d’un décor plus sombre. “
Mais qui était Simonetta Vespucci, une muse de premier ordre… je vais de ce pas lui créer un écrin Pinterest pour me préparer à faire sa connaissance.
⋅Après des heures passées dans le musée Uffizi, malgré la profusion et la qualité des oeuvres exposées, il y eu de la lassitude. Une infinité de tableaux d’art religieux (les flancs percés et têtes coupées,salles après salles, peuvent assombrir l’humeur, si,si… nous en fûmes les témoins!) et de clairs-obscurs ont eu raison de nos énergies. De plus, la salle des esquisses et des gravures était FERMEE. Nous restions donc sur notre overdose du personnage Jésus et de vierges en majesté.
Et pourtant, une douce et lumineuse mélancolie fut rendue possible par Signore BOTICELLI et l’expression retenue de ses personnages !!!! ( post à venir) ♥♥♥
Nous avions emporté, nos carnets de croquis mais la saison touristique n’appelait pas la flânerie “graphite & Papier” de nos imaginaires. Afin de pallier cette frustration, nous avons décidé de passer les deux heures qui nous séparaient de la fermeture de tous les musées de Firenze dans les salons de la Galerie du costume du palazzo pitti où la perspective d’une exposition sur la mode a tonifié nos composition.
Pour passer de l’Uffizi au palais Pitti, il nous fallut courir sur le beau Ponte Vecchio et sa couverture d’estivants. Je vous en met quatre de plus mon joli pont!
Aussi élevées que furent nos intentions, nous étions, tout bien considéré, 4 touristes de plus sur LE pont, avec tous les stigmates qui s’y rattachent.
Ponte Vecchio
L’exposition retrace les grands mouvements stylistiques d’Italie, rassemblant des pièces exceptionnelles de prêt-à-porter et haute couture… Nous y avons vu de très belles robes (photos ci dessous) mais, je nous le donne en mille ! Tadammm, une panne d ‘électricité – non annoncée – nous prévenait de voir un bon 80 % de l’exposition.
Seule la plus jeune d’entre nous (Bravo) s’est accrochée par obstination ou pour la beauté du geste, au projet de dessiner dans le musée. Quand à moi, je pensais littéralement avec mes pieds. Solution de fortune: une bière fraiche et exorbitante comme tout pansement d’âme.
La condition de touriste est une experience totale, aucun échappatoire n’est possible, alors on se laisse aller au flot “humano-économicus”.
Pour autant, en plus d’avoir partagé le même temps, nous avons fait provision d’images mentales à diffusion prolongée et mesuré notre relative inculture historique. C’est fondamental! –
donc à refaire si possible! – hors saison cette X – pour pouvoir déambuler sur un pont.
Dès que possible, on aime faire un tour au “Israel Museum”. Cette fois ci, nous avons déambulé parmi les sculptures, les performances, les photographies et l’architecture de l’artistiquement “fort en gueule” et en communication, Ai WeiWei!
Il nous entraine à penser la déculturation, à réfléchir sur le capitalisme anarchique se développant en Chine et par extension ailleurs, sans respect de l’histoire ni de la culture.
♥
“L’usage de matériaux nobles (jade, porcelaine, marbre, bois de huali, soie) rappelle que Weiwei n’est pas qu’un homme d’affaires devenu expert en communication, comme l’affirment ses détracteurs. Il demeure un architecte et artiste attaché à l’artisanat traditionnel de son pays, qu’il continue de faire vivre dans ses studios de Berlin (il y est exilé depuis deux ans avec sa compagne et son fils) et de Beijing (par ses employés). Il travaille avec les meilleurs artisans, se définissant lui-même comme un potentiel « pont entre passé et futur»”. Télérama
« L’animal qui ressemble à un Lama mais est vraiment un alpaga » – ??? – A creuser 🙂
Le papier peint du mur évoque l’incarcération : chaines de menottes et caméras de surveillance.
LEGO
(Eng)(FR) Tryptique photographique en noir et blanc représentant l’artiste. Sur le premier panneau, il tient une urne vieille de plusieurs millénaires, issue de la dynastie chinoise des Han. Sur le deuxième il la lâche. Et sur le dernier, elle est brisée. Triple symbole : ce geste signifie à la fois le besoin de se libérer d’un passé devenu trop encombrant. Il fait aussi référence à deux épisodes de destruction massive du patrimoine culturel chinois : la Révolution culturelle de Mao Zedong (1966-68) et le virage néo-libéral de Deng Xiaoping qui, de retour sur la scène politique chinoise dans les années 90, incita les Chinois à s’enrichir. Quoi de plus étonnant aussi que de découvrir non loin, posé au milieu de pierres anciennes un smartphone en jade noir, roche semi-précieuse qui longtemps, symbolisa en Chine le pouvoir absolu de l’Empereur.
La guerre des légos (article – vice new) La société danoise a expliqué avoir modifié sa politique afin d’éviter d’éventuels « malentendus » survenus d’une politique « pouvant paraître contradictoire. » Dorénavant, les clients « seront priés de préciser — s’ils désirent exposer leurs créations LEGO en public — que le groupe LEGO ne soutient ni n’approuve les projets concernés. »
UNFORGETTABLE SUNFLOWER SEEDS
(Engl)
(ENG) Article (great pictures of the seeds) inDe Zeen
(FR) graines de tournesol L’œuvre est constituée de plusieurs millions de représentations de graines de tournesol ; elle joue avec une métaphore célèbre de Mao Zedong où le peuple chinois devait se tourner vers lui comme les tournesols vers le soleil. Les graines de tournesol en porcelaine peintes à la main par 1 500 artisans et ouvriers de la ville de Jingdezhen (dont la porcelaine est historiquement l’activité économique principale et qui traverse une crise de l’emploi sans précédent) dont 13 tonnes sont disposées au sol, comme autant d’individus qui, rassemblés, incarnent l’humanité entière
Carnet en poche, j’ai dessiné un peu à Cadiz … Comme Marseille et consort, ces villes de bord de mer, construites autour d’un port protègent les fantômes des marins glorieux ou piteux qui les ont faites et défaites. L’océan et la mer s’y croisent, on y pense en scrutant l’eau. L’Afrique et l’Amérique ont la vue plus longue grâce à Cadiz … et l’Inde toucha l’Europe. Des colons sont partis d’ici et là, pour des épices et pour le pire. La cathédrale était bardée d’échafaudages, dommage!
MAISONS BLANCHES, VIERGES NOIRES ET ARABESQUE
Vejer de la Frontera – Campagne cadixoise (Quelle gentilé!)
J’ai amorcé mon activité créative en d’autres lieux, en d’autres temps en d’autres phonèmes aussi. Depuis notre arrivée en France, il y a de cela quatre ans , un contretemps aux allures de crabe s’est imposé. La marée passée, il est temps de s’ébrouer:
– J ‘avais commencé d’illustrer une Histoire de Yael Altuvia: …… là finir ou passer à autre chose?
– J’ai adoré animer des ateliers de “Doodle book” dans une école Montessori:…… en créer un à domicile? C’est tentant mais avec quel public?
– J’ai un stock d’images, à portée de main, à finaliser ainsi que des bijoux support d’illustrations et des créations Fimo : …… quels points de vente favoriser (directes, virtuels)? Garder la boutique Etsy ou pas?
Voilà Voilà – je peux d’ors et déjà interroger les paons encadrés, les carpes à colorier, la “nageuse papillon” et les maisons suspendues à un fil.
On a échangé des maisons et on a vu des brebis basco-béarnaises! Elles ont un profil busqué. et une toison semi-ouverte à mèches longues. Leurs cornes tournent en spirale autour de l’oreille inclinée.
Troisième lieu de pèlerinage catholique en fréquentation après le Vatican et la basilique Notre-Dame de Guadalupe de Mexico!
Ambiance garantie?
espace de méditation?
– Pas tout à fait.
Un jour sans évènement,
– ceci explique peut être cela –
Lourdes m’est apparu comme un endroit d’un ennui et d’une morosité sans nom.
ou Madones et autres Grigris associés s’entassent sans gène
à des prix que la loi du marché justifie:
6 Millions de pélerins et/ou visiteurs
Lourdes aurait tord de s’en priver.
Impression – par definition subjective – que tout le monde joue le jeu d’y croire pour que le théâtre résiste.
Un jour de pélerinage, on imagine une transe collective ou des miracles isolés à se raconter plus tard dans les communautés.
Cependant, il faut vraiment que l’endroit soit fréquenté par des gens qui amènnent avec eux du pouvoir religieux, des images mentales nécéssaire à transcender le triste spectacle du supermarché des Madonnes.
Après tout, c’est un lieu de Pèlerinage, pas un Festivals.
J’avais, il y a de cela quelques temps déjà, participé à un stage de gravure /pointe fine avec Chlotilde Stae – ici .
La pointe fine fut une petite révélation pour moi… J espère toujours prendre le temps de creuser le sujet au sein de #istolar.
Cet été, j’ai renouvelé l’experience de papillonnage artistique. Je me suis offert une initiation à la Linogravure avec Evelyne Mary dont j’ai découvert, en passant, le magnifique travail (pinterest). Ses albums pour enfants sont tellement beaux (ses albums sur son site)! Allez vous infuser les yeux, c’est un conseil/coup de coeur.
Sur deux jours de stage je me suis un peu perdue en détail, un peu acharnée sur mes plaques de linoleum ( je voulais voir ce que donneraient mes dessins sur cet autre support). Sans doute aurais-je du tester, sentir, experimenter, superposer de plus petites choses plus simples pour profiter pleinement de l’expertise d E.Mary.
C’ était, quoi qu il en soit, une très belle expérience et rencontre.
J’aimerai explorer la gravure, à mon format. J’ai pu me rendre compte à cette l’occasion de ce qui m’ irait le mieux. Pour moi ce sera plutôt la pointe sèche…
J’ai vu les malheurs de Sophie avec ma fille, moment sucré parfois doux-amer, univers dans lequel on se glisse sans y prendre garde, sans se rendre forcément compte sur l’instant des singularités des couleurs, du ton, des rythmes auxquels on revient par la suite, en rêveries, puisque cette enfance là nous a touché, beaucoup plus qu’on ne l’aurait cru. En tout cas ce fut mont cas- le réveil d’une nostalgie de moments qu’on n’a pas vraiment vécu , des bouts d’enfance universelle entre attachements, abandons, jeux, souplesse et obstination.
Les Malheurs de Sophie,
film français de Christophe Honoré, (
librement adapté de deux romans de la comtesse de Ségur .
… et aussi et presque surtout, la musique d’Alex Beaupin pour “Tout tombe”que la Grande Sophie chante en duo avec la petite (Caroline Grant.)!
Ces pendentifs ,en forme de maison pour vos maisons, sont des décorations à accrocher dans une entrée, ou ailleurs sur vos murs.
Le thème de la maison a toujours tenu une place particulière dans mes images tant mentales que matérialisées: maisons ailées, transformistes, sur pilotis …etc.: Entre essentiel et superflu, une sorte de marottes, de fil d’Ariane.
Je me suis dit que ce pouvait être une forme de “Khamsa”/”main de Fatma”, sans la prétention symbolique de l’amulette – de la déco, juste de la déco !!!!
Je me suis cependant amusée à y ajouter un oeil…en clin d’oeil…pour la déco!
Tout commence par un doodle, une femme qui parle avec la nature. Elle se pose des questions sur la beauté, la sienne et celle du monde.
Quand on coupe et qu’on duplique des morceaux du dessin, il nous échappe et révèle parfois un sens a posteriori: une extension de l’humeur du départ, ou tout simplement un ajout, du nouveau.
J’aime beaucoup ces vacances urbaines, éclaires, concentrées en musées, en déambulations expresses.
Du Marseille du pourtour du port, on revient avec du bleu dans la tête, des photos d’amphores remontées à la surface par des pourvoyeurs d’histoires, des bateaux contemporains et toutes sortes de vaisseaux mi-réels mi-imaginaires qui s’entrechoquent, images mentales hybrides et cahotiques, car on ne lit pas tout les petits encarts, trop techniques, pour les déambulateurs distraits que nous sommes!
Ils étaient comment ces phocéens? Des Grecques, c’est sûr! des colons pilleurs, sortes de pirates et marchands?
Des marins grecs originaires de la ville de Phocée qui fuyaient les invasions perses de cette époque. En arrivant, ils furent frappés par la ressemblance de la calanque de Lacydon (qui correspond aujourd’hui au célèbre Vieux-Port) avec leur ville d’origine et c’est pour cette raison qu’ils ont décidé de s’y installer.
“A partir de 600 av. J.-C., les Phocéens vont fonder, en plus de Massilia (Marseille), une multitude de comptoirs sur l’actuelle Côte d’Azur : Olbia (Hyères), Antipolis (Antibes), Nikaïa (Nice), ainsi que des bases en Corse (Aléria) et en Espagne. De nombreux Phocéens viendront se réfugier dans ces colonies, après la conquête de leur ville par les Perses vers 540 av. J.-C.”
J’avais fais des maisons en Fimo pour accompagner les créations “polyméro-culinaire” de la spécialiste junior de la maison.
Je les ai perlées et accrochées à un fil pour en faire des bijoux de maison, une sorte de “Hamsa” ou”main de fatma” (sans main).
Je les destinais à un usage strictement domestique. Quand à ma surprise, des amis de passage à l’atelier ont voulu en acheter pour un cadeau de pendaison de crémaillère.
Me voici donc en train d’explorer l’objet “maison en pâte polymère”.
… la maison, un de mes thèmes de prédilection que je le veuille ou non.
Celles-ci restent un peu irrégulières, un peu naïves, presque infantiles. c’est volontaire.
En revanche, je subis encore ça et là de petites mésaventures avec la matière: tâches, bulles, couleurs douteuses à la cuisson…etc.
Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée
Magnifique portrait d’une anonyme pour contrebalancer un autre portrait, celui de Z Zidane, un peu plus loin….
Elle s’appelait Annick Perrot-Bishop, une écrivaine résidant au Canada, née au Viêt Nam (collage revu par JR) – Sur la photo originale, Annick Perrot-Bishop est photographiée par son amie Jacqueline Ros en décembre 1966 à l’âge de 21 ans, lors d’une promenade sur le Vieux Port. JR a choisi de ne garder que son visage comme un symbole de jeunesse et de vitalité.
Esplanade de la Tourette – Marseille – saltimbanque vêtu d’un pagne qui joue du tambourin, le pied posé sur un ballon. Il enseigne à deux oursons un numéro d’équilibriste(Louis Botinelly).
Sometimes I write in english (sorry for the grammatical and syntactic errors). It is a remnant from the time I lived abroad and got used to communicate with non-francophones people. Sometimes I write in french, it depends on my mood, with no logical approach….
Houses in my sketchbook are still my best connection with childhood, mine and others … drawing houses, drawing cosiness, the one we experiment as well as the one we dream about!
*
I can’t help wondering what do the refugees children recently arrived in France draw? I saw this drawing on the net, a house and “HELP” written next to it.
Browsing through a few of their drawings, it seems that quite often, there is no house at all but water, plenty of water with people struggling in the middle surrounded by empty boats.
As a former social worker, I remember when children don’t feel like drawing their dreams anymore because the abusive reality is too invasive, too brutal, they draw their reality. We, Adult, generally get shocked by it. They only draw what they see. Their reality is shocking.
*
I also remember how drawings and colors change, once children feel safe again – How livid faces change, cheeks turn pink again. All the traumas remain to be taken care of, but the feeling of being secure makes room for further healing and other themes for their drawings.
A 8 ans, on ne comprend pas vraiment le “big deal” !
A 8 ans, on écrit tous les jours et de toutes les couleurs et on n expose pas ses cahiers.
Passé la deuxième salle, la répétition des idées, des formes, des couleurs crée des histoires, on se dit que l’artiste creuse autour d’une ou deux obsessions. Les supports varient – on y voit déjà beaucoup plus que du blanc et du noir. Pour peu que le musée ait pensé à créer des scénographies interactives, alors on écrit sur des bouts d’ardoise noire ce qui nous fait peur, on mime un capitaine devant un bateau, on baille devant une chambre au murs couverts d’écritures qui interrogent l’ordinaire…etc.
Puis on sort de l’Exposition en se demandant si on a vu quelque chose d’autre que de l’écriture reliée – On a vu des estampes, peintures, sculptures, textiles, livres, vidéos, photographies, installations qui semblent parfois facile à réaliser, pourtant quelque chose nous dit que c’est plus compliqué que cela!
chacun sa perception!
On en parle …ou pas du tout.
A 8 ans, on s’amuse des installations de salle en salle et puis tout d’un coup, “ça suffit!”, “On s’en va”, “On a vu assez de blanc et de noir. On a fait le tour ! du moins le crois-t-on à ce moment là. C’est l’appel du Glacier. Urgence Organique!
“Etant donné que, pour le public, l’art est synonyme de la signature de l’artiste, plus elle est visible, plus c’est cette œuvre que le public voudra. {…} En même temps, Ben parle de l’ego/moi et de l’importance de l’autoréférence en art, de l’exploration du moi et de l’ego – à la fois subjectivement et en tant que sujet. » Son manifeste « Moi Ben je signe » en 1960 montre la radicalité de sa démarche” WikiBen
«Horizons entièrement fermés, de roches acérées, aiguilles de Lus, canines, molaires, incisives, dents de chiens, de lions, de tigres et de poissons carnassiers. » Un roi sans divertissement – Jean Giono.
(ENG) plastic, realistic old fashion Dolls for children can be spooky in the toy store – May be we got used to new cute rag or paper or wood dolls like this (Pinterest) – still, it is scary, isn’t it?
*
(FR) C’est moi qui me suis habituée aux jolies poupées-chiffon- bois ou crochet comme celle ci (Pinterest) ou les poupées réalistes en plastique font un peu peur sur leurs étagères? – Trop réelles peut être.
Maison Alfort-Paris J Chatain- G Doublet – AFarinole / France
La cours vue comme lieu de sociabilité, la communication, la transmission…
Installation composée de multiples moulins sur lesquels le visiteur peux inscrire ses pensées telles que (véridique!) “je veux une DS” et autres prières 🙂 …
GRENNOVATION
P Marquet – C Chrestia – S Jaubert / France-Allemagne
Une nappe verte qui témoigne d’une préoccupation pour le rôle du végétal dans les espaces publiques et un hommage poétique au Jardin…
TETE DANS LES NUAGES
M Martins Afonso – C Escaffre Faure / Bordeau
“Assis , on peut amener un nuage à son visage pour s’isoler ou s’échanger en secret”
“Alibi”
“Prendre le temps”
[Dé]TENDU
ENS d’architecture de Toulouse
“L’innovation’ passe par des outils numériques au service de l’usage: … équilibre entre le numérique et l artisanat”
Great, stylish market! “The Sarona complex is a 140-year-old former Templar colony that has since been recently renovated to house a range of upscale restaurants, boutiques, and now a delectable market haven for foodies…Inspired by boutique markets from all over the world, such as Spain’s La Boqueria, London’s Borough Market, and two famous American markets, Eataly and Chelsea Market” Time out
*
Situé dans le quartier historique de Sarona, ancienne colonie de templiers allemands dans les années 1870, Sarona Market s’est inspiré des plus grands marchés gourmets mondiaux, tel que le Borough Market de Londres ou le Chelsea Market américain, afin de voir le jour…
Digression du Doodle: Gazelle – Afrique – masque – Cornes – Belier … et quelque maladresses telles que le nez de la gazelle qui ressemble à un bec – Pourquoi pas ? – #oiseaugazelle ! – #gazelleoiseau !
Par monts et par vaux, un carnet dans le sac pour puiser, plus tard, une fois de retour, matière à composition graphiques et motifs répétitifs (seamless pattern) – D’autant qu’il se chuchote que mélanger des gazelle et des oiseaux – c’est possible!
Si l’on veut rester plus proche de la proposition de la nature, il y a cependant de quoi nourrir des heures de “moments doodle” avec des gazelles car toutes ne se ressemblent apparemment pas – c’est Wiki qui le dit!
(FR) J’ai dessiné des oiseaux, puis je me suis rendue compte qu’ils ressemblaient un peu aux paons, libres et enamourés tout autour – #Neotsemadar
*
(ENG) I drew some kind of long legged birds, then I realised they quite look like the peacocks freely wandering around us while looking for their love ones in the bright light of the breeding season – #Neotsemadar
Appartenant à la famille des Phasianidae, grande famille qui regroupe perdrix, cailles, faisans, paons ainsi que les espèces apparentées.
Oiseaux terrestres (mais pouvant voler), les paons ont le corps dodu, un bec court et solide, et des ailes arrondies. Le mâle est reconnaissable à son beau plumage, sa longue traine et sa huppe.
le plumage du mâle est singulièrement brillant. Ses couleurs sont d’un bleu-vert et violet avec des reflets métalliques au niveau de sa tête, de son cou et de sa poitrine. Les plumes de sa queue, pouvant atteindre jusqu’à 1,5 mètre de longueur, sont d’un beau vert métallique avec des reflets bleus et de couleur bronze, formant des tâches évoquant un œil (elles sont appelées ocelles)
First contact with lettering variation / SECONDARY SCHOOL
Essaie de lettrage / ECOLE SECONDAIRE
(EN) Time flew by so fast! Two hours is such a short time to indulge ourself with graphic digressions around writing. At least, the children got to realise that shaping and organising letters is not as easy as it looks like.
(FR) Deux heures , c’est trop court pour se laisser aller à des digressions graphiques autour de l’écriture. Les enfants se sont, de fait, rendu compte de l’apparente facilité de l’exercice. Jouer avec le tracé des lettres et les organiser les unes par rapport au autres, tout en ne cassant pas le côté relaxant du moment doodle: pas si simple 😉
10.000 ce dimanche 28 février à participer à une manifestation à Barjac dans le Gard pour dire non à l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste.
Mobilisation citoyenne pour répondre au délibéré du Tribunal administratif de Cergy Pontoise rendu le 28 janvier 2016 annulant l’abrogation du permis de Montélimar détenu par l’entreprise Total.
Total pourrait finalement se lancer : le groupe en a le droit désormais. Ce permis est un droit d’exploration hydrolique dans un secteur assez large comprenant l’Ardèche, la Drôme, le Gard, l’Hérault et le Vaucluse.
Les inconvénients de l’exploitation du gaz de schiste
L’exploitation du gaz de schiste, qui est emprisonné dans de l’argile compacte et imperméable, permettrait de considérablement augmenter les approvisionnements énergétiques mondiaux… Cependant, son extraction poserait plusieurs problèmes environnementaux :
“Des forages profonds de 1.000 à 3.000 m, puis l’injection d’un fluide composé d’eau, de sable et de détergents sous pression (600 bars), sont requis pour fracturer la roche et libérer le gaz. Ces opérations auraient déjà causé des contaminations de nappes phréatiques outre-Atlantique, à la suite notamment de fuites d’hydrocarbures le long des tubages. Par ailleurs, entre 2 et 8 % du combustible extrait seraient relâchés dans l’atmosphère au niveau des puits (toujours aux États-Unis). Or, il se compose majoritairement de méthane (CH4), un gaz à effet de serreconsidérablement plus puissant que le CO2.
Les installations de surface doivent reposer sur des sols bétonnés ou goudronnés reliés au réseau routier. Un gazoduc est également requis pour évacuer la production. Au total, chaque exploitation occuperait une surface moyenne de 3,6 ha. Or, les gisements de gaz sont relativement petits. Environ 50 puits seraient nécessaires pour produire autant de combustible qu’un seul puits en mer du Nord ! L’exploitation du gaz de schiste pourrait donc provoquer une fragmentation des paysages. Enfin, un forage nécessite quelque 20 millions de litres d’eau, soit la consommation quotidienned’environ 100.000 habitants ! Cette liste d’éléments à charge n’est pas exhaustive.“
Début 2015, en réaction à l’attentat de Charlie Hebdo, les Éditions du Chêne ont décidé de publier la Déclaration universelle des droits de l’homme en beau livre illustré.
Trente-deux artistes contemporains illustrent les 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l’homme et donnent corps à ce texte fondamental.
Suite aux attentats du 13 novembre, les Éditions du Chêne ont décidé d’en publier une version poche
Les Illustrateurs
Rébecca Dautremer, Christophe Lautrette, Carlos Felipe León, Camille André, Gérald Guerlais, Maël Gourmelen, Lulu d’Ardis, Alexandre Puvilland, Caroline Piochon, Cyrille Bertin, Louis Thomas, Reuno, Sylvain Frécon, Sébastien Mourrain,Marc Boutavant, Kness, Lionel Richerand, Maumont, Luc Desmarchelier, Aline Bureau, Marc Lizano et Carole Trébor, Grégory Blot, Julien Rossire, Yasmine Gateau, Nicolas Bannister, Pascal Valdés, Sébastien Pelon, Nicolas Duffaut,Béatrice Bourloton, Jazzi, Pierre Alary
Senufo : Art et identités en Afrique de l’Ouest – 28 NOVEMBRE 2015 – 6 MARS 2016
Une exposition de Sculpture et de masques Senufo à Montpellier, )a donne des envies de lignes de gazelles et de masques longs, très long, de rafia, de Modigliani et de Picasso …..
ça m’a rappelé un voyage au Burkina Faso, il y a longtemps, longtemps.
(FR) Les Sénoufos constituent une population d’Afrique de l’Ouest, présente au Burkina Faso, dans le sud du Mali et en Côte d’Ivoire.
(EN) The Senufo are an ethnolinguistic group composed of diverse subgroups of Gur-speaking people living in an area spanning from southern Mali and the extreme western corner of Burkina Faso to Katiola in Ivory Coast. One group, theNafana, is found in north-western Ghana.
(EN) Today was the doodle monster day with a groupe of 7 children from 10 to 14 y.o. We sat around a large table and start drawing. I really enjoyed it. It was both quiet and interactive.
*
(FR) C’était le jour du Doodle autour des monstres plutôt gentils. J’ai beaucoup aimé ce moment avec un groupe d’ado et pré-adolescents, suffisamment tranquille pour ouvrir la brèche aux digressions graphiques et assez interactif pour papoter par dessus les lignes.
Certain enfants préfèrent passer deux heures à perfectionner un dessin… d’autres, en revanche, investissent plus en avant l’esprit Doodle et se laissent aller à saisir tout ce qui passe pour en faire des lignes, sauter d’une image mentale a une autre.
Le thème, le matériels, les dessins des autres enfants et ceux du classeur d’inspiration sont autant de stimulis créatifs qui font de ce “Moment Doodle” un spectacle ravissant.
(FR)Le nougat vient d’Orient où les femmes fabriquaient la confiserie avec des amandes, du miel et des épices.
Il apparait en Grèce, puis à Marseille.
Montélimar devint la capitale du nougat lorsque les premiers amandiers importés d’Asie furent plantés à proximité de la ville, par un particulier nommé Olivier de Serre.
Maison Arnaud Soubeyran depuis 1837
Les Carolines
Chaudrons en cuivre !!!
Cuits à la flamme vive, les caramels sont au beurre salé,
fruits secs,
châtaigne,
chocolat,
orange
gingembre,
café!
Une gare totalement reconstituée.
Le train reliait le nord et le sud de la France.
Les voyageurs prenaient alors le temps de descendre pour acheter les fameux nougats
(ENGL) Born in Rodez in 1919, Soulages is also known as “the painter of black,” owing to his interest in the colour “both as a colour and a non-colour. When light is reflected on black, it transforms and transmutes it. It opens a mental field all its own.” He sees light as a work material, striations of the black surface of his paintings enable him to reflect light, allowing the black to come out of darkness and into brightness, thus becoming a luminous colour.
In 2007, the Musée Fabre of Montpellier devoted an entire room to Soulages, presenting his donation to the city. This donation includes twenty paintings dating from 1951 to 2006, among which are major works from the 1960s, two large plus-black works from the 1970s, and several largepolyptychs
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Les débuts de l’outrenoir?
(FR) “En janvier 1979, Soulages en travaillant sur un tableau ajoute, retire du noir pendant des heures. Ne sachant plus quoi faire, il quitte l’atelier, désemparé. Lorsqu’il y revient deux heures plus tard : « Le noir avait tout envahi, à tel point que c’était comme s’il n’existait plus ». Cette expérience marque un tournant dans son travail. La même année, il expose au Centre Georges-Pompidou ses premières peintures monopigmentaires, fondées sur la réflexion de la lumière sur les états de surface du noir, appelé plus tard « outre-noir »“.
” Ce qui est à l’œuvre, c’est la trace du geste non la recherche de forme en tant que signe, et son inscription dans l’espace de la toile ou du support ainsi que la matérialité de la peinture avec ses opacités et ses transparences. “ Ce qui m’intéresse […] ce n’est pas le geste mais son incarnation picturale […] je ne comprends rien à la calligraphie, je ne suis pas un peintre gestuel “
Pierre Soulages en entretien avec Bernard Ceysson, 1976
(ENGL) Author, Bernard Friot, will for ever be deeply rooted in our daughter’s childhood and,on the same occasion, our parenthood. He has written hilarious picture books tale. We love his poems and “histoires pressées”.
(FR) Bernard Friot sera pour toujours enraciné dans leur enfance et notre ‘parentalité’. On adore ses poèmes et ses ‘histoires pressées’!
Allez, une pour la route /come on, one story for the road!
POLI
“Moi, je suis poli. Mais ce n’est pas ma faute. Je suis trop timide. Alors, quand une grande personne me parle, je sais tout juste dire : « Bonjour, madame. Merci beaucoup. S’il vous plaît. Oui, monsieur … L’autre jour , maman m’a dit : « va porter ce pot de confiture à Mme Dulong-Debreuil. Mais dépêche-toi et , surtout, si elle t’invite à rentrer, dis-lui que tu n’as pas le temps. » Je suis donc allé chez Mme Dulong-Debreuil. Elle habite une vieille maison entourée d’un jardin à l’abandon, une vraie jungle. J’ai réussi tant bien que mal à me frayer un chemin et j’a frappé à la porte. -Oh bonjour, mon trésor, a dit Mme Dulong-Debreuil en m’ouvrant la porte. Comme c’est gentil de rendre visite à une vieille dame esseulée ! -Bonjour, madame, ai-je répondu poliment. Maman vous envoie… -Mais entre donc, mon trésor, m’a interrompu Mme Delong-Debreuil. Ne reste pas planté là, tu vas prendre froid. Je n’ai pas osé dire non, évidemment, et j’ai suivi Mme Delong-Debreuil dans son salon. D’un geste de la main, elle m’a désigné un vieux fauteuil défoncé. Poliment, je me suis assis. Catastrophe ! J’ai cru que je disparaissais dans une cuvette de W-C ! J’ai réussi in extremis à me rattraper aux accoudoirs. -Tu es bien installé, mon trésor ? M’a demandé Mme Delong-Debreuil de sa voix de crécelle. -Oui, madame, ai-je répondu poliment. Ensuite, j’ai senti une chose répugnante le long de ma jambe. -Ca ne te gêne pas ; mon trésor, si Pouffi s’installe sur tes genoux ? m’a demandé Mme Delong-Debreuil. -Non, madame, ai-je répondu poliment. Et Pouffi, après avoir escaladé ma jambe droite, s’est installé confortablement sur mes genoux. Il s’est même amusé à me chatouiller le nez avec sa langue fourchue. En plus, on ne s’imagine pas, mais un boa constrictor, ça pèse rudement lourd. Mme Delong-Debreuil m’a laissé deux minutes tout seul avec Pouffi, puis elle est revenue avec un verre à la main -Tiens, mon trésor, a-t-elle dit, je t’ai préparé un verre de jus de pomme. Effectivement ça ressemblait à du jus de pomme, mais ça n’avait pas la même odeur. Et quand j’ai commença à boire, je me suis aperçu que c’était du whisky. Mais bien sûr, je n’ai rien osé dire et j’ai vidé mon verre en faisant d’atroces grimaces, tellement ça me brûlait l’estomac. Ensuite, je me suis senti tout bizarre.. Et quand Mme Dulong-Debreuil m’a tendu la boîte à cigares, j’ai donné un coup de pied dedans, j’ai lancé son Pouffi par la fenêtre et j’ai dit à cette vieille sorcière : -Madame Delong-Debreuil, vous êtes une ….. Mais non, je ne peux pas le répéter. Je n’ose pas…. Je suis trop poli !”
Une année à passer en poésie – Pour découvrir des langages multiples, de nombreux textes, pour entrer dans un rythme, une musique, un espace, pour expérimenter aussi : essayer, oser, manipuler, inventer, imiter, rafistoler…pour aider le “(presque) poète” à affirmer sa voix.
(FR) Pas de scrupules à faire encore un peu de publicité !
At”La panacée” , the Contemporary Cultural Centre in Montpellier, we saw the exhibition “Anatomies of the Automaton“.
(ENGL) “Presented in the walls of what was one of the most prestigious universities of medicine, the exhibition takes as its point of departure the analogy of the human body and the machine to explore fantasies of artificial life. Between fascination and terror, this ambivalent figure highlights the mechanical side of humans as much as it reveals the paradoxical humanity of technical objects. Forty works of art have been placed side by side with documents and objects from the collections of the University of Montpellier: fragmented bodies, cyborg prostheses, anthropomorphic machines...”
(FR) Jusqu’au 28 février, la Ville de Montpellier présente à La Panacée une exposition originale : Anatomie de l’automate prend pour point de départ l’analogie du corps humain et de la machine pour explorer les imaginaires de la vie artificielle…. entre robots, vieux ouvrages médicaux venant de l’Université de Montpellier et œuvres d’art.
Une quarantaine d’œuvres d’art contemporain sont mises en regard de documents et objets des collections de l’Université de Montpellier : corps fragmentés, prothèses cyborgs, machines anthropomorphes… université de Montpelier
Anatomie de l’automate’ ne flirte pas avec la science-fiction et n’est pas non plus la relecture du mythe de Frankenstein. Cette exposition valorise, « à travers une trentaine d’œuvres dont la plus ancienne date de 1 886 et la plus récente est en cours d’achèvement, l’histoire de la médecine à Montpellier ». Montpelier Méditerranée métropole
leave your comment 🙂
Cedric
Next to the Panacée entrance we saw small bicycles embedded into the wall!!!
(ENGL) Today the Angoulême International Comics Festival is facing calls for boycott after failing to include a single female nominee on their 30 person shortlist – Riad Sattouf, prefers to step aside to let artists like “Rumiko Takahashi, Julie Doucet, Anouk Ricard, Marjane Satrapi, Catherine Meurisse” enter the contest
” Bonjour! J’ai découvert que j’étais dans la liste des nominés au grand prix du festival d’Angoulême de cette année. Cela m’a fait très plaisir ! Mais, il se trouve que cette liste ne comprend que des hommes. Cela me gêne, car il y a beaucoup de grandes artistes qui mériteraient d’y être. Je préfère donc céder ma place à par exemple, Rumiko Takahashi, Julie Doucet, Anouk Ricard, Marjane Satrapi, Catherine Meurisse (je vais pas faire la liste de tous les gens que j’aime bien hein !)… Je demande ainsi à être retiré de cette liste, en espérant toutefois pouvoir la réintégrer le jour où elle sera plus paritaire! Merci! On se voit à Angoulême! Riad “
Pâte à modeler à base de PVC qui durcit a la cuisson
Il existe, nous le découvrons: Le Fimo Classic : plutôt dure, elle est tres efficace pour la sculpture, mais difficilement façonnable pour les petites pièces ou les perles. Le Fimo Soft : plus molle, très pratique pour le modelage des perles et des bijoux. Le Fimo liquide : utile pour des techniques comme le transfert, peut etre utilisée comme colle entre plusieurs pièces. le Fimo Quick Mix : liquide permettant de ramollir la Fimo classic ou soft qui aurait durcit au fil du temps.
La machine à pâte permet de réaliser des plaques unies, en couleurs ou mélangées, d’épaisseur uniforme. On peut régler l’épaisseur grâce à une molette. La pasta machine permet aussi de faire des dégradés et de mélanger ou réchauffer sa pâte Fimo en la passant plusieurs fois dedans.
PETITS TRUCS DE CUISSON COLLECTÉS
– La cuisson ne doit jamais dépasser 130 C durant 30min car durant un chauffage trop intense, la Fimo peut brûler et provoquer des dégagements toxiques.
– Pour les perles ou les petites figurines 20 a 25 min à 110° est amplement suffisant. Il convient d’éteindre le four et d’aérer la pièce. Si l’on cuit trop longtemps ou trop fort, la fimo va foncer, voir bruler A la sortie du four la fimo sera encore souple! Pas d’inquiétude c’est normal, elle durcit en refroidissant…
– La Fimo peut cuire à plusieurs reprises, ce qui permet de coller plusieurs pièces de Fimo ensembles par cuisson. De même, on peut coller de la Fimo à un autre matériau qui supporte la cuisson à 100C, par exemple avec du bois, du métal, du verre, etc…
!!!!! Nous ne savions pas que LE PERÇAGE des perles peut s’effectuer:
Avant cuisson en ayant préalablement passé les perles 10 min au moins au frigo afin de les durcir et ne pas les deformer en perçant / Après cuisson avec une mini perceuse.
Nos perles se sonT donc un peu déformées, améliorations à venir…
J ai décidé de commencer une nouvelle série d’imprimés petit format appelée”sketchbook exploration” où j’ajoute une légère touche photoshop à certaines pages de mon carnets de croquis pour les habiller un peu.
FR: J ai décidé de commencer une nouvelle série d’imprimés petit format appelée”sketchbook exploration” où j’ajoute une légère touche photoshop à certaines pages de mon carnets de croquis pour les habiller un peu.
(ANGL) I add a tiny touch of digital color to some elements of my sketchbook so that it become a roughly edited sketch:a series called “sketchbook exploration“
(FR)J ai décidé de commencer une nouvelle série d’imprimés petit format appelée”sketchbook exploration” où j’ajoute une légère touche photoshop à certaines pages de mon carnets de croquis pour les habiller un peu.
I introduced the doodle to the children as “taking a random line with no specific meaning and develop it into a picture” Øistein Kristiansen.
(FR)
J’ai présenté l’activité du “doodle” aux enfants comme:
“Une errance de la main ou l’on utilise les lignes imprévues. Dessins aléatoires qui se développent sous forme d’obsessions et/ou par digressions, qui sont réunis dans un carnet spécialement conçu à cet effet..
Le doodle book est alors un outil de recherche pour des projets ou des inspirations futures en illustration, dessin, design…etc.
Cest un objet usuel, pratique.C ‘est aussi bel objet en lui même
La composition du doodle book est une inspiration en elle même, la manière dont la page est remplie, équilibrée, colorée…etc. donne son caractère à l’objet.
“Sur la bruyère longue infiniment voici le vent cornant novembre; Sur la bruyère, infiniment, Voici le vent Qui se déchire et se démembre, En souffles lourds, battant les bourgs ; Voici le vent, Le vent sauvage de Novembre“.
“She” is very different from the bull we saw in Saint Remy de Provence last November for the Feria- (Such a beautiful touristic place, by the way!).
We happened to stay there, the week-end the municipality would free Bulls in the streets for the Feria. Since we were on the spot, we had a look at it – Let’s say that was the first and the last time!
On the one hand we could feel very strongly that the all event was very deeply rooted within the local culture. People enjoyed it so much! May be because of the sense of togetherness produced by such a gathering. On the other hand, as a result of this cultural dimension, nobody seems to question the ritual, there was no room for it. The Bulls were obviously suffering, some of them were even crying.
It was not a Corrida, they did not kill the animal, lucky Bull and lucky us! – after his run within the closed street, the animal went up into the truck, and back home.
My cow was not inspired by the Ferria but I, somehow ,connected the two of them – It might be the black color…
My cow is quite relax and busy chatting with a Koï carp.
Elle est très différente des taureaux que nous avons vu à Saint Remi de Provence en Novembre (soit dit en passant c’est un superbe endroit)!
Nous nous trouvions sur place le jour du lâchage des taureaux dans les rues – pourquoi ne pas y jeter un coup d’oeil? – d’autant que l’atmosphère était plutôt à la fête ce jour là.
Ce sera notre première et dernière fois.
D’un côté, on pouvait ressentir que l’événement était très profondément encré dans la culture locale. Les gens s’amusaient. Il y avait une atmosphère de fêtes avec la mise en place des barrières, les affichettes un peu partout dans les rues, la musique espagnole…etc. Une dame à nos côté, nous a expliqué avec enthousiasme et convivialité ce qui allait se passer à la venue des taureaux. L’aspect traditionnel de l’événement réveillait une sorte de joie d’être ensemble dans la répétitions de gestes, de sons et d’odeurs.
D’un autre côté, la dimension rituelle de l’événement semblait prévenir tout questionnement, toute remise en cause. Par exemple, alorsqu’une personne s’inquiétait de la présence de jeunes enfants dans l’espace arène/rue, elle s’estentendu répondre
“Mais non, laisse faire, moi aussi quand j’était petit je faisait ça!”
Les taureaux souffraient (je n’ai pas mis la pire des photos où le taureau dérape pitoyablement sur le goudron), on l’entendait pleurer.
Heureusement pour le taureau, et dans une moindre dimension pour nous, il ne s’agissait pas d’une Corrida. Après son tour de rue, essoufflé de courir derrière des pré-adolescents et des jeunes hommes qui le sollicitaient de tous les cotés, le taureau rentrait dans son camion et “Au suivant!”
Ma vache n’est pas inspirée de cette Feria mais en postant l’image sur le site, je me suis souvenue de ces taureaux aussi noirs que ma vache avec une lueur bien différente dans le regard puisque cette dernière est en conversation animée avec une carpe Koï.
Sometime I like the sketchbook page rough as it is. Other times, I like it with just a tiny touch of Photophop or Illustator. It might become a more accomplished image … or not.
(FR)
Parfois j’aime les pages de mes “sketchbook” brutes. D’autres fois, comme ici, j’aime y ajouter une petite touche de Photoshop ou Illustrator. ça donne un dessin un peu plus aboutis … ou pas.
I like to show my sketchbook to the children from the workshop as well as a ring binder where I collect all kinds of inspirational images I found on the net, mainly on Pinterest.
I found it paramount to practice on my own prior to meeting with the kids, so that I can foresee the troubles kids might experience during the workshop.
Recently, I really fell in love with the work of two amazing artists: Olaf Hajek and Luisa Rivera.
The esthetical emotion I felt when facing their Work met my new desire to include more natural elements in my drawing, precisely more tropical nature (for some unknown reasons).
The connection between the botanical elements and the body within this two artist’s artwork deeply moved to me.
As, I started to practice, and filled my sketchbook with those winding and imperial stems, inspired by the charisma of orchids, enjoying the dynamic shapes of roots and flower bulbs…
I am still standing at the doodle stage – hope to reach the mix media process soon – get a hand from “photoshop” and “illustrator” 😉
I also felt that, connected with people, those natural elements would be a magnificent way to express the emotions of the characters I would draw and particularly things that happen to the body such as happy feelings as well as illness which can overtake it in various proportions. I will post about it soon.
L’émotion esthétique que j ai ressenti face à leur travail a rejoint mon envie d’inclure d’avantages d’éléments botaniques dans mes dessins, des éléments tropicaux plus précisément.
Dans le travail de ces deux artistes, la connection entre les éléments naturels et le corps m’a beaucoup ému. J’ai ainsi commencé à remplir mes carnets avec ces sinueuses et impériales tiges, inspirée par le charisme des orchidées, les racines volantes et les bulbes floraux !
J’en suis, pour l’heure, au stade du gribouillage libre – papier/crayons – j’espère passer à l étape suivante bientôt, un peu de “Photoshop” par ci, un peu “Illustrateur” par là…
J’ai aussi beaucoup aimé, chez ces deux artistes, l’association “nature tropicale” et “corps”; une manière puissante d’exprimer les emotions des personnage et plus particulièrement toutes ces choses qui se passent dans le corps, ces emotions heureuses mais aussi ces maladies qui peuvent éventuellement l’envahir dans des proportions diverses. Je posterai à ce sujet bientôt.
Doodle workshop project outlines / Contours du projet de l’atelier Doodle
(ENGL)
This “doodle book” Workshop is about Learning with the children how to make, step by step, a doodle-book – create, with them, a practical and esthetic base for further creations (cards, posters, books…) or not – most fo the time not – a doodle may remain a doodle, beautiful as it is!
Lisa Congdon doodling manifesto, that you can find on her web site inspired and helped me to organise the workshop: I relied on it as a guideline (I selected and summarised a few points that sound paramount and add my own points as well) to outline the workshop.
I love Lisa Congdon‘s work because I can feel the complexity, the work and experience behind the most simple lines she draws. I love her sens of color and the way she elegantly fills the surface she works on. I have been advertising her work to everyone who showed a little interest to the doodle activity!!! Her graphic universe gives such a good insight of what the doodle world could contain.
(FR)
L’Atelier consiste à apprendre à réaliser un cahier de “croquis”, de recherches d’idées et de lignes, à créer avec les enfants une base pratique et esthétique pour des réalisations futures (livres, “flyers”, posters, cartes…) ou le plus souvent, pour le “doodle” lui même, tel qu’il est, suffisant à l’inspiration qu’il renferme!
Le Manifeste du Doodle de Lisa Congdon m’a guidé dans ma préparation de l’atelier. J’en ai fait une traduction globale et très simplifiée pour le rendre accessible aux enfants et en faire une présentation orale, rapide en début d’atelier.
La complexité et l’experience se pressentent derrière les lignes les plus épurées du travail de Lisa Congdon. Son sens le la couleur et sa manière de couvrir les surfaces sur lesquelles elle travaille sont si plaisants à observer. Je vante son travail auprès de chaque personne qui s’intéresse quelque peu aux “Doodles” car il donne un très bel exemple de ce que l’univers du doodle promet.
Voici la présentation de l’activité doodle inspiré dudit manifeste
(malgré l’emploie de l’impératif, il s’agit de lignes directrices, rien d’exhaustif ou de contraignant bien sûr!)
EN DOODLE IL N’Y A PAS DE LOIS – SE SENTIR LIBRE DE DESSINER COMME ON LE RESSENT – LAISSER GLISSSER SON CRAYON- ESSAYER DES FORMES NOUVELLES…
AYEZ UN STYLO ET DU PAPIER N’IMPORTE OÙ VOUS ALLEZ. ON NE SAIT JAMAIS QUAND L’INSPIRATION OU L’OCCASION VA SURVENIR…
PRENEZ LE TEMPS DE FAIRE DES DOODLE LE PLUS SOUVENT POSSIBLE, C’EST UNE MANIERE DE LIBERER SON POTENTIEL CREATIF…
PENSEZTOUT SOUS FORMES DE LIGNES ET DE CERCLES. VOUS N’AVEZ PAS BESOINS DE SAVOIR DESSINER…PENSE VOS IMAGES MENTALES SOUS FORME DE LIGNES…
VOUS ETES LE PATRON DE VOTRE ART. UN “DOODLE BOOK” EST UN ESPACE PRIVE
LES LOIS DE L’IMPERFECTION: L’IDEE EST QUE CE SONT LES IMPREFECTIONS QUI FONT LA BEAUTÉ. EN “DOODLE” LES CHOSES BANCALE SONT COOL
LES “DOODLES” C’EST DE L’ART POINT FINAL! BEAUCOUP DE COMPOSITIONS ABSTRAITES, DE MOTIFS REPETITIF (PATTERNS)COMMENCENT DANS UN DOODLE BOOK.TOUT CE QUI EST DANS UN CARNET DOODLE NE SE TRANSFORME PAS EN REALISATION ARTISTIQUE ACHEVÉE MAIS EN EST UNE INSPIRATION POTENTIELLE.
LE NOIR ET BLANC SONT DE BELLES COULEURS. LES POINTES FINES NOIRES SONT SOUVENT LE MATERIEL FAVORIS DES “DOODLERS” – ENCOURAGEMENT À LA SIMPLICITÉ UTILISER UNE SEULE COULEUR ( MEME SI CE N EST PAS NOIR).
QUAND VOUS DESSINEZ EN NOIR ET BLANC VOUS TROUVEREZ UNE GRANDE BEAUTE DANS LA MONOTONIE
LES ESPACES NEGATIFS SONT IMPORTANTS.PRETTEZ ATTENTION A VOTRE COMPOSITION, A L ESPACE QUI ENTOURE VOS LIGNES: UNE COMPOSITION EST FAITE D ESPACES NEGATIFS ET POSITIS QUI INTERRAGISSENT
FAIRE DES CHOSES “PAS BELLES” FAIT PARTIE DE L EXPERIENCE. … NE PAS JETER LES ERREURS . PARFOIS UNE DOODLE APPARAIT “MOCHE” JUSQU’À CE QU’ON Y AJOUTE DE LA COULEUR PAR EXEMPLE… ET IL SE TRANSFORME EN DOODLE SYMPA, QUI A TOUTE SA PLACE DANS VOTRE CARNET DOODLE OU CARNET DE RECHERCHE!!!
TINKERLAB for mini maker: “Get Started: The TinkerSketch Challenge”
Tinkersketch on instagram: “Rachelle Doorley – The Experimental Sketchbook Challenge. Put a dash of creative in your life with five minutes a day. hashtag:#tinkersketch
The theme of the year at “L’Ecole Des Buis” school is JAPAN.
I have to say, it is a great source of inspiration for me! I conduct collage and drawing workshops. After the workshop end, I can not stop exploring that universe further on, in my notebook. My favorites ones are the KOÏ and DRAGONS as well as the wonderful minimalistic design of the everyday objects . There is plenty of them in my ceramic mic mic board on Pinterest.
Ce fut une merveilleuse source d’inspiration pour moi! J’ai régulièrement animé des ateliers de collage et de dessin. Après chaque atelier, je ne pouvais m’empêcher de continuer de jouer avec les formes des carpes KOï et des dragons serpents ainsi que le design minimaliste des objets usuels dont la culture japonaise est riche – Allez faire un tour sur Pinterestdans mon tableau “japanese tonality”, vous y trouverez des trésors d’inspiration…
Jardiner, comme un choix de vie qui tombe sous le sens, à cette heure, à cet âge, à cet endroit…
Il est assez étrange de prendre des légumes en photo quand on y pense – Et pourtant! – Sur Instagram, ce sont les clichés les plus “liké” (Oooh le vilain mot!). Quoi qu’il en soit, à cette heure, à cette âge et à cet endroit, nous redoublons le Bio. Pas BoBo du tout, ce serait plutôt, dans l’esprit, à rattacher à des bouts d’enfance, à la vie de PP Joseph.
Maintenant je vais être un peu plus personnelle (avec une mésaventure que je partage malheureusement avec un nombre croissant de personnes 🙁 )
Il y a un an de cela, une cellule folle est venue se loger dans mon sein droit. Comme beaucoup, dans cette épreuve, j’ai lu le livre de David Servan Schreiber: “Anti cancer“. Si je ne devais retenir qu’une chose de son son expérience aussi fascinante que dramatique, ce serait ce soucis de modifier ce qu’il appelle “Le Terrain”. Ce terrain propre à chacun recouvre des manières de manger, de bouger, de se reposer…etc. car c’est sur celui-ci que la cellule est devenue folle, il faut donc le modifier pour que ça ne (re-) commence pas et pour vivre mieux en général. Malade ou pas, j’encourage sa lecture, d’autant qu’elle n’est pas, comme on pourrait s’y attendre, anxiogène. Le récit de son expérience et des recherches qu’il a conduites sont résolument tournés vers la vie, promouvant des actes simples du quotidien pour fortifier son système immunitaire. Il souligne en effet la composante auto-immune de nombreuses maladies, ainsi que la haute importance pour l’immunité des facteurs suivants : réapprendre à respirer (un air pur), transpirer, faire du sport, des diètes régulières, bref se détoxiquer. Le jardin participe un peu de tout cela :-).
Last April we went back to Pardes-Hana for vacation. Girls went to their former school for a week, therefore I had a little time to work on this site from my ipad. We stayed at friends, I enjoyed working from there and visiting the coffee places I used to go. So Weird to be in a place we know so well, feeling at home and yet it is not home anymore…
(FR)
dans les cafés de Pardes-Hana, le temps des vacances. Les filles visitant leur ancienne école, je pouvais travailler un peu sur ce nouveau site comme j’en avais l’habitude lorsque nous y habitions. …l’impression d’être à la maison mais plus tout à fait. Des détails avaient changés.
The building of the Shrine of the Book houses / the Dead Sea Scrolls/ consists of a white dome over a building located two-thirds below the ground. The dome is reflected in a pool of water that surrounds it. Across from the white dome is a black basalt wall. The colors and shapes of the building are based on the imagery of the Scroll of the War of the Sons of Light Against the Sons of Darkness, whereas the white dome symbolizes the Sons of Light and the black wall symbolizes the Sons of Darkness. The interior of the shrine was designed to depict the environment in which the scrolls were found. The entire structure was designed to resemble a pot in which the scrolls were found. (wikipedia)
The Model of Jerusalem in the Second Temple Period, reconstructs the topography and architectural character of the city as it was prior to its destruction by the Romans in 66 CE, and provides historical context to the Shrine’s presentation of the Dead Sea Scrolls…
We came the day of the destruction of this amazing art installation!!! so we could not enter the bamboo Forest or climb upward through it and view Jerusalem from above the Art Garden. however, just watching it was a delight!
“The concept of Big Bambú has nothing to do with bamboo; it represents the invisible architecture of life and living things“: 10,000 bamboo poles, 80,000 meters of climbing rope, 25 rock climbers, 7 weeks, 350 hours, and not a single architectural sketch. American artists Mike and Doug Starn were invited to use the Museum’s Art Garden to create Big Bambú – a 17-meter high installation built entirely of bamboo. The artists chose to name their Jerusalem installation 5,000 Arms to Hold You.
Big Bambú grew and developed over time as a living organism, embodying the tension between order and chaos, and reflecting the constantly changing realities of nature, social constructs, and culture.
Indiana’s iconic work “LOVE” (Ahava in Hebrew) was first created for a Christmas card for the Museum of Modern Art in 1964 and in 1973 was selected for a United States postage stamp, the first of their regular series of “Love” stamps. Sculptural versions of the image have been installed at numerous American and international locations. In 1977 he created a Hebrew version using Cor-ten steel for the Israel Museum (wikipedia).
TheBilly RoseArt Garden features modern and abstract sculptures. It Looks like children like the realistic noses and hears better !
Love thisAnish Kapoorsculpture, “Turning The World Upside Down”. Its made of polished stainless steel, stands 5 meters high and reflects an inverted image of the museum and the surrounding hills, a likely reference to the city’s duality of celestial and earthly, holy and profane”
The installation of Inversion (2008), by American artist Roxy Paine – Rising 42-feet tall and hand-constructed out of over 7,000 metal plate, pipe, and rod stainless steel elements, Inversion was the first of Paine’s sculptures from his Dendroid series in which the dendritic form appears upside down, all of its weight resting on the smallest and finest limbs.
Paine has said of Inversion: “It could be read as being emblematic of, and a monument to, how much we have altered the natural world. It could also be read as a meditation on humanity’s need to distill every entity into its component parts and then restructure them.” Paine’s long interest in the juxtaposition of nature and industry has brought form to an extensive body of work.
The children drew a few elements from an envelop ( animal, place character, onomatopeia) – They wrote a short story based on those words. Then, with the aid of a few comics techniques brought as examples, they drew (comic style) about it.
(FR)
Les enfants ont écrit une histoire en s’appuyant sur quelques éléments piochés dans une enveloppe (animal, lieu, onomatopée, caractère) puis, ils l’ont mise en images au format BD.
Pour les onomatopées, j’avais trouvé des traductions en écriture japonaise sur le net – invérifiables, bien sûr, en raison de ma méconnaissance totale du japonais, c’était juste pour créer un contexte et une atmosphère…au risque d’écrire n’importe quoi…
How fascinating are the Dragons! In particular this Japanese ones. They might be dangerous but they are not exactly hostiles creatures like our european fire breathing dragons. After I conducted a collage workshop about dragons I felt like exploring further those reptilian lines, just the fun of the doodle. I creates a few prints based on it.
(FR)
Les dragons japonais sont de fascinantes créatures. Bien qu’associés aux forces de la Nature, elles sont dangereuses certes, mais pas vraiment hostiles. Elles ne montrent pas le caractère violent des dragons occidentaux Bref, ces dragons là se laissent dessiner complaisamment. Après avoir animé un atelier collage sur les dragons, j ai eu envie d’explore les lignes de ces reptiles plus en avant, pour mon plaisir personnel de griffonnage. J’en ai fait des cartes et des posters.
Il est le caractère principal de l ‘histoire de Yael Altuvia. Une très belle histoire qu’elle racontait à ses neveux quand ils étaient petits. J’ai commencé ce projet d’illustration il y a de cela quelques années. Pour des raisons de changement de pays, d’une “petite”parenthèse médicale (vie est belle maintenant!), le projet est resté en suspend sur sa fin, à trois pages de sa fin exactement. Je souhaite intensément le terminer. Sans doute aurais-je envie de changer des choses car le temps a passé, l’illustratrice a changée aussi… Pourvu que Yael ne fasse pas comme moi, qu’elle souhaite, elle aussi, changer l’histoire! Dans ce cas, nous serions partis pour quelques années supplémentaires d’élaboration. Luno pourrait alors éventuellement être un vieux Berger ou reconverti dans la “high Tech”.
C’est un projet particulier, Yael est une amie, elle n’a jamais inscrit le livre dans le temps réel, seul lui importe, au bout du compte, que l ‘histoire trouve sa place dans les images et vice-versa.
Luno vient un peu du moyen orient car il y est né, dans la tête de son auteur tout au moins. La majeur partie des illustrations ont été réalisées autour de Pardes-hana/Karkour( nord de Tel Avis). Pour autant en terme d’illustrations, si le cadre traduit ça et là les influences de sa naissance, j’ai voulu en accord avec Yael, que Luno soit de partout et de nulle part. Cela se traduit par des éléments de décor, des paysages plus ou moins réalistes empruntants tant à l’Europe, l’orient extrême ou moyen….espérons que chacun s’y sente chez soit.
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He is the main character of Yael Altuvia’s story. A beautiful story she used to read to her nephews when they were little. For various reasons (moving countries and medical interludes… eveything is fine by now) the project was delayed. It remained blocked at three page from the end.
I am very much willing to achieve it by now. I might change some elements of the illustrations because time passed by and the illustrator also went through a few substantial transformations. Let’s hope Yael won’t do the same as me with the text, if so, we might be forced to delay the book for a few more years. Luno might be, by then, a grown up guy who quit being a shepherd for a high tech career or something similar
It is a special project. Yael is a friend. She was never interested in dead lines (I am sure she’d like it to be achieved by now but not at any conditions). It is paramount for her that the story would fit into the images and vice-versa.
To some extend, Luno comes from a middle east background because he was born there, in his author’s mind at least. Also, the main part of the illustrations were made in Pardes-Hana/Karkour (north from Tel Aviv) which inevitably did influence the drawings. However, although there are elements coming from Yael and I immediate surrounding, when we got started with this project, it was important for us that Luno would be coming from about nowhere … or everywhere. The book landscape is made of mixt elements from both easten and westen world. Hopefully everybody would feel at home within the pages.
The Japanese dragon collages we created, with the children, during the workshop at the “école des buis”school made me feel like creating my own digital version of it.
(FR)
Les dragons japonais créés avec les enfants de l’atelier de l’Ecole des Buis m’ont donné envie de faire une version digitale de l’animal.
The children instantly hooked up on the dragon idea. The dragon is such a powerful image. Especially,the Japanese one. He is friendlier, thiner, lighter than his european cousins. Wingless, he’s got a snake body, tiger feet with eagle nails, camel’s head with dear or gazelle horns. His eyes are similar to the hare and his ears come from the bull, his neck has a lion mane. The children drew their inspiration from various images (from mu magic classeur!) collected on the net. Some of them chose to draw but most of them went for “COLLAGE” and started a collective production of colorful paper scales.
(FR)
Les enfant furent immédiatement séduits par le caractère de ce dragon. Le dragon japonais est plutôt pacifique avec son corps de serpent, ses pattes de tigre à griffes d’aigle. La forme de sa tête est celle d’un dromadaire surmontée d’une paire de cornes de cerf ou d’antilope. les yeux peuvent être celui du lièvre et les oreilles du taureau, le cou est souvent munie d’une crinière de lion. Les enfants se sont basés sur des images d’inspiration collectées sur le net, certain ont préféré le dessin au collage mais pour la plupart, nous nous sommes lancés dans une production collective d’écailles de papier en forme de franges ou de petits dômes.
The KOÏ is a fantastic inspirational creature. I dare you to draw only one Koï! When you start getting around their magic shapes and colors you just can’t stop drawing them. No wonder they are such a famous decorative pattern throughout the asian world.
After having read together a leaflet I had prepared about the origin, history and estheticism of the KOÏ, the children drew their own KOÏ with Posca pens on black carton sheet. We wrapped them with transparent paper sothat their work is enhanced and ready to become a beautiful personal gift or just a result of the workshop to be kept at reach,
(FR)
La carpe Koï est un sujet fantastique, une source d ‘inspiration infinie. Je défie quiconque de dessiner sa première carpe sans qu’elle ne soit suivie de BEAUCOUP d’autres. Une fois qu’on a approché la vague des moustaches, les petites billes rondes de côté en guise d’yeux, les nageoires plus ou moins voilées, et ces belles taches rouges qui n’ont rien à envier à celles noires ou brunes des vaches des Alpes… on ne peut s’empêcher d’en peupler des pages entières.
Après avoir lu, avec les enfants, le petit livret descriptif de l’histoire, l’origine, la symbolique et l’esthétisme des carpes, nous les avons dessinées au posca sur Canson noir, signé, emballées dans du film transparent. Ainsi les enfants mettent en valeur leur création – Bel objet – Prêt garder ou à offrir 🙂 !
(ENGL) For this workshop, we decided to explore the beautiful minimalistic design of the Japanese ceramics lines.
I showed the children, a collection of inspiring images from my pinterest board called “ceramic mic mic”, where Various teapots and bowls shapes from Japan were lying. That’s what I love with Pinterest. It is like opening a treasure box kept in the attic. It saves hours or even weeks of surfing in search for the right image. You got it …I am a Pinterest fan!
The kids cut, displayed and glued color papers on a double postcard format. As usual we wrapped it in a transparent paper, to keep their work clean and ready to be offered…or kept.
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(FR) J’avais envie d’explorer avec les enfants les merveilleuses lignes du Design minimaliste des poteries japonaises.
Je leur ai présenté une collection d’images thésaurisées dans mon tableau ceramic mic mic sur Pinterest , où l’on trouve des bols et des théières japonaises de toute beauté.
Les enfants ont découpé des papiers multicolors pour les agencer et coller sur un format double carte. Le groupe était formé d’enfants de 6 -7 ans, le découpage fut minutieux donc parfois laborieux. Je recommande pour de tel découpages, un petit détournement d’usage: des petits ciseaux à ongles pointus et courbés.
(ENGL) On March 11th, 2011, Japan was hit by the most powerful earthquake in at least 100 years. A design contest took place through the internet where Various artists created a poster, (which was often based on the red famous sun) in order to sell it at an auction. The money then went to the victims of the Tsunami. Inspired by all the designs we saw at that time, we decided to use the frame of this contest for our workshop and create an “help Japan”poster made of collages.
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(FR) En 2011, une compétition ouverte à tous les amoureux du design fut mise en place sur le net pour venir en aide au sinistrés du Tsunami. Nous nous sommes référés au cadre de cette compétition pour réaliser un poster help Japan par collages.
(ENGL) The children received a basic map I made for them. They browsed through a classeur of Japan related images and all sort of maps showing landforms, roads…etc. and started cutting, arranging and glueing their own shapes. I was lucky enough that only children of “10 plus” turned up. Although I had prepared a sample (which I made at my own pace….), I only realised, during the workshop, that cutting small shape can be a bit tricky and time consuming for children. As a result, it was an intensive and cooperative workshop. Everybody ended up with a beautiful detailed, intuitive, elegant map !!! I still have to post the final result…
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(FR) On a réalisé une carte illustrée en collages. Les enfants ont cherché dans un classeur toutes sortes d’images en lien avec le japon ainsi que des cartes pour situer les reliefs, les voix de communication ou les lieux culturels, cultuels….etc. puis, ils ont découpés leurs propres formes. Pour autant, le but n’était pas forcement d’être le plus précis possible. Disons que nous nous sommes permis quelques libertés géographiques au nom de l’esthétisme et de la facilité.
J’ai eu la chance d’accueillir des enfants de 10 ans et plus. Je ne m’étais pas rendu compte (même en faisant une démo au préalable, á mon rythmes) du côté laborieux des petits découpages. Ce fut coopératif et intensif mais au bout du compte les cartes étaient belles et délicates. Il me reste à poster le résultat final…
From the entrance gate, the team tells us that, contrary to appearances, we are not in a forest – we are rather like tiny middle ants in a gigantic greensward. The scene is set and the magic naturally happens: the bamboo are huge. There is some yellow, green and black ones. Some are “running” and tend to invade the space around, others are standing where they are planted. Behind the bamboos, there is a Zen garden. A pure delight!
Dès l’accueil, on nous explique que “Non, ce n’est pas une forêt! ” – C’est une gigantesque pelouse et nous sommes de petites fourmis entre ces brins géants. Le décor est planté et la magie opère naturellement. Les bambous sont immenses il y en a des jaunes, des noirs, des verts, peu ou très traçant…etc. Derrière les Bambous il y a un jardin Zen. Un Réel enchantement!
When we fist arrive in Ardèche (although we were familiar with the area since I grew up not far from here) one of the most exotic moment was the chestnuts picking: a kind of initiatory moment for people coming from the middle east to the “ardechoise” part of Europe. OK, that’s it, we are done with the biographic and ethnological moment.
Here, it is mainly about colors. This dark brown next to the fresh green, a prefect match. Congratulation to the undergrowth spirit!
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Quand nous sommes arrivés en Ardèche (département voisin de mon enfance, de fait, nouveauté relative), le moment le plus exotique fut la cueillette des châtaignes. Un peu comme un marqueur du passage de l’orient à l’Europe “ardechoise”! Bon voila pour l’instant biographique “ethnologisé”.
Le sujet ici c’est d’abord les couleurs. Ce vert et ce marron. Une réussite totale ! Bonne pioche de l’esprit des sous bois !
The Calissons are a traditional French candy consisting of a smooth, pale yellow, homogeneous paste of candied fruit (especially melons and oranges) and ground almonds topped with a thin layer of royal icing. Calissons have a texture not unlike that of marzipan, but with a fruitier, distinctly melon-like flavor. Calissons are often almond-shaped and are typically about two inches in length. they are traditionally associated with the town of Aix-en-Provence, France; consequently, most of the world supply of calissons are still made in the Provence region”- Have a look at this sweets manufacture from the musée du nougat !
(FR) Je n’avais jamais vu un moule à Calisson. Celui ci vient du musée du nougat de Montélimar
Nous avons expérimenté combien la vannerie demande un savoir faire singulier, une régularité dans la pression sur l’osier, une dextérité. C’est une matière incroyablement agréable à travailler!!!
I joined the Christmass sale at the “Ecole des buis”. I love to prepare, to organise and wrap things, but for the selling part I can do with a little help of super Z !
Vente de Noël à “l’école des Buis”. J’adore préparer, arranger, emballer les objets, pour la vente, l’aide de super Z est la bien venue!
Randa Ardecsa has a project to construct a gallic walled village from the fifth century. They offer artisanal workshop around the subject of the gallo-roman period. They also aim at giving the public an insight of the protohistoric periods in Ardèche; Interesting neighbour
(FR)
Randa Ardecsa a un projet de construction d’un hameau fortifié gaulois du Ve siècle avant J.C. et d’ateliers d’artisanat de la période gallo-romaine et de faire découvrir au public les différentes périodes de la Protohistoire et de l’Histoire de l’Ardèche de manière pédagogique et ludique. Sympa comme voisins!
(ENGL) A present for our daughter fifth birthday – the story is not so relevant here, mainly inside family stories relative to a enthusiastic little girl interest…
“IECH” means yeah, Wow !!!!
(FR) Un cadeau pour les 5 ans de notre fille – L’histoire n’a pas grand intérêt ici en dehors de la principale concernée.
I took part in a little illustration contest (Badulina 2) in which I had no chance since my graphic universe was very far from the expected style, a kind of “hippie”, cool style. Anyway, it was nice to participate. The image then transformed into the “Time to move” poster. Later on, Gipsy found a suitable place in this small “thoughtful Gipsy” poster.
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J’ai participé à un petit concours (de circonstances) pour illustrer une fameuse fiction “Badulina” tome 2. Je n’avais aucune chance de l’emporter car le style du tome 1 du livre était très loin de mon univers graphique. Quoi qu’il en soit, c’était une belle expérience. L‘image en question a donné plus tard le poster “time to move” dont Gipsy a disparu pour se réinstaller plus tard dans un univers plus minimaliste qui lui va mieux au teint, dans ce petit “Gypsie est pensive”poster.
(ENGL) Every year it happens, as we can say it became a tradition at Home
(FR) Ça se passe chaque ann2e, on peut parler de tradition alors!
(FR)
Recette d’Orange confites
Des oranges – du sucre en poudre (= poids des écorces) – de l’eau
Brossez et lavez vos oranges.
Passez la lame d’un couteau tout autour de l’orange pour en retirer l’écorce.
Coupez l’écorce en lamelles plus ou moins larges, comme vous le souhaitez (pour faire des orangettes mieux vaut que les lamelles ne soient pas trop fines, la manipulation en sera plus facile) puis plongez-les dans une casserole d’eau froide. Portez à ébullition, coupez le feu, égouttez.
Répétez l’opération 3 fois (recouvrez de nouveau d’eau froide, portez à ébullition, égouttez et rebelote…) de manière à retirer l’amertume des écorces.
Une fois vos trois ébullitions faites, pesez vos écorces, mettez-les dans une casserole et recouvrez-les de leur poids en sucre.
Versez de l’eau froide à hauteur, placez sur feu très doux et laissez confire tout doucement…
Au bout d’une trentaine de minutes vos écorces sont devenu (un peu) translucides. Coupez le feu et laissez-les refroidir dans le sirop.
Déposez-les sur une grille pour les faire sécher.
Vous pouvez si vous le souhaitez les enrober de sucre… Ou de chocolat fondu !
Large oranges, 1/4 inch of top and bottom cut off – 4 cups sugar, divided – 3 cups water
Cut peel on each orange into 4 vertical segments. Remove each segment (including white pith) in 1 piece. Cut into 1/4-inch-wide strips. Cook in large pot of boiling water 15 minutes; drain, rinse, and drain again.Bring 3 cups sugar and 3 cups water to boil in medium saucepan over medium heat,
Stirring to dissolve sugar. Add peel. Return to boil. Reduce heat; simmer until peel is very soft, about 45 minutes. Drain.
Toss peel and 1 cup sugar on rimmed baking sheet, separating strips. Lift peel from sugar; transfer to sheet of foil. Let stand until coating is dry, 1 to 2 days. DO AHEAD: Wrap and freeze up to 2 months.
(ENGL) My mini reproduced illustration is placed on a locket coated with cold enamel which create a smooth, hard, translucent resin lens/dome. Unlike traditional vitreous enamel, cold enamel do not required firing – the finish work is attractive and resilient as traditional enamel. Notice: When placed resin bubbles might come out. I get most of then out but sometime one (maximum 2 – otherwise I do dot sell the item) still sneak out after the top of the resin is hardened.
The joyful imperfection of handmade stuff!!
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(FR) Je place mes mini illustrations reproduites sur un médaillon. Je les recouvre d’une fine couche de colle pour puzzles afin que l’”émail à froid” que j’applique par la suite ne traverse pas le papier. L’émaillage à froid nécessite deux composants: une résine époxy modifiée et un durcisseur. J’obtiens ainsi une matière semblable à un vernis qui durcit et recouvre le médaillon d’une couche brillante. L’émail à froid est sans solvant et résiste aux grattages.
Quand je versel’email liquide sur l’image, de nombreuses petites billes d’air apparaisse, j’élimine la plupart d’entre elles à l’aide d un cure dent , cependant il se peut au il en reste quelques-unes .
Sometimes, in the desert, there is flood – The water comes and goes. A river appears in no time and disappears about as quickly, leaving us with the best textures ever in the sand.
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Nous avons eu la chance d’assister à une innondation saisonière dans le désert Un bruit sourd gronde dans la nuit, mieux vaut s éloigner, gravir une colline et attendre que le spectacle commence, l’eau arrive en trombe,une rivière s’installe là ou quelques minutes auparavant n’étaient que roche et sable. L’eau se retire en l’espace de quelques jours, juste le temps de se baigner dans des lacs de boue et nous laisse avec les plus belles textures qui soient sur le sable.
(ENG) I took part in a little illustration contest (Badulina 2) in which I had no chance since my graphic universe was very far from the expected style, a kind of “hippie”, cool style. Anyway, it was nice to participate. The image then transformed into the “Time to move” poster. The extract I was given was about a guy waiting for so long for a women to turn up, in central park (I should find the actual text…)
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(FR) J’ai participé à un petit concours (de circonstances) pour illustrer une fameuse fiction “Badulina” tome 2. Je n’avais aucune chance de l’emporter car le style du tome 1 du livre était très loin de mon univers graphique. Quoi qu’il en soit, c’était une belle expérience. L‘image en question a donné plus tard le poster “time to move”. Le texte qui nous avait été confié parlait d’un personnage qui attendait longtemps qu’une femme arrive (Il faudrait que je retrouve le texte exact…)
(ANGL) A poster I made for my daughter as she was repeatedly watching “le soldat rose” musical DVD
(FR) un petit poster que j’avais fait pour ma fille lorsque elle regardait en boucle le DVD du Soldat rose, conte musical composé par Louis Chedid
Le Soldat rose est un conte musical composé par Louis Chedid, écrit par Pierre-Dominique Burgaud, créé en 2006 et illustré par Cyril Houplain, créateur de l’univers visuel de -M-.
(ENGL) In the late Winter or early Spring when there is nice rains we’re liable to get a great year for a beautiful bloom in the desert… Desert flora adapts to the extremes of heat and aridity by using both physical and behavioral mechanisms, much like desert animals.
(ENGL) This was a research on paper when exploring the identify of a pediatric children ward. At the end of it we went to a completely different direction, something closer from a logo shape ( lien)
(FR) Ceci est une recherche papier sur l’identité graphique du service de cancérologie pédiatrique de l’hôpital Hadassa de Jérusalem. Finalement nous sommes partis vers une toute autre direction, plus proche d un logo ( Lien)
(FR) cette couverture du catalogue du musée de Tel aviv est une de mes premieres images, réalisée juste après avoir décidé de faire des illustrations. J’avais peint, découpé et fait mes premières armes avec Photoshop. J’ai surtout découvert l’art de la conversation utile avec le client (et je suis tombée alors dans tous les pièges 🙂 )
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(EN) This was one of my first job when I decided to make illustrations, I started with painted and cut subjects – scanned them and play with them. I was new to photoshop but It was a great joy of achieving this cover. I also discovered, at that time, the art of negotiating with clients (I fell into all the usual traps 🙂 )
(ENGL) My mini professionally reproduced illustrations are placed on a locket and coated with cold enamel which create a smooth, hard, resistant, translucent resin – Unlike traditional vitreous enamel, cold enamel do not required firing – the finish work is attractive and resilient as traditional enamel – When placed resin bubbles might come out. I get most of them out but sometime one or two still sneak out after the top of the resin is hardened. The joyful imperfection of handmade stuff!!
(FR) Je dispose sur un médaillon mes illustrations réduites et reproduites. Je les recouvres d’émaille à froid pour créer une résine résistante comme du verre après séchage. J’élimine les billes d’air dans la mesure du possible. Il arrive qu’il en reste une ou deux sur la surface solidifiée. Les joies des objets fait main
(ENGL) This print was my contribution to the exhibition about Greek mythology, organised by theIsrael association of illustrators (אגודת המאיירים) (“the Trojan horse affair / Ulysses (Odysseus) is still laughing about it”)