Jane Morris (The Blue Silk Dress) – a painting by Dante Gabriel Rossetti of his lover. Illustration: Dante Gabriel Rossetti
Jane Morris, pre-Raphaelite face of the Morris company brand, was essential to the creation and success of her husband’s decorative arts firm, Morris & Co
” One of the first decorations that William Morris made was a daisy-patterned wall hanging for Red House, which has since cemented his reputation as a design pioneer. “Jane later tells her daughter May, in a letter, that she chose the fabrics for that. And she and Morris sat down together, worked out what pattern was possible and then they stitched it together ” the guardian
Jane became Rossetti’s model and muse, featuring in hundreds of his pictures, defining the Pre-Raphaelite ‘look’. He challenged Victorian conceptions of ideal femininity by formulating an unconventional, ‘aesthetic’ type of beauty characterized by a:
-columnar neck – thick waves of hair – well-defined brows – large expressive eyes- sensuous and long finger – massive limbs and large throat – exaggerated lips and eyes counterbalanced by a sense of remoteness
Did Jane Morris’s and Dante Gabriel Rossetti’s affair have an influence on the Arts and Crafts Movement?
Je viens de comprendre que dans la boutique #spoonflower que j’ai mise en place cet été* il est intéressant de télécharger des couleurs unies pour permettre la composition de patchworks avec l’option #fillayard ou assortir et alterner motifs et couleurs unies des produits #homedecor. Ce fut l’occasion d’un petit brainstorming visuel, une mini “réflexion intuitive” sur les couleurs que l’on utilise, soumises à ces influences qui échappent à la raison et à la justification.
Souvent je regarde les palettes d’artistes très loins des miennes. Je les trouve fantastiques. Pourquoi alors suis-je incapable de les instiller dans mes motifs? Elles m’échappent. Je peux juste les admirer chez les autres.. Ma fille me dit souvent d’adoucir la vibrance de mes couleurs pour jouer avec le Hue/saturation. J’en vois la nécessité…et je retombe dans mes gammes aussitôt. #ccommeça : surement le résultat d’une interaction complexe agissant en arrière-plan de la conscience. Le fait de les afficher, de les faire coexister, ici par motif, permet de les sortir un peu de leur énigme.
* ces petits projets “vite faits” qui s’emparent de l’été entier… simplement à télécharger des dossiers ! 🙂
This summer I put together this spoon flower boutique.
I am very pleased because I ordered samples. The fabric range is large and beautiful and the prints iS of very high quality, I will show you on this blog soon 🙂
On m’a donne des racines d’agapanthes. Elles étaient toutes agglomérées, inséparables. J’ai du les couper à la pioche, Je me demandais si je ne les avais pas tué. Il semble que non.
En faire un pattern?
Certainement,
Vivace originaire d’Afrique du Sud. Le nom Agapanthus vient du grec ancien “agapē” (αγάπη) signifiant “amour” et “anthos” (άνθος) signifiant “fleur”.
Ou sont les agapanthes en peinture?
Les Nymphéas et les Agapanthes – C Monet
Coups de pinceau impressionnistes et des jeux de lumière
Les peintures les plus emblématiques d agapanthes sont celles de Claude Monet. Elles figurent dans plusieurs de ses toiles de la série des Nymphéas. Elles apparaissent comme des éléments floraux en arrière-plan ou en bordure des bassins de nymphéas.
Célèbre pour ses peintures de nymphéas Claude Monet a également inclus des agapanthes dans certaines de ses œuvres.
Cone-shaped flowers blooms that narrow evenly from the bottom to the apex of the flower to form a cone-shaped appearance .Many perennials develop cone-shaped blossoms during the spring and summer months. Typically, these flowers die out in the winter months and then come back to life in spring.
Le Quartier Blankenese, de seulement 13 000 habitants situé en banlieu de hambourg, au bord de l’Elbe, où tout est bien vert, comparé au cœur de la ville.
A 25 minutes de transport en commun du centre ville – c’est un ancien village de pêcheurs (maisons anciennes, reconnaissables à leur toit de chaume) dont les premières traces datent du 11ème siècle où les les riches marchands au XIXe siècle ont construit leur résidences de villégiature.
on a ainsi un Melange de maisonnettes et villas (les plus nombreuses) à flanc de colline avec un réseau d’escaliers et de ruelles en pente, l’atmosphère est tranquille et détendue avec une vue splendide sur l’Elbe avec ses immenses porte conteneurs.
J’ai imaginé tres rapidement des tickets d’entrée avec des photos des fleurs du jardin botanique de Hambourg.
Je ne savais pas trop à quoi attendre de ce week end à Hambourg dont mon amie Nathalie parlait depuis des années et qui s’est réalisé ce mois de Mai. Ce fut une très belle surprise. Au-delà du vaste et calme jardin botanique traversé un matin, la ville est extraordinaire .. les canaux, les comptoirs . J’en parlerai dans un prochain post. si du temps se libère 🙂
J’y ai cherché des idées de motifs. dans la boite à idées! Les fleurs violettes sont on sketch en cours ( ail d’ornement) pour un futur pattern … avec l aide de l’acolyte plantnet
Dans le jardin botanique il y a plein de rhododendrons géants… sans doute parce qu’ils sont capable de résister à des hivers rigoureux, aiment la mi-ombre et les rayons pas trop chauds.
Des fougère , de l’ail d’ornement, des sceaux de Salomon à la silhouette arquée…
Before starting any new pattern design, I like to explore my flowers and leaves mood. I am going for simplified realistic shapes or making my own imaginary mix? here used ny graphic exploration of Morning Glory lines. (in portfolio)
Un filtre rawpixel m’a donné envie de piocher des images par ci par là – Pour qu’elles disent autre chose que leur rendu en isolation.
ici c’est juste une juxtaposition de photos sans cohérence de lieu et de temps – des photos de familles, des dessins, des images publiques posées aléatoirement: quelles images mentales, quelles idées, quels mots surgissent d’un tas de photos mis à plat.
Apres coup, ce post m a rappelé quelque chose de pas encore lu ” Les gens dans l enveloppe ” d Isabelle Monin. Je vais le lire dans la foulée.
“Les filles dans les années 70, elles s’appellent soit Isabelle, soit Laurence soit Stephanie”
I.Monin
“Est ce qu on les connais, les gens dans l’enveloppe ou est ce que l’on ne connait que l’enveloppe des gens?”
F. Bunsnel ( a grande librairie)
C’est fou comme deux phrases ou deux images juxtaposées sans intention, par d’ autres, nous donnent des envie de découvrir du sens à la spatule et aux pinceaux. Non pas du vrai mais du vraisemblable, non pas de l’avéré mais du possible.
« ..d’autres textes sont présents en lui à des niveaux variables, sous des formes plus ou moins reconnaissables : les textes de la culture antérieure et ceux de la culture environnante ; tout texte est un tissu nouveau de citations révolues. » Déjà Montaigne : « Nous ne faisons que nous entregloser. » (Essais, III, xiii)
Je pense aussi à ces voix que l’on entend et qu’on identifie en moins d’une seconde, qui nous sont plus proches que celles de nos vies quotidiennes, Robert Badinter , Simone Veil, Kamel Daoud et Romain Gary …
… et dans la même veine, pourquoi la mort de Paul Auster nous attriste à ce point. Pourquoi ce qui ressemble à une forme de manque, d’une présence/absence d’un inconnu?
Clotilde Hesme – “Couper les virages paroles” – Alex Beaupain
Cette année, alors que je cherchais des cours de Qi Gong ou de Yoga, dans les faits, je me suis mise (en hobby light) au modelage avec un beau petit groupe de passionnées et j’en suis très contente. Ça fait un bien fou de voir et penser volumes et … rencontrer de la terre plus ou moins chamottée.
… et peut etre que ça me donne envie de re-considerer le corps dans ses representations, dessiner en simplifiant les traits … ceci entre 2 motifs fleuris. ici, j’ai mélangé les deux..
A key figure in the Arts & Crafts Movement, Morris championed a principle of handmade production that didn’t chime with the Victorian era’s focus on industrial ‘progress’.
William Morris prefers sentiments to sentimentality, natural simplicity to artificial profusion.
Critical of the industrial era, he does not object to the machine themselves but to their use by some to produce profit through the exploitation of other. He views art as an indicator of the health of the nation
W.Morris makes no difference between makers and thrive strives for equality and good design. However, because of his method of hand printing, his products only made it possible for the wealthy to buy his service
They based their work on a set of principle that where largely influenced by the social circumstances and victorian society and culture. this group became a force that will change the way people view and value the decorative art and its creators.
They create a new design trend: architecture, interior design, gardening, fashion
Moriss’s design is iconic and shape the art and craft movement as we perceived it today
William Morris’s Chrysanthemum pattern (1877). Original from The Smithsonian Institution. Digitally enhanced by rawpixel.William Morris’s Windrush (191725). Original public domain image from The Art Institute Chicago. Digitally enhanced by rawpixel.
W.M relation to time is showing within his work:
The past is not dead. It is living in us and will be alive in the future which we are now helping to make.
W.M has no affinity with purely abstract pattern. He reject simple replication he seek a sens of hidden depth
Blue marigold illustration wall art print and poster design remix from original artwork by William Morris.William Morris’s Wild Tulip (1884) famous artwork. Original from The Birmingham Museum. Digitally enhanced by rawpixel.
principle of art & craft movement
Principle 1
Design should be created in context to the environment not for its own existence or for admiration only. he creates pattern with an intention and purpose (create pattern that will work well on specific product)
INTENTION AND PURPOSE ARE PARAMOUNT !
Principle 2
Design should first be created out of function after that is achieved ornament and decor an be added in Morris work there was never redondance or unnecessary details
START WITH THE FUNCTION !
Principle 3
Design should be true to purpose and its material, honest in how it is created. It shouldn’t imitate or look like something.
This is why the art & craft style was created in a two dimensional matter with simplified and stylised animal, plants motifs.
it should not try to look real but only to borrow the beauty of the nature and use it as a manner that complement the interior
stylise the motif to suits the suppose !
Principle 4
Use nature as your source of inspiration.
There are no abstract and non figurative design
All art & craft designer are inspired by nature with motifs of: – Foliage – Flowers – Animals – Fruits
Not to try to depict nature realistically but in a stylised way !
Principle 5
The designer should be involve in the whole process: from design to making… this mean learning and practicing every craft behind his product (design drawing, embroidery, waving, dying, printing…)
GET GOOD AT THE CRAFT AND DESIGN !
Try different technics and medias for creating pattern !
Chrysanthemum flower pattern ornament background
William Morris and J.H Dearl’s work (image in public domain)
William Morris and J.H Dearl’s work (images in public domain)
William Morris and J.H Dearl’s work images in public domain)
William Morris’s (1834-1896) famous Jasmine pattern artwork. Original from The Birmingham Museum. Digitally enhanced by rawpixel.
(images in public domain)
Blue pattern wallpaper, William Morris marigold desktop backgroundWilliam Morris’s Watercolour, woven fabric design: Anemone (1876) famous artwork. Original from The Birmingham Museum. Digitally enhanced by rawpixel.William Morris’ Windrush iPhone wallpaper, green botanical pattern background, remixed by rawpixel
(images in public domain)
William Morris & co seamless patterns – images in public domain
William Morris’s Cray (18841917). Original public domain image from The Art Institute Chicago. Digitally enhanced by rawpixel.
William Morris Hunt – Wallace Black,1896
Portrait of Jane Morris (Mrs. William Morris) by John Robert Parsons
More:
Original public domain image from Getty MuseumPortrait of Jane Morris (Mrs. William Morris) by John Robert Parsons
More:
Original public domain image from Getty Museum
Portrait of Jane Morris (Mrs. William Morris) by John Robert Parsons
Portrait of Jane Morris (Mrs. William Morris) by John Robert Parsons
Avant de commencer à construire un pattern j’apprécie d’explorer un theme floral, de me questionner en croquis sur la manière dont les feuilles varient d’une espèce à l’autre, comment représenter et/ou transformer ces variations . Comment les feuilles se présentent d’une espèce à l’autre: la forme des leurs fleurs, de leur feuilles (dentée, crénelée, lobée, incisée..etc), leurs perspectives imaginées… Ça me permet de trouver mes propres lignes, de me les approprier par répétition. A ce stade je ne me projette pas sur les futurs agencements du motif . Lorsque le moment de construire la répétition du motif arrive le design des fleurs est deja pensé. il reste à le positionner sans penser aux formes des fleurs
Parfois je me dis que je gagnerai du temps à trouver intuitivement les formes du motif à répéter en le réalisant, d un seul geste mais le processus par étape est satisfaisant. Il permet travailler les lignes plus en conscience et inclue un travail d’observation pour éventuellement s’en éloigner.
My pattern design very humbly take their inspiration from the atmosphere of the infinite beauty of William Morris & co. , or let’s say W.Moriss universe is my favorite graphic meditation and esthetic emotion
Within his bold two dimensional pattern Morris crafted a visceral response to the curves and waves of nature
I love the the way he reject simple replication of the past but capture its spirit, and seek the sense of depth and light:
How ever original a man may be he can not afford to disregard the work of art that have been produced in time past when design was flourishing, he is bound to study old exemples but he is also bound to supplement that by a careful study of nature because if he does not he will certainly fall into a sort of cut and dried conventional method of designing
William Morris artist craftman pioneer by R.Ormisyon & N.M Wells
Mock up hommage à William! ( I realise I dysothographied his name on the mock up)
Before designing new pattern tiles, I took this habit of making time for exploring color sets I might not have chosen if relying only on my taste or intuition. So I had a look at my favorite pattern designer palettes.
it is good exercice for self challenging our mental color scheme.
Est ce qu’on est encore capable de digérer toutes les images, toutes les données qui nous entourent?
Est- il possible de ne pas se perdre dans le processus des images générées par AI?
Ma première réaction face à l’afflux d’images générées par l’IA fut de rejeter en bloc l’aspect esthétique lisse et fumé (j ‘y voyais à priori un manque de grain ou de pixels :-). Puis, voyant quelques illustrateurs et artistes que j’apprécie beaucoup s’y essayer et par le même mouvement se construire une opinion sur l’ expérience et le rendu des images, je m’ y suis essayé, en menant une petite exploration sous forme de hobby.
J’utilise DALL.E, via Bing Image Creator, le créateur d’images AI gratuit proposé par Microsoft. DALL-E 3 est entraînée pour générer des images à partir de descriptions textuelles. Le système peut placer les mots fournis dans un ensemble d’intégration texte-image, ce qui permet de concevoir des images, des plus simples aux plus extrêmes. Pour ce faire, il suffit de saisir une ligne de commande appelée prompt, en langage naturel.
Un prompt désigne ainsi instruction, que l’on envoie à un algorithme d’intelligence artificielle (IA) spécialisée dans la génération ’l’image.
Où est le sens de l’image?
Sans se lancer dans de grands débats philosophiques. L’IA pose des questions éthique et de propriété intellectuelle.
Si une image générée par un programme semble belle, pourquoi ne pas la considérer comme de l’art, hors tout contexte ?
Peut-être parce que cette image ne naît pas d’une idée ou d’une vision née dans l’ esprit et la culture d’un artiste ? elle ne constitue pas une réponse à des questionnement spécifiques passant par un processus d’expérimentation de différentes techniques
A prompte égal, l’image n’est pas transformée par la singularité et l’ humanité de l’artiste. Elle ne donne pas de vision singulière, elle n’a pas naturellement de personnalité, de culture, de style, de technique acquise au cours d’ une vie, d’une formation supérieure spécifique.
La part des databases?
l’IA passe directement de la database à la réalisation de l’ image ( art?)
Le bot ne dispose pas de quelque chose qui ressemblerait à l’expérience humaine . Il ne distingue pas la l’usage ou la fonction des choses ou des êtres vivants d’où les monstruosités occasionnelles, les yeux mal placés, les ciseaux inutilisables, les pieds de chaises ondulés ou disloqués…
Si elle est nourrie au préalable du travail humain, elle imite tel ou tel style, en l’occurrence plus ou moins bien, or, l’inspiration, ce n’est pas copier, ni imiter et encore moins plagier.
Il y a une forme d’instabilité de l’ IA par rapport à l’artiste qui peut créer plusieurs fois la même image. L’ IA évoluant constamment en analysant les données à un haut niveau d’abstraction, et chaque mise à niveau de l’ outil change les choses. Un prompt ne donne pas deux fois la même image sur l’ instant même et à plus forte raison dans le temps.
Est-ce que c’est toujours mon art?
Les compagnies d’intelligence artificielle arguent souvent que les logiciels “apprennent”. or en réalité ils utilisent les datas des bases de données d’œuvres existantes et ces œuvres ne sont pas nécessairement libres de droits.
Quid des droits d’auteur?
Qui a la propriété intellectuelle d’une image synthétisée par l’ IA dont le prompt est commandé par “ dans le style de“ ?
Vincent Mahé, illustrateur freelance, plante la situation suivante et s’interroge:
“imaginons un artiste IA qui rédige un prompt en demandant à Dall-E d’illustrer un article de presse dans le style de tel artiste et qui, ensuite, vend l’image au journal comme sienne. C’est problématique … si le prompt ne mentionne aucun nom mais décrit simplement un style, mais qu’ensuite un artiste se reconnaît comme plagié, que faire ? La ligne est très fine et ça ressemble à un enfer juridique… Le plagiat est parfois assez difficile à prouver légalement entre humains, alors avec Midjourney…»
L’IA change-t-elle la perception /définition de l’art et de l artiste?
Certains considèrent que l’intelligence artificielle doit nous amener à redéfinir complètement la perception que nous avons de l’Art. Par son biais, la création serait finalement réduite au seul concept d’imagination, l’ordinateur nous permettant de supprimer la phase de création pure. En se basant sur ce principe, la valeur de l’œuvre ne reposerait donc plus sur la virtuosité stylistique et technique de l’exécution, mais bien sur la seule créativité de l’artiste. De nombreuses tâches autrefois dévolues aux illustrateurs deviendraient accessibles à des personnes ne disposant pas forcément de compétences en dessin mais qui, en revanche, ont appris à maîtriser l’art du « prompt », c’est-à-dire la capacité à produire des instructions envoyées à la machine pour lui permettre de créer une image de toutes pièces.
Je reprends ici l’ approche de Vincent Mahé que je trouve pertinente et utile. Il ne voit pas le métier d’illustrateur disparaître. Les illustrateurs viserait “une hybridation créative à différents degrés »
Ils pourraient devenir des “bricoleurs”,“petits génies du prompt IA qui réussieraient à intégrer Mid Journey dans leur processus créatif.
A côté il resterait:
– d’une part Les artisans, ceux qu’on viendra chercher pour le côté organique de leur art, estampillé, fait par un humain.
– d’autre part ceux qui produisaient un art que la machine reproduit à la perfection, à destination de consommateurs d’images peu regardant sur le créateur, IA ou humain”, qu’il nomme “les perdants”
Spécificité de la l’artiste et le prompt comme création
Les systèmes ne peuvent pas juger de ce qui nous touche ou ce qui nous laisse froid, ils ne peuvent pas non plus comparer et dire ça me satisfait pour le moment ou “je ne suis pas encore satisfait de ça” ou “à retravailler”. Le résultat est dépendant de nos directives
C’est un fait, L’IA est là. Elle crée selon les prompts, des images incroyables en quelques secondes. La création de ces images prendrait en moyenne des jours, voire des mois, à un être humain.
Entre l’engagement humain et l’automatisation de l’IA peut proposer des idées créatives perspicaces
La plupart des illustrateurs n’envisageait pas l’IA comme un générateur d’images prêtes à être utilisées telles quelles, mais bien comme une simple source d’inspiration.
Plus qu’une menace, les professionnels créatifs peuvent voir IA davantage comme un outil complémentaire et inspirationnel, découvreur de perspectives.
Ces images ne vont pas remplacer leurs créations personnels sur papier et tablettes
D’un côté, ils craignent logiquement des pertes d’emploi, de l’autre, de l’autre ils constatent que l’ IA peut aussi simplifier le travail au moment de la conception, ce qui laisse plus de temps ensuite pour embellir ce qu’a déjà produit l’intelligence artificielle. soit lA vue comme un accélérateur de processus préliminaire de création
Certains illustrateurs l’utilisent d’ailleurs déjà à cette fin, s’appuyant sur ce puissant algorithme pour chercher des idées et explorer de nouvelles pistes créatives.
Le prompt en lui même
A partir de là, on se concentre sur le prompt . L’ artiste devient concepteur et créateur de du prompte qui génère l’ image
Pour faire un bon prompt. Il nous faut faire preuve d’imagination et fournir un maximum de matière à l’intelligence artificielle. Plus la description sera précise et détaillée, meilleur sera le résultat. Il faut ajouter des mots-clés dans le texte pour que l’algorithme ait à disposition tout ce qui nous intéresse.
Il y a des possibilités d’obtenir des rendus spectaculaires, en donnant , par exemple, des instructions sur l’éclairage, le style, l’angle de vue. En ajustant la couleur ou l’ambiance. En jouant sur le zoom ou la composition..
« Il n’est pas facile de savoir si les images que vous avez codées, générées par l IA sont les vôtres.Il y a toujours un peu de soi même dans le prompt et en tant que tel, je comprends que les rédacteurs qui ne veulent pas partager leurs prompt” DD
“it isn’t easy to know if the images you coded and the AI rendered are yours.
There’s always a bit of yourself in the prompt, and as such I understand prompters who don’t want to share their prompts”
J’aime tellement les illustrations de Katie Scott !
Elles sont très connues. Vous les avez au moins croisées. Magnifique travail de precision et d’harmonie, texturé juste comme il faut. Son univers est une sorte de cabinet de curiosités botanique. Herbier géant ordonné et sauvage à la fois.
“Autodidacte, Katie n’a jamais étudié la botanique. Ses premiers dessins botaniques étaient des plantes nées de son imagination qu’elle traduisait sur papier. Cela lui a permis d’asseoir son style, ce qui l’a ensuite amenée à travailler aux côtés de botanistes sur des illustrations plus précises”
Honeysuckle is a fascinating subject for graphic design and art in general, providing endless possibilities for creating visually engaging and meaningful works.
Honeysuckle plants are climbers and often have long, entwining vines that create complex and dynamic shapes. These twisting and turning vines can form intricate patterns that are visually captivating.The way the vines wrap around structures or other plants can create interesting visual compositions and a sense of movement.
The leaves of honeysuckle are typically arranged in opposite pairs along the stems. This regular pattern can create a pleasing and harmonious visual rhythm.The leaves themselves are often simple and oval-shaped, providing a contrasting backdrop to the more complex flowers and vines.
A force parcourir les livres de patterns tels que : William Morris , artist craftsman Pioneer , j avais plein de chèvrefeuilles parmi mes images mentales. Il fallait que ça sorte en motif. Voila!
Aucun intérêt à le faire mais c’ est un excellent bouquin, un bon équilibre entre contexte géographico-historique et collections des patterns des plus illustres aux moins familiers. On se rend aussi compte que dans la firme Morris, Marshall, Faulkner & Co, la company est importante à découvrir … J’en parlerai un de ces jours…
Le genre de bouquin vers lequel on revient très souvent: un livre de table de salon ou de table de chevet. II passe peu de temps sur des étagères
Sorry for the quality of the video I will show you the Luno 30-40 cm mini posters in a more optimized way later on. in real life, the paper is just perfectly textured, catching the light just as it should … not that obvious on this video 🙁 i made it very quicly with an old phone when we presented Luno to a book publisher abroad, a while ago.
I always thought that Luno has something i associate with a Japanese style: not in term of his direct characters but more in terme of atmosphere smooth textures and some kind of poetic landscape…
Please, have a look in the library here , and here, or there
At the very begining I transformed a “tree of life” tile design non repeat pattern) into a full drop repeat pattern
Then I intended to use the same pattern swatch structure to create an other pattern design. I wanted to create one more bushy motif with branches rather than thin flowers. I thought it would be a way to make an other pattern following the same tracks of a previous one. As a matter of fact I encountered lots of unexpected difficulties on the way: It was not that easy to make it even with the imbricated leaves and fruits. I might as well have started it from scratch. Eventually it worked out so all is well ! 🙂 .
I guess i learned a lesson : the structure of the repeat is one thing but the style of the flowers and leave make the identity and fluidity of the pattern even more strongly. It was not a short cut at all
Des gravures de mode du XIXe siècle (datées de 1866 😳) . À l’oeil nu on devine une gravure reproduite (très bien reproduite, belles ombres en hachures) et des couleurs qui semblent ajoutées .
J’ai lu que la production de gravures pour une revue nécessitait souvent le travail – d’un artiste pour le dessin et – d’un graveur pour l’impression. Les revues populaires étaient en mesure d’embaucher les meilleurs illustrateurs du moment. Certaines gravures sont en noir et blanc tandis que d’autres, de grande qualité, ont été coloriées à la main après leur impression.
J’ai aussi lu que jusque en 1898 le coloriage des gravures se faisaient à la main et que par la suite, c”est une machine qui apposait la couleur selon la technique picturale du pochoir: la peinture était appliquée couleur par couleur, à travers des plaques métalliques découpées (c’est peut être le cas pour celles-ci.)
Le truc un peu foufou c’est que le monsieur me les a vendues pour 50 centimes pièce. n’est-ce pas? 😳
Quand je les ai vues sur place, je me suis dit que j allais les scanner et faire papoter les dames de féminisme… un jour
Une amie artiste, pleine de ressource a commenté mon post instagram et m’a permis d’apprendre des trucs – Vive instagram 🙂 !
Dans la bibliothèque du MAD, j ai “trouvé” ces deux petits livres bijoux.
Le format, le papier, la présentation des combinaisons de couleurs tout est juste parfait
Adaptés de volumes publiés initialement entre 1933 et 1937, ces dictionnaires de combinaisons de couleurs ont été mis au point à l’époque par le peintre japonais SANZO Wada [1883-1967], lequel contribua notamment à créer la Japan Standard Color Association (devenue Color Research Institute).
“DICTIONARY OF COLOR COMBINATIONS” vol. 1 et 2
Le premier volume présente 348 associations de couleurs différentes, comme autant de propositions et de réflexions sur les possibilités offertes. Divisé en 3 sections qui réparties selon le nombre de couleurs associées – 2 puis 3 et enfin 4 – le livre dispose en dernière partie d’un index colorimétrique qui permette de l’utiliser comme un véritable outil. Ainsi l’on peut se laisser aller à feuilleter les pages en guise d’inspiration, ou bien décider de repérer et travailler à partir d’une couleur précise dont on consultera ensuite les différentes planches où elle figure.
Le deuxième volume reprend la même formule mais en multipliant encore davantage les combinaisons (jusqu’à 7 couleurs associées ensemble), et en divisant l’ouvrage par domaines de travail : kimono, accessoires, tapis, book design, poterie etc.
I had tried to diversify pattern color palette. It appears that taking the decision to change colors spectrum is not enough for it to happen. Habits are hard to break. I tend to naturally and unconsciously come back to the same set of colors… over saturated so I want to bring more muted colors. Therefore I looked into some of my favorite pattern designers palette that i mixed with mine to get a steady and different stock of colors. I never worked that way … Iam usually very intuitive in my process but I feel like trying that method. Let’s see how it goes.
Color palette gathered from pattern designer’s work I love
Mix of colors between my patterns palette and designer palette I like the work
Ce verre épais transpercé de lumière donnent des envies de recueillement même laïque! ..
Des bouts de surréalismes et de tradition juive, ses bestiaires et ses personnages qui volent dans les airs … célèbres et célèbrent
Chagall disait : “je suis bleu”
“Chagall commence à travailler sur le Message Biblique au début des années cinquante, d’abord pour rendre vie à la chapelle du Calvaire, à Vence, où il vit entre 1949 et 1966. Avec l’avancement du travail, il préfère détacher l’ensemble d’une religion particulière et décide finalement de l’offrir à l’Etat français en 1966. Le cycle comprend les douze tableaux illustrant la Genèse et l’Exode, les deux premiers livres de la Bible, et un ensemble de cinq peintures évoquant Le Cantique des Cantiques“
” Pour moi, un vitrail représente la cloison transparente entre mon cœur et le cœur du monde. Le vitrail est exaltant, il lui faut de la gravité, de la passion. Il doit vivre à travers la lumière perçue.” Marc Chagall
M. Chagall a collaboré avec un maitre verrier de Reims…A partir de commandes. Il réinvente des scenes bibliques en y re-intégrant des éléments de tradition juive:
Interview -Chagall et le vitrail – Hope Radio – Musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes
ET LES HUILES, SI BELLES ET SI GRANDES
17 grands tableaux intitulée Message biblique, plus grande collection publique d’œuvres de Chagall + collection temporaire
Mes photos sont de qualité tres tres moyenne mais l’idée et le souvenir y sont …
LA CRATION DE L’HOMME 1956- 1958 – HUILE SUR TOILE
ADAM ET EVE CHASSÉS DU PARADIS 1961 HUILE SUR TOILE
Ce hors-série, publiée à l’occasion de l’exposition présentée au musée des arts décoratifs à Paris, revient sur les influences des arts de l’Islam sur les productions de bijoux et d’objets précieux de la grande maison de joaillerie Cartier, du début du XXe siècle à nos jours.
Les dessins préparatoires de bijoux exposés à côté de leur réalisation précieuse étaient émouvants de par leurs lignes, leur matières et la convocation perceptible des savoir-faire d’artisans/artistes.
A la sortie du MAD, je me suis dit intérieurement, que que j’avais eu devant moi, le temps de cette visite, la définition, et la mise en forme brute, de l’Inspiration, au meilleur de son processus. Loin, très loin de la copie exacte ou la reproduction approximative. On percevait que ces lignes avaient été observées, admirées, habillées de subjectivités pour être mieux transformés, re-modelées sans jamais que l’hommage à la beauté née d’esprits nourris par la culture persane, ne soit oublié:
Plus tard, en lisant cette édition de “connaissance des arts”, j’ai compris comment un tel résultat a été rendu possible.
Pierre Cartier parcourait le monde avec la curiosité méthodologique d’un anthropologue observant les objets ainsi que les hommes qui les animent et les fabriquent. Il revenait vers ses ateliers parisiens, chargé d’images et d’ objets qu’il confiait librement à ses équipes, soit une sorte de “mood board” avant l’heure. Les artisans/artistes s’en inspiraient et rendaient, anonymement, les croquis de leur nouvelle créations, court circuitant la courses à aux égos pour, sans doute, et filtrant ainsi la quintessence du processus créatif inspiré de cette partie du monde, la Perse, dont le dessin et la réalisation de joaillerie avait/a tant à apprendre.
Ce parcours créatif est perceptible à la visite de l’exposition #cartieretlesartsdelislam.
Bijou en elle même
\
Depuis cette exposition, il y a des patterns dans ma tête:
Quand j’ai vu cette photo quelque part sur le net je ne savais pas de qui il s’agissait. Je me suis dit: tiens un gamin à la “cinema paradiso” avec une si belle posture. En fait c’est Louis Chedid. Je n’ai pas cherché la copie mais je suis partie de ses lignes. Il est devenu Louis, un Louis en plusieurs versions. Ce regard est parfait, entre la calme présence centrée et la vision ouverte.
FR / J’ai essayé (sur mes cartes postales #Luno) un générateur de couleurs au hasard mais il y en a beaucoup à explorer sur le web, ici et là, un peu partout, à explorer… Je pensai que le bleu dominait plus le projet.
ENGL / I tried color palette on my Luno postcards. It is based on the predominant colors in image – 4 art projects, web design or home decor. I only try one generator, there is plenty on the net to explore
I though blue was dominant. It is … but there is plenty of green too !
J’ai trouvé cette photos sur pinterest avec pour seul ‘credit’: “two pals, 1920”. C Tout!
L’idée de travailler a partir de photos est de reprendre les lignes de l’image, l’énergie de la composition et progressivement au fil du dessin, se l’approprier sans trop y penser.
ici C’était un peu comme ‘croquer’ la connivence entre ces deux ‘guys’
image finale faite avec procreate en utilisant le pinceau : sketching – HB pencil
Au dessus des têtes, une mine d inspiration pour des motifs botaniques :
Au plafond de la salle principale, des panneaux peints illustrant les plantes importantes pour l’Angleterre au 19ème siècle que ce soit pour leur rôle économique (café, coton, tabac), ou horticole (le chêne trouvé dans les campagnes anglaises ou encore les citronniers ou les arbres fruitiers trouvés eux dans les colonies anglaises).
Hintze Hall (museum built between 1873 and 1880) is the largest public gallery in the Museum. A blue whale skeleton is suspended from the ceiling as a reminder of humanity’s responsibility to protect our planet. It is surrounded by specimens that represent the history of our solar system and life on Earth.
Exposition co-produite par le Musée des Arts Décoratifs, Paris et le Dallas Museum of Art, avec la collaboration exceptionnelle du musée du Louvre et le soutien de la Maison Cartier.
… “montre les influences des arts de l’Islam sur la production de bijoux et d’objets précieux de la Maison de haute joaillerie, du début du XXe siècle à nos jours. Plus de 500 pièces – bijoux et objets de la Maison Cartier, chefs-d’œuvre de l’Art islamique, dessins, livres, photographies et documents d’archives – retracent ainsi l’origine de cet intérêt pour les motifs orientaux. “
Au rez de chaussée, on a vu des pieces dessinées en toute précision pour cette exposition, les ‘sur’ et les structuraux ‘sous’ vêtements de bal, depuis le 18 eme siècle, la guerres mondiale, la grande dépression, jusque dans les années 80. ou comment le bal, depuis ses origines européennes jusque dans les soirees d Hollywood constitue un billet d entré dans un certain monde
A l étage “The Modern Ball: Israeli Couture“, donne un aperçu de l industrie israélienne de la haute couture et de sa reflexion sur une société aux singularités cuturelles plus ou moins ouvertes sur l’extérieur, toutes concernées par l’habit de bal et participant d une réflexion philosophico-artistique rendue visible par cette exposition. Point de vue captivant. En cette période de covid, le fond et la forme furent bienvenues …
La partie sur les souliers de vair/vert m’a moins saisie: des chaussures transparentes imprimées en 3D. Mon intérêt décrocheur fut plus une histoire de timing qu’autre chose, me semble-t-il.
En ce qui concerne “les gateaux /chapeaux” –“The Whipping Room and the Mad Hatter,” -je n’ai pas du comprendre le propos… des dessert, comme un rite de passage des grands évènements… On ne pouvait pas ne pas penser à “Alice “, c’est certain. Il s”agissait de vrais desserts sculptés à la main! sur des chapeau et/ou en forme de chapeaux… avec 1000 heures de vie … si si si ! je suis passée à côté, là aussi. les sculptures de macarons: pas mon truc.
(Quelques articles (svt en anglais) sur l’exposition en fin de post)
(FR)
Le Musée du Design de Holon est le premier musée consacré au design en Israël. Le bâtiment du musée a été conçu et dessiné par l’architecte et designer industriel israélien Ron Arad en collaboration avec l’architecte Bruno Asa.
“When I started to work on it, people asked why it’s so important in our lives. And then escapism became the central thing in our lives all over the world.”
“The first part of the exhibition is dedicated to the history of proms. They developed in the middle ages in Europe, and were closed to the aristocracy and the rich. Through fairy tales, proms became available for everyone to imagine, to dream and to become a part of the escapism,” says Keydar.”
… “To give the Israeli take on the ball, Keydar invited dozens of Israeli designers to participate in the exhibition, among them Sharon Tal of Maskit, Shahar Avnet, Vivi Bellaish and Alon Livne.”
…” a multi-sensory theatrical exhibition of dress and evening wear designs”
“we wanted to go beyond the traditional fashion exhibition presentation and form a new language that allows the visitors to feel as if they are both spectators and participants,” said Maya Dvash,
“120 gowns and 50 accessory pieces are presented with sound, music, scenery, and lighting, creating an immersive space that encourages a dialogue with visitors revolving around Israeli fashion, culture, and society. “
“The Ball” goes beyond the opulent surface of fashion design, and delves into its connection with the community of designers and users. “
Style curates (article /more pictures from the exhibition)
“In a groundbreaking exhibition that draws parallels between fairytales and high fashion, The Museum at FIT presents red hoods, ballgowns, ruby slippers and other fashion finds buried in tall tales written by the Brothers Grimm, Hans Christian Andersen and others.”
Middle east.in list ans analyse the artist participation to the exhibition:
For instance one of (from my point of view) the most impressive creation was “My Jewish Wedding” by Tal Medina”.
She “Uses wallpaper, silk and wool, feathers and synthetic furs. The models participated in a final project in the fashion design department, Shenkar. The project deals with closed communities from the ultra-Orthodox current and examines the tension between culture, faith and conformity, and between independent thought, freedom and individuality. The collection combines wallpaper, silk and wool fabrics identified with the ultra-Orthodox clothing, and feathers and synthetic furs, which are reminiscent of the animal world.”
Les maisons de Tokyo réalisées en aquarelles de Mateusz Urbanowicz? sont magnifiques.
En les regardant j’ai pensé en digressant à toutes les maisons étroites que je connaissais: les si jolies maisons victoriennes mitoyennes de Londres avec leur carré de pelouse en arrière cours, puis les maisons de villages collées aux routes d’Ardèche ou quasi posées sur la nationale 7. J’ai voulu dessiner l’une de ces derrières (sans la route). Pour cela j’ai choisi comme référence une maison rose à Charleston- South Carolina dans un quartier historique aperçue sur un site etsy – Logique n’est-ce pas?
Au départ je l’ai tracée pour poser les aplats de couleurs et par la suite j’ai oublié le modèle pour me concentrer sur le traitement des textures avec une seule “brush” procreate, dans le pack “artistic”: AURORA.
l’appli est facile d’approche. Il suffit d’ouvrir un tuto pour apprendre, comprendre et l’expérimenter. Jamais je ne me suis sentie, sur écran, connectée à mon expérience première du dessin d’enfance. On est au plus proche du dessin sur papier avec tous les avantages et les opportunités des applications numériques.
Il s’agit toujours d’un écran/ipad , ne plus faire passer des heures et des jours face à l’ordinateur est une bonne nouvelle pour moi. Voilà l’opportunité de dessiner sur écran assise en tailleur sur le sol, coincée entre deux coussins ou à l’ ombre d’ un arbre.
Si je devais retenir une seule qualité, une action fétiche de cet outil, ce serait celle de peindre. Les ‘brushes’ du ‘pack’ procreate sont déjà variées et magnifiques (émerveillement quand tu nous tiens!). Il est, de plus, facile de s’en fabriquer ou d’en télécharger d’autres, elles imitent à la perfection les pinceaux et les peintures que l’on connaît.
Ayant, ces dernières années, été occupée (illustrations du livre “Luno, à paraître) avec photoshop, où mes dessins scannés ont eu tendance à disparaître sous les juxtapositions de textures. C’était un choix et une méthode qui me convenaient jusqu’à présent, mais je m’étais, ce faisant, éloignée du geste du crayonné et/ou celui de la peinture. Tout est revenu soudainement, avec cette application: voilà mon émerveillement. je n’avais pas mesuré combien cela m’ avait manqué.
Voici le portrait du marin qui existe en plusieurs versions ( V1 – V2) dont un GIF (autre petite pépite de procreate: l’ ”animation assist” ou possibilité de créer un mouvement avec quelques séquences.
J’ai choisi de faire entrer le petit poisson vert dans l’oreille du monsieur. La tête devient un tunnel… ou le poisson devient une pensée qui passe par la tête 🙂
J’essaie de peindre avec le moins de “layers”possible, pour garder cette effet ” tradition” ;-). Même si , je le reconnais, c est quand meme très pratique, une barbe amovible!
English
Procreate is full of promesses
All you have to do is to open a tutorial to learn, understand and experiment your own way to draw with this great tool. I haven’t felt so connected to my experience of drawing from childhood for a long time. It feels as close as possible to drawing on paper with all the advantages and opportunities of digital applications.