Texture et lignes coupées nettes… Ok On y revient toujours.. soit: “on ne se refait pas” … ou si peu ! Ça m’a rappelé mon travail d’illustration sur @luno_book… À la maison. Ènergétiquement parlant. ^_^ Au depart, j’etais obsédée par la technique, les modes de répétition des motifs – seamless patterns – et puis avec le temps je laisse à nouveau un plus de place à la phase illustration… #rééquilibrage. Je sépare l’illustration et le montage du pattern. … Le résultat peut ainsi surprendre puisque le va et vient entre ces 2 étapes crée de l’impensé au départ. Pour autant j’ai mes mood boards “sous le coude”…. pour ne pas lâcher l’intention première, pour que tout tienne ensemble. Et qu’au bout du compte
I received this book as a present: a holly book fo patterns believers.
A delight for the eyes!
…and a great opportunity to observe how those classical patterns repeat themselves. From my observation, most of them are rectangle half drop repeat and sometimes … full drop.
I studied some of them in details. I will soon, post about it.
“A temple of textiles, the Musée de l’Impression sur Étoffes is a Mecca for fashion designers. And these two volumes are a colourful and ornate exploration of some 900 printed fabrics from four continents housed in its vaunted vaults. Discover four centuries of global fashion heaven in this indispensable tribute to fabric art, craft, and history“
La pivoine est originaire de Chine, où elle est appelée la « fleur du roi » (王花 wáng huā). Elle symbolisait la richesse, la noblesse, et le pouvoir impériale. Lors de l’importation au Japon (via le bouddhisme et les échanges culturels), elle a conservé cette image de fleur luxueuse et prestigieuse, appréciée par l’élite japonaise. Elle s’est parfaitement intégrée dans l’univers esthétique japonais qui valorise le raffinement et l’élégance saisonnière.
Il y aura des routes et des maison … en répétition
Parfois je me sers de ce blog comme lieu d enregistrement, une fonction de pense bête …
pinterest boards inspiration / all lay out for landscape patterns
Mention special d’inspiration pour les motifs ECHINO, créés parle designer Etsuko Furuya,la célèbre marque de motifs textiles inspirés de l’esthétique graphiques colorée japonaise . essentiellement pouy les motifs ” scattered with cluste”
Je ne sais pas encore comment je vais m en approcher mais j aime beaucoup les motifs avec des groupe de fleurs + animaux , effet gravure et fleurs minimalistes.
Parfois je me sers de ce blog comme lieu d enregistrement, une fonction de pense bête …
Pinterest board flower/bird – inspiration / lay out
Réécriture de motifs aux inspirations classiques. Revisiter des references, y insulfler de l’air du temps.
Jouer avec les symbolique des oiseaux(?): puissance, royauté , prestige , prospérité , beauté, rafinement, noblesse
Dans l’Égypte ancienne, les oiseaux étaient associés aux dieux et à l’au-delà. Par exemple, le faucon représentait le dieu Horus, et des motifs d’oiseaux apparaissent sur des tissus funéraires.
En Grèce et Rome antiques : Les textiles grecs et romains comportaient des oiseaux comme des paons (symbole d’immortalité), des colombes (paix et amour), et des aigles (pouvoir et divinité).
En Asie ancienne : En Chine et en Perse, des motifs d’oiseaux tels que le phénix (symbole de renouveau) et la grue (longévité) étaient courants dans les soieries et tapisseries.
Dans les Tapisseries médiévales européennes : Les oiseaux, souvent représentés dans des jardins d’Éden ou dans des scènes de chasse, symbolisent la nature et le divin.
Sur les broderies gothiques, les motifs de paons, d’oiseaux chanteurs et de colombes ornaient les textiles religieux et nobles.
A l’époque de la Renaissance l’influence de l’Orient et des découvertes artistiques redonne aux oiseaux une place importante dans les motifs textiles de la noblesse.
Dans l’Art ottoman et perse, les textiles brodés et les tapis persans comportaient des oiseaux stylisés dans des compositions florales Arts décoratifs européens (XVIIe-XVIIIe siècles) : Avec la mode des chinoiseries,
Au XIXe, siècle ,l’Art Nouveau et le mouvement Arts & Crafts remettent à l’honneur les oiseaux, inspirés par la nature et les estampes japonaises (notamment les motifs d’oiseaux et de fleurs). Et au XXe siècle les designers modernistes comme William Morris ont revisité les motifs d’oiseaux en les stylisant.
Aujourd’hui : Les oiseaux restent un motif central dans le textile (mode, décoration intérieure), évoquant la liberté, la nature et la poésie.
Brain storming
poétique
harmony, balance
Jardin Eden
joyful stylisé
classic art & craft revisité
happy / naif
Heritage oriental (arabesque imbriqué et symmetric)
ornemental
utiliser des elements floraux des thèmes ” jungle” et “foret”
2 collections directions:
Equilibre classique des motifs art & craft + ou – stylisé, + ou – modernisé – texture multicolor
William Morris Cross Stitch Pattern, Bird and Rose
Ses motifs floraux et organiques se marient bien avec différents styles déco, du classique au moderne. Ils apportent une touche sophistiquée et chaleureuse à tout type d’intérieur.
ZOOM SUR LES OTTOMANS …
… qui ont influencé par la Perse, la Chine et les traditions byzantines, a diffusé ses motifs vers l’Europe et le monde islamique. Aujourd’hui, on retrouve ces dessins dans des textiles contemporains inspirés des arts ottomans.
Les oiseaux dans les motifs ottomans ne sont pas simplement décoratifs ; ils transmettent des messages culturels et spirituels :Paon : Symbole de beauté, d’immortalité et du paradis. Il est souvent représenté dans des jardins fleuris, rappelant le jardin d’Eden. Colombe : Associée à la paix et à la pureté, elle apparaît souvent dans des compositions florales raffinées. Faucon et aigle : Symboles de puissance, de royauté et de protection. Ils sont parfois représentés stylisés dans des tapis ou des textiles destinés aux élites. Rossignol : Incarnation de l’amour mystique et de la poésie soufie, souvent montré dans des scènes bucoliques avec des roses.
L’art ottoman est marqué par des compositions très équilibrées, où les oiseaux sont harmonieusement insérés parmi des fleurs et des feuillages stylisés. Les principales fleurs accompagnant ces motifs sont :
Roses : Représentant l’amour divin et la beauté.Tulipes : Symboles de prospérité et de divinité.Œillets et jacinthes : Souvent présents dans les motifs textiles pour leur élégance et leur richesse symbolique.
Les oiseaux sont souvent dessinés avec un style stylisé et symétrique, intégrés dans des compositions florales inspirées du style “Saz” (arabesques végétales avec des tiges courbes) ou du style “Hatayi” (motifs floraux inspirés des fleurs chinoises).
Le décor de style saz est un décor foisonnant, où prédominent de grandes feuilles dentelées (souvent appelées feuilles saz), associées à des fleurs réelles (tulipes, œillets, jacinthes, violettes…) ou imaginaires, épanouies ou en bouton. Peuvent s’y ajouter des motifs chinois : rochers, vagues, nuages tchi.
Parfois je me sers de ce blog comme lieu d enregistrement, une fonction de pense bête …
QUEL MOTIF?
Forêt, Kokama et poètique écologique
Si on explore La forêt “nature animée, impossible de ne pas ‘approcher du travail d’Hayao Miyazaki et de cette étude d’Helene Vial. Un trésor d’atmosphère un de concentré de forêt … pour trouver l esprit de notre collection.
En lisant son travail j ai découverts le mot SOSTALGIE !
Le cinema de Miyazaki est plein de Sostalgie, d’espoir dans la capacité de l’homme (ou certain humains à preserver son OIKOS plutôt que de le supplicier
Helene VIAL
Personnages à part entière, les forêts sont souvent présentées comme des lieux enchantés où les animaux parlent, où des créatures fantastiques résident et où des aventures inattendues se produisent. La forêt devient un personnage à part entière, avec ses propres règles et ses mystères.
La forêt est souvent vue comme un lieu intérieur, un reflet de l’âme, un labyrinthe mental. Elle représente l’inconnu en soi, les peurs, les désirs enfouis, la quête identitaire.
Dans les contes de fées (Le Petit Poucet, Hansel et Gretel), les héros se perdent dans la forêt… pour mieux se trouver.
Dans les contes
Dans l’ensemble, dans les contes pour enfants, la forêt est une métaphore de l’inconnu, où l’enfant est amené à faire preuve de courage, à surmonter ses peurs, et à découvrir un monde parallèle riche en aventures. – Une nature vivante et animée : Les plantes bougent doucement avec le vent, les animaux ont une présence forte et expressive. – Une symbolique forte : La nature est souvent liée à la sagesse, aux esprits ou à des forces mystérieuses qui influencent les héros. – Une esthétique stylisée : Inspiré des arts traditionnels africains, il représente la végétation de manière graphique et colorée.
Chez Charles Perrault, au XVIIe siècle, dans La Belle au bois dormant, repris plus tard par les frères Grimm où, lorsque la princesse s’endort, une haie d’épine se met à pousser autour du château qui devient une forêt quasi impénétrable.
C’est le cas aussi dans Le petit Poucet encore plus inquiétant puisque l’ogre y réside : « Tu vois bien que nous ne pouvons plus nourrir nos enfants…je suis résolu de les mener perdre demain au bois »
“BRAIN STORMING”: ELEMENTS
VRAC
lumière filtrée
silence
féerie
chants d’oiseaux
brume
ombre protectrice
parfum de terre
fougère
canopée feuillue
champignons luisants
plantes grimpantes
COULEURS
vert profond / deep green
Brun doré
pointe de rouge / orange
bleu pale / misty blue
jaune léger
METAPHORE
“…aussi tranquille qu’un lac d hiver”
“le poumon vert du monde”
“des colonnes de lumière”
“La mémoire vivante de la Terre”
“la conscience verte”
forces indomptées de la nature
ANIMAUX
cerf
chevreuil
loup
écureuil
ours
oiseaux
insects
serpents
papillons
…
MYSTHIQUE
fées
fantômes et esprits de la forêt
Dragon?
cerf blanc
chouette magique
loup garou
vouivre
animaux totem
MIYAZAKI…”nature animée” / Repos
espace de transformation
equilibre
coexistence
lieu d’enregistrement (creuset des passions des hommes)
enchanté, fantastique
refuge
repos
vestige
harmonie fragile entre homme/nature
peuple de creature fantastiques
non pas un décors / mais / personnage à part entière (avec conscience et secrets)
zone refuge / connection à soi même (Chihiro)
coexistence plants / animals – zone de conflit où nature reprend ses droits sur l homme (Nausicaa)
luxuriance
carrefour vie / mort – passé / futur – humain / divin
YOKAI (êtres surnaturels issus du folklore japonais . présence mystérieuse à la x inquiétantes et rassurantes ( cf princesse Mononoké… Dieu cerf avec sa forme hybride animal / humain : protège la forêt et ceux qui y vivent
KODAMA ( echo des arbres ) * ou sylvains qui accompagnent les visiteurs – silhouette entre lutin squelette et fantomes – bienveillance, douceur, Totori roi de la foret
caisse de raisonances passionnelles – receptacle – terrain d’évolution
sanctuaire, objet de me2moire
raccourci sa nature, son essence (condensé)
animaux dotés de paroles ( vestige des temps anciens)
inspiration toujours:
Explorons un peu
LES KODAMA ET AUTRES ESPRITS DE LA FORET
chez Hayao Miyazaki
KODAMA
(Sylvains en francais ?)
Un lieu entre le monde des vivants et celui des esprits, des fées, ou des dieux. On y franchit des seuils, on y rencontre l’invisible.
Les Celtes voyaient la forêt comme un sanctuaire naturel où résidaient les dieux, et les arbres avaient une âme, une sagesse ancienne.
Ces petites créatures blanches, aux têtes rondes et mobiles, symbolisent la vitalité et l’harmonie de la forêt. Leur présence indique que la nature est en bonne santé. Ils émettent un cliquetis caractéristique et apparaissent souvent en groupe dans les scènes forestières du film.
* Un Kodama (木霊 ou 木魂) est une créature surnaturelle du folklore japonais, souvent décrite comme un esprit de la forêt ou un esprit des arbres.
Le mot “kodama” signifie littéralement “écho dans les arbres” ou “esprit/arbre résonnant” :木 (ko) = arbre霊 / 魂 (dama) = esprit, âme
Dans les croyances shintoïstes et les légendes japonaises, les kodama habitent certains arbres anciens, sacrés ou mystérieux. Couper un arbre habité par un kodama peut apporter malheur ou malédiction.
On retrouve ce genre de croyance dans l’idée que la nature est vivante et habitée — un thème central dans la spiritualité japonaise.
Dans les légendes, ils sont souvent invisibles ou apparaissent sous une forme humaine, spectrale ou petite créature étrange.
Leur représentation la plus populaire aujourd’hui vient de Hayao Miyazaki, dans son film Princesse Mononoké (1997).
Dans les légendes, ils sont souvent invisibles ou apparaissent sous une forme humaine, spectrale ou petite créature étrange.
Leur représentation la plus populaire aujourd’hui vient de Hayao Miyazaki, dans son film Princesse Mononoké (1997).
Symbolique: – Respect de la nature : couper un arbre, c’est aussi toucher à un esprit – Équilibre et harmonie : la présence des kodama montre que tout va bien dans l’écosystème. – Sagesse ancienne : ils sont liés à des lieux reculés, purs et oubliés des humains modernes.
Kodma = sylvains en français
Le terme “sylvain” est une traduction poétique utilisée dans certaines versions françaises pour désigner les Kodama — notamment dans le doublage du film Princesse Mononoké. Voyons pourquoi :“Sylvain” vient du latin silva, qui signifie forêt. Un esprit des bois ou créature de la forêt (dans la mythologie romaine ou dans la fantasy), Quelque chose de lié à la forêt (comme “paysage sylvestre”).
Le mot japonais qui n’a de traduction littérale parfaite en français, les traducteurs ont choisi “les Sylvains” pour – Rendre l’idée de petits esprits forestiers – Évoquer quelque chose de mystique et ancien – Et s’adresser à un public francophone en utilisant un mot poétique et évocateur.
c’est une adaptation culturelle pour donner aux Kodama une présence familière tout en gardant leur aura magiqueShishigami / Dieu cerf
Shishigami : “Dieu Cerf”
Dans Princesse Mononoké, l’Esprit de la Forêt (en japonais : Shishigami / シシ神) est une entité centrale et mystérieuse, représentant la vie, la mort et la nature elle-même.
Apparence : – Le jour : une créature majestueuse avec un corps de cerf, un visage humain, des ramures d’arbres. – La nuit : il se transforme en un être gigantesque appelé le “Marcheur nocturne” (Daidarabotchi), une silhouette translucide qui brille dans le noir.
Pouvoirs : – Il donne la vie (plantes qui poussent sous ses pas) – Il peut aussi retirer la vie par un simple souffle – Il incarne l’équilibre entre création et destruction.
Pour Miyazaki, les activités humaines s’impriment au coeur de la nature qui en est le miroir – le motif de la forêt est une nécessité de se souvenir – La nature place des monuments des objets de mémoires sous nos yeux ( svt nous ne les voyons pas) – La forêt a une forte capacité à absorber les actions humaines. Elle reflète l’état global de la terre. elle a une égale capacité à protéger et détruire l’humanité (symbole : la FUKAÏ) – La mature a ses habitants qui rencontrent pour le meilleur et pour le pire ceux qui y entrent… plus largement , un lieu où on se croise … un lieu où la vérité se cache et se révèle
L’Esprit de la Forêt est une figure ambivalente : ni bienveillant, ni malveillant, mais essentiel à l’équilibre du monde.
Il reflète la philosophie shinto où les kami (esprits) vivent dans les montagnes, les arbres, les rivières – et où la nature mérite respect et humilité.
ON PARLE DE FORET
” La forêt est un lieu étrange où le vent qui se glisse dans les branches semble murmurer des secrets anciens où les ombres dansent à la lueur pâle de la lune et où les bruits faibles et inarticulés semblent venir d’ une autre époque … les arbres avec leurs troncs tordus et leur racines noueuses semblent veiller sur ce royaume silencieux sans fin”
le ROMANTISME promeut le sentiment, le merveilleux et la nostalgie. Ces états d’âme s’expriment en des lieux tels que vallées embrumées, ruines abbatiales ou forêts sombres. les romantiques cherchent leur inspiration dans les contes du Moyen Âge, les chansons populaires et les légendes.
« La nature est un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles, l’homme y passe à travers des forêts de symboles qui l’observent… ».
Baudelaire – Les Fleurs du Mal.
La forêt y est le lieu de l’émotion, du souvenir
( les cèdres du Liban) :” Ces « reliques des siècles de la Nature », éternels, « verront les derniers comme les premiers jours ”
Lamartine
« Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme… Quand je suis parmi vous, arbres de grands bois, dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois, dans votre solitude où je rentre en moi-même, je sens quelqu’un de grand, qui m’écoute et qui m’aime ».
V Hugo
Au XX iem (Proust ovide )La forêt reste source de poésie, lieu de promenade et relief du temps qui passe …
Ça y est ! Je me lance dans les collections. jusque là je créais des motifs à re-coloriser dans les détails (chaque petit élément pouvant être modifié indépendamment les uns des autres – utilisant différentes “layers” et / ou “smart object”). C’était déjà pas mal mais voilà venu le temps de l’étape supérieure vers la professionnalisation de l’ activité.
J’aurai pu y aller à l’intuition (c’est bien moi) mais j’ai choisi, cette fois, d’approcher l’étape avec méthode – wow! A force de voir mes collègues pattern designer d’internet(sur Skillshare et Domestika) créer de jolis cours et podcast sur l art de confectionner des collections, je me suis laissée naturellement impressionner par leur approche et surtout ce qui me plaît avant tout c’est d’injecter de l’intention dans la réalisation des motifs. Non pas juste une idée qui se construit au fil des répétitions et des sketches mais bien une histoire, des symboles, des références historiques et littéraires, creuser les émotions en jeu. Ceci nous rapproche d’un travail d’ illustration.
Lorsque je faisais uniquement de l’illustration, il me manquait ce mouvement de fermeture, soit, le CLIC TECHNIQUE. Cette seconde qui fait que lorsqu’on a réalisé le croquis, organisé son échantillon de référence de manière à ce qu’ il se répète invisiblement, le pattern fonctionne (ou pas).
Cela n’existe pas en illustration pure. Il reste toujours ce sentiment (aussi intéressant soit-il) du jamais fini, du tout subjectif… à l’ infini.
Corrélativement, ce qui peut faire défaut lorsqu’on dessine des motifs sans coutures, c’est toute la réflexion, le va et vient entre texte et image, ce processus inter-textuel qui fait émerger du nouveau, de l’auto l’émulation créative.
Préparer une collection en réfléchissant en amont sur les intentions et les usages des motifs, ajoute au processus de création cette dimension abstraite, que l’on connaît en illustration. autrement dit: du sens, de la cohérence qui fait que les motifs tiennent ensemble, forment un tout, se complètent.
Au-delà de poser des mots sur l’ambiance, les vibrations, les couleurs, Il s’agit aussi de planifier chaque collection en décidant à l’avance des modes de répétition qui vont le mieux au thème et à l’ intention esthétique qui les constitue.
ici
je creuses 4 thèmes
1/ JUNGLE/ TROPIQUES
2/ FORÊT (pas pareil !)
3/ FLEURS & OISEAUX SEULEMENT
4/ PAYSAGES ( avec maisons, chemins, rivières….)
Voici les moodboards 1 et 3 (en deux versions codes couleurs chacun) qui vont me guider:
Cette étape consomme beaucoup de temps .A l’avenir il me faudra la réaliser plus rapidement (réduire l’exploration Pinterest sans fin). Je crois que par tâtonnement je me suis constituée une méthode.
j’ai publié la liste des artistes dont les images constituent ces moodboards.
Alejo Carpentier – Les Pas perdus (1953)
Une jungle magique et initiatique, “La jungle semblait s’étirer à l’infini, un océan de feuillages où se mêlaient l’ombre et la lumière, le silence et le tumulte. Chaque bruissement de feuille était une parole ancienne, chaque cri d’animal un écho du passé. Dans cette cathédrale verte, j’avais l’impression d’être revenu aux origines du monde.”
Jules Verne – La Jangada (1881)
Une jungle majestueuse et luxuriante, “L’Amazonie s’étalait devant eux, gigantesque et souveraine. Les palmiers s’alignaient en colonnes naturelles, les orchidées suspendaient leurs grappes parfumées, et les eaux lentes du fleuve reflétaient les innombrables teintes du ciel et des feuillages.”
Mario Vargas Llosa – La Maison verte (1966),
Une jungle sensuelle et mystique, Les arbres gigantesques tendaient leurs bras couverts de mousse, formant un toit impénétrable sous lequel la lumière se changeait en une lueur verte, diffuse. Des senteurs épaisses, lourdes, exhalaient des fleurs cachées, et le bourdonnement des insectes remplissait l’air, comme une mélodie ininterrompue.”
Les oiseaux dans l’art textile :
Dans l’Égypte ancienne, les oiseaux étaient associés aux dieux et à l’au-delà. Par exemple, le faucon représentait le dieu Horus, et des motifs d’oiseaux apparaissent sur des tissus funéraires.
En Grèce et Rome antiques : Les textiles grecs et romains comportaient des oiseaux comme des paons (symbole d’immortalité), des colombes (paix et amour), et des aigles (pouvoir et divinité).
En Asie ancienne : En Chine et en Perse, des motifs d’oiseaux tels que le phénix (symbole de renouveau) et la grue (longévité) étaient courants dans les soieries et tapisseries.
Dans les Tapisseries médiévales européennes : Les oiseaux, souvent représentés dans des jardins d’Éden ou dans des scènes de chasse, symbolisent la nature et le divin.
Sur les broderies gothiques, les motifs de paons, d’oiseaux chanteurs et de colombes ornaient les textiles religieux et nobles.
A l’époque de la Renaissance l’influence de l’Orient et des découvertes artistiques redonne aux oiseaux une place importante dans les motifs textiles de la noblesse.
Dans l’Art ottoman et perse, les textiles brodés et les tapis persans comportaient des oiseaux stylisés dans des compositions florales Arts décoratifs européens (XVIIe-XVIIIe siècles) : Avec la mode des chinoiseries,
Au XIXe, siècle ,l’Art Nouveau et le mouvement Arts & Crafts remettent à l’honneur les oiseaux, inspirés par la nature et les estampes japonaises (notamment les motifs d’oiseaux et de fleurs). Et au XXe siècle les designers modernistes comme William Morris ont revisité les motifs d’oiseaux en les stylisant.
Aujourd’hui : Les oiseaux restent un motif central dans le textile (mode, décoration intérieure), évoquant la liberté, la nature et la poésie.
I leave here some of K Blossfeldt work… An Inspiration for pattern design … Should we be able to capture part of this natural construction, mouvement and energy 🙂
Plant photographs capturing the sensual beauty of nature from Urformen der Kunst (Archetypes of Art) (1928) by Karl Blossfeldt (1865–1932).
Blossfeldt was known for his technical mastery of macro photography where he magnified the alien beauty of nature through his close-up portraits of plants, twigs, leaves, and seeds.
Although he was a lecturer at the School of the Royal Museum of Arts and Crafts, Blossfeldt was never formally trained as a photographer.
Blossfeldt used home made cameras and lenses to magnify his subjects up to 30 times their natural size. This resulted in sharp-focus realism, extreme clarity, and rigid compositions that look surprisingly avant-garde.
Those images come from raw pixel public (free to download under the CC0 license) domain images They have digitally enhanced these astonishing plant photographs in high-resolution printable quality.
Les mockups sont des outils merveilleux pour imaginer et, ou donner à imaginer ce que nos design de motifs pourraient rendre sur des surface.
Je n’ai malheureusement pas trouvé (meme sur Rawpixel) de mock up de sol en carreau de ciment … qui pourrait mettre en valeur la collection de “backsplash” sur Spoonflower
Il faut que je prenne le temps d’apprendre à faire mes propre mockups …
… they where in a small format and my grand mother was sending loads of them all January long… some addressed to people from remote family that she barely knew others to the grocery guy or the across the road neighbours… a kind of happy formality. A gesture that required to make time and write nice formulas with her best goose feather handwriting style.
I made my Christmas patterns (for wapping paper) with this few procreate stamp brush i made just before
Creating a Custom Stamp Brush in procreate
Prepare Your Image: Start with a high-contrast image or design that you want to use as a stamp. You can use a drawing or import a photo and isolate the design by removing the background – Import the Image: Open the Actions menu (wrench icon). Go to the Add section and tap on Insert a Photo to bring in the image – Convert Image to a Brush: Once you’ve isolated the design, go to the Brush Studio by selecting the brush library and tapping the “+” icon to create a new brush. Under the Shape section, tap on Edit and import your design by choosing Import and selecting Photo or Import from File – Adjust the Brush Settings: You can adjust settings under Stroke Path, Taper, Shape, and Grain to fine-tune the look of your stamp brush. In the Shape section, you can also adjust the Scatter and Rotation to add variety to the stamp’s repetition – Save and Use: Once you’re happy with the settings, tap Done to save your brush, and it will appear in your brush library for use.
I soon will be be ready to present my patterns to fabric and interior decor industry. the truth is that i am a both scared and excited to jump in.
I first wanted to wait until I have various smalls coordinated collections to propose. So far, my patterns are individuals colors editable items (I hope they all have a family connection but there were not actually built as collections).
I cant wait to design some proper collections (coming soon)… How exciting!
Meanwhile, I try to make presentations such as these lampshades video to help people imagine how they could use my designs on their products. 🙂
Parfois , avec un peu de temps je partage ici les choses bien, les découvertes du moment.
Mon impression générale
Grace à l’écriture de Maryse Condé, il y a eu une tension continue de lecteur, à cause de cette irritante et réaliste auto assignation d’une esclave à des espaces et des non prises de paroles que l’on comprend mais dont on attendrait aussi de la casse, des envies de briser du carcan.
Il y a pourtant en eux, les personnages j’entends, Tituba surtout, des flammèches de liberté puisqu’ils accèdent à des esprits qui sont à la fois surpuissants et humbles, des esprits presque moraux qui limitent et dosent leurs pouvoirs, qui laissent ‘le mal’ aux dominateurs, aux blancs, aux propriétaires, habitués aux tours de forces et de contraintes.
Ca peut même donner du dessins au detour d’une image mentale. qui sait?
Les expressions “Procès en sorcellerie”, “chasse aux sorcières” se concentrent dans le récit. Maryse condé en a fait autre chose.
Moi, Tituba sorcière (1986)
CONTEXTE: Les procès des sorcières de Salem sont une série de procès en sorcellerie célèbres de l’histoire coloniale de l’Amérique du Nord, situés entre février 1692 et mai 1693 dans plusieurs villages du Massachusetts proches de Salem, dans les Treize colonies, qui entraînèrent l’arrestation d’une centaine de personnes et l’exécution de quatorze femmes et de six hommes. C’est la chasse aux sorcières la plus importante de l’histoire de l’Amérique du Nord.
Accusée de sorcellerie, Tituba est marginalisée par rapport au groupe des esclaves. A la Barbade, elle est la seule ‘Noire’ libre, son maître l’ayant chassée. De plus, ses pouvoirs de guérisseuse sont redoutés et respectés. À Salem elle deviendra un bouc émissaire.
Le roman commence au XVIIe siècle, au départ à la Barbade et se poursuit dans l’atmosphère hystérique du village puritain de Salem (celui du procès des sorcières de Salem) près de Boston sorte de microcosme d’angoisse puritaine.
Le pasteur puritain Samuel Parris (personnage historique, père de Betty Parris et l’oncle d’Abigail Williams, deux des jeunes filles possédées) détient deux esclaves, dont l’une, nommée Tituba, qui joue un grand rôle dans l’affaire des sorcières.
Les trois premières femmes accusées sont Sarah Good, Sarah Osborne et Tituba. (toutes personnages du roman)
Tituba a choisie d avouer ce dont elle etait accusée. Elle fut est arrêtée, oubliée dans sa prison.
Le projet de Maryse Condé est de redonner une voix au personnage historique réel de Tituba sur qui il n’y a presque aucune information. Après Amnistie générale Tituba sortie de prison est ramenée par l’auteur dans son pays natal, la Barbade, au temps des Marrons et des premières révoltes d’esclaves, elle en fait ainsi une fiction historique. Grâce à Maryse condé Tituba retrouve une identité individuelle collective.
Au sujet des hallucinations:
L’hypothèse D’hallucinations dues à l’ergot du seigle a également été avancée théorie qui permet de réfuter la thèse d’une folie collective pourtant à considérer. Les mécanisme socio psychologique dans la propagation de haine n’ en reste pas moins un modèle du genre
La piété régnant au sein du monde des puritains, il est indéniable que les croyances religieuses ont eu leur part de causalité dans cette affaire. Par exemple, près de 85 % des accusés lors du procès étaient des femmes, ce qui était, à l’époque, justifié par le fait que Dieu voyait les hommes et les femmes égaux mais pas Satan. Les auteurs de l’époque jugeaient souvent les femmes comme «enfants du démon», cette pensée était vraiment ancrée dans les mœurs de l’époque. Cette peur venait déjà de l’Europe et certains comptes rendus de procès de sorcières datant du XVIIe siècle Cet épisode a été très largement utilisé, dans la littérature populaire et dans la rhétorique politique américaine, pour mettre en garde contre les dangers de l’isolationnisme, de l’extrémisme religieux, des fausses accusations ou des erreurs de procédure judiciaire.
De nombreux historiens estiment que ces procès ont eu une influence profonde et durable sur l’histoire des États-Unis.
Une sélection de motifs comme autant de points de digression possibles.
… un carnet carnet précieux pour la suite …
… apprivoiser les lignes préférées de William Morris & co, pour les décliner en gouache, pastel et procreate… les intégrer au reste, les simplifier encore un peu plus… voir ce qui se transforme (le charme des étapes) et les recomposer en motifs “seamless” plus tard.
Pas d’idée précise de ce qui va sortir de ce processus là.
Jane Morris (The Blue Silk Dress) – a painting by Dante Gabriel Rossetti of his lover. Illustration: Dante Gabriel Rossetti
Jane Morris, pre-Raphaelite face of the Morris company brand, was essential to the creation and success of her husband’s decorative arts firm, Morris & Co
” One of the first decorations that William Morris made was a daisy-patterned wall hanging for Red House, which has since cemented his reputation as a design pioneer. “Jane later tells her daughter May, in a letter, that she chose the fabrics for that. And she and Morris sat down together, worked out what pattern was possible and then they stitched it together ” the guardian
Jane became Rossetti’s model and muse, featuring in hundreds of his pictures, defining the Pre-Raphaelite ‘look’. He challenged Victorian conceptions of ideal femininity by formulating an unconventional, ‘aesthetic’ type of beauty characterized by a:
-columnar neck – thick waves of hair – well-defined brows – large expressive eyes- sensuous and long finger – massive limbs and large throat – exaggerated lips and eyes counterbalanced by a sense of remoteness
Did Jane Morris’s and Dante Gabriel Rossetti’s affair have an influence on the Arts and Crafts Movement?
Je viens de comprendre que dans la boutique #spoonflower que j’ai mise en place cet été* il est intéressant de télécharger des couleurs unies pour permettre la composition de patchworks avec l’option #fillayard ou assortir et alterner motifs et couleurs unies des produits #homedecor. Ce fut l’occasion d’un petit brainstorming visuel, une mini “réflexion intuitive” sur les couleurs que l’on utilise, soumises à ces influences qui échappent à la raison et à la justification.
Souvent je regarde les palettes d’artistes très loins des miennes. Je les trouve fantastiques. Pourquoi alors suis-je incapable de les instiller dans mes motifs? Elles m’échappent. Je peux juste les admirer chez les autres.. Ma fille me dit souvent d’adoucir la vibrance de mes couleurs pour jouer avec le Hue/saturation. J’en vois la nécessité…et je retombe dans mes gammes aussitôt. #ccommeça : surement le résultat d’une interaction complexe agissant en arrière-plan de la conscience. Le fait de les afficher, de les faire coexister, ici par motif, permet de les sortir un peu de leur énigme.
* ces petits projets “vite faits” qui s’emparent de l’été entier… simplement à télécharger des dossiers ! 🙂
This summer I put together this spoon flower boutique.
I am very pleased because I ordered samples. The fabric range is large and beautiful and the prints iS of very high quality, I will show you on this blog soon 🙂
On m’a donne des racines d’agapanthes. Elles étaient toutes agglomérées, inséparables. J’ai du les couper à la pioche, Je me demandais si je ne les avais pas tué. Il semble que non.
En faire un pattern?
Certainement,
Vivace originaire d’Afrique du Sud. Le nom Agapanthus vient du grec ancien “agapē” (αγάπη) signifiant “amour” et “anthos” (άνθος) signifiant “fleur”.
Ou sont les agapanthes en peinture?
Les Nymphéas et les Agapanthes – C Monet
Coups de pinceau impressionnistes et des jeux de lumière
Les peintures les plus emblématiques d agapanthes sont celles de Claude Monet. Elles figurent dans plusieurs de ses toiles de la série des Nymphéas. Elles apparaissent comme des éléments floraux en arrière-plan ou en bordure des bassins de nymphéas.
Célèbre pour ses peintures de nymphéas Claude Monet a également inclus des agapanthes dans certaines de ses œuvres.
Cone-shaped flowers blooms that narrow evenly from the bottom to the apex of the flower to form a cone-shaped appearance .Many perennials develop cone-shaped blossoms during the spring and summer months. Typically, these flowers die out in the winter months and then come back to life in spring.
Le Quartier Blankenese, de seulement 13 000 habitants situé en banlieu de hambourg, au bord de l’Elbe, où tout est bien vert, comparé au cœur de la ville.
A 25 minutes de transport en commun du centre ville – c’est un ancien village de pêcheurs (maisons anciennes, reconnaissables à leur toit de chaume) dont les premières traces datent du 11ème siècle où les les riches marchands au XIXe siècle ont construit leur résidences de villégiature.
on a ainsi un Melange de maisonnettes et villas (les plus nombreuses) à flanc de colline avec un réseau d’escaliers et de ruelles en pente, l’atmosphère est tranquille et détendue avec une vue splendide sur l’Elbe avec ses immenses porte conteneurs.
J’ai imaginé tres rapidement des tickets d’entrée avec des photos des fleurs du jardin botanique de Hambourg.
Je ne savais pas trop à quoi attendre de ce week end à Hambourg dont mon amie Nathalie parlait depuis des années et qui s’est réalisé ce mois de Mai. Ce fut une très belle surprise. Au-delà du vaste et calme jardin botanique traversé un matin, la ville est extraordinaire .. les canaux, les comptoirs . J’en parlerai dans un prochain post. si du temps se libère 🙂
J’y ai cherché des idées de motifs. dans la boite à idées! Les fleurs violettes sont on sketch en cours ( ail d’ornement) pour un futur pattern … avec l aide de l’acolyte plantnet
Dans le jardin botanique il y a plein de rhododendrons géants… sans doute parce qu’ils sont capable de résister à des hivers rigoureux, aiment la mi-ombre et les rayons pas trop chauds.
Des fougère , de l’ail d’ornement, des sceaux de Salomon à la silhouette arquée…
Before starting any new pattern design, I like to explore my flowers and leaves mood. I am going for simplified realistic shapes or making my own imaginary mix? here used ny graphic exploration of Morning Glory lines. (in portfolio)
Un filtre rawpixel m’a donné envie de piocher des images par ci par là – Pour qu’elles disent autre chose que leur rendu en isolation.
ici c’est juste une juxtaposition de photos sans cohérence de lieu et de temps – des photos de familles, des dessins, des images publiques posées aléatoirement: quelles images mentales, quelles idées, quels mots surgissent d’un tas de photos mis à plat.
Apres coup, ce post m a rappelé quelque chose de pas encore lu ” Les gens dans l enveloppe ” d Isabelle Monin. Je vais le lire dans la foulée.
“Les filles dans les années 70, elles s’appellent soit Isabelle, soit Laurence soit Stephanie”
I.Monin
“Est ce qu on les connais, les gens dans l’enveloppe ou est ce que l’on ne connait que l’enveloppe des gens?”
F. Bunsnel ( a grande librairie)
C’est fou comme deux phrases ou deux images juxtaposées sans intention, par d’ autres, nous donnent des envie de découvrir du sens à la spatule et aux pinceaux. Non pas du vrai mais du vraisemblable, non pas de l’avéré mais du possible.
« ..d’autres textes sont présents en lui à des niveaux variables, sous des formes plus ou moins reconnaissables : les textes de la culture antérieure et ceux de la culture environnante ; tout texte est un tissu nouveau de citations révolues. » Déjà Montaigne : « Nous ne faisons que nous entregloser. » (Essais, III, xiii)
Je pense aussi à ces voix que l’on entend et qu’on identifie en moins d’une seconde, qui nous sont plus proches que celles de nos vies quotidiennes, Robert Badinter , Simone Veil, Kamel Daoud et Romain Gary …
… et dans la même veine, pourquoi la mort de Paul Auster nous attriste à ce point. Pourquoi ce qui ressemble à une forme de manque, d’une présence/absence d’un inconnu?
Clotilde Hesme – “Couper les virages paroles” – Alex Beaupain
Cette année, alors que je cherchais des cours de Qi Gong ou de Yoga, dans les faits, je me suis mise (en hobby light) au modelage avec un beau petit groupe de passionnées et j’en suis très contente. Ça fait un bien fou de voir et penser volumes et … rencontrer de la terre plus ou moins chamottée.
… et peut etre que ça me donne envie de re-considerer le corps dans ses representations, dessiner en simplifiant les traits … ceci entre 2 motifs fleuris. ici, j’ai mélangé les deux..
A key figure in the Arts & Crafts Movement, Morris championed a principle of handmade production that didn’t chime with the Victorian era’s focus on industrial ‘progress’.
William Morris prefers sentiments to sentimentality, natural simplicity to artificial profusion.
Critical of the industrial era, he does not object to the machine themselves but to their use by some to produce profit through the exploitation of other. He views art as an indicator of the health of the nation
W.Morris makes no difference between makers and thrive strives for equality and good design. However, because of his method of hand printing, his products only made it possible for the wealthy to buy his service
They based their work on a set of principle that where largely influenced by the social circumstances and victorian society and culture. this group became a force that will change the way people view and value the decorative art and its creators.
They create a new design trend: architecture, interior design, gardening, fashion
Moriss’s design is iconic and shape the art and craft movement as we perceived it today
William Morris’s Chrysanthemum pattern (1877). Original from The Smithsonian Institution. Digitally enhanced by rawpixel.William Morris’s Windrush (191725). Original public domain image from The Art Institute Chicago. Digitally enhanced by rawpixel.
W.M relation to time is showing within his work:
The past is not dead. It is living in us and will be alive in the future which we are now helping to make.
W.M has no affinity with purely abstract pattern. He reject simple replication he seek a sens of hidden depth
Blue marigold illustration wall art print and poster design remix from original artwork by William Morris.William Morris’s Wild Tulip (1884) famous artwork. Original from The Birmingham Museum. Digitally enhanced by rawpixel.
principle of art & craft movement
Principle 1
Design should be created in context to the environment not for its own existence or for admiration only. he creates pattern with an intention and purpose (create pattern that will work well on specific product)
INTENTION AND PURPOSE ARE PARAMOUNT !
Principle 2
Design should first be created out of function after that is achieved ornament and decor an be added in Morris work there was never redondance or unnecessary details
START WITH THE FUNCTION !
Principle 3
Design should be true to purpose and its material, honest in how it is created. It shouldn’t imitate or look like something.
This is why the art & craft style was created in a two dimensional matter with simplified and stylised animal, plants motifs.
it should not try to look real but only to borrow the beauty of the nature and use it as a manner that complement the interior
stylise the motif to suits the suppose !
Principle 4
Use nature as your source of inspiration.
There are no abstract and non figurative design
All art & craft designer are inspired by nature with motifs of: – Foliage – Flowers – Animals – Fruits
Not to try to depict nature realistically but in a stylised way !
Principle 5
The designer should be involve in the whole process: from design to making… this mean learning and practicing every craft behind his product (design drawing, embroidery, waving, dying, printing…)
GET GOOD AT THE CRAFT AND DESIGN !
Try different technics and medias for creating pattern !
Chrysanthemum flower pattern ornament background
William Morris and J.H Dearl’s work (image in public domain)
William Morris and J.H Dearl’s work (images in public domain)
William Morris and J.H Dearl’s work images in public domain)
William Morris’s (1834-1896) famous Jasmine pattern artwork. Original from The Birmingham Museum. Digitally enhanced by rawpixel.
(images in public domain)
Blue pattern wallpaper, William Morris marigold desktop backgroundWilliam Morris’s Watercolour, woven fabric design: Anemone (1876) famous artwork. Original from The Birmingham Museum. Digitally enhanced by rawpixel.William Morris’ Windrush iPhone wallpaper, green botanical pattern background, remixed by rawpixel
(images in public domain)
William Morris & co seamless patterns – images in public domain
William Morris’s Cray (18841917). Original public domain image from The Art Institute Chicago. Digitally enhanced by rawpixel.
William Morris Hunt – Wallace Black,1896
Portrait of Jane Morris (Mrs. William Morris) by John Robert Parsons
More:
Original public domain image from Getty MuseumPortrait of Jane Morris (Mrs. William Morris) by John Robert Parsons
More:
Original public domain image from Getty Museum
Portrait of Jane Morris (Mrs. William Morris) by John Robert Parsons
Portrait of Jane Morris (Mrs. William Morris) by John Robert Parsons
Avant de commencer à construire un pattern j’apprécie d’explorer un theme floral, de me questionner en croquis sur la manière dont les feuilles varient d’une espèce à l’autre, comment représenter et/ou transformer ces variations . Comment les feuilles se présentent d’une espèce à l’autre: la forme des leurs fleurs, de leur feuilles (dentée, crénelée, lobée, incisée..etc), leurs perspectives imaginées… Ça me permet de trouver mes propres lignes, de me les approprier par répétition. A ce stade je ne me projette pas sur les futurs agencements du motif . Lorsque le moment de construire la répétition du motif arrive le design des fleurs est deja pensé. il reste à le positionner sans penser aux formes des fleurs
Parfois je me dis que je gagnerai du temps à trouver intuitivement les formes du motif à répéter en le réalisant, d un seul geste mais le processus par étape est satisfaisant. Il permet travailler les lignes plus en conscience et inclue un travail d’observation pour éventuellement s’en éloigner.
My pattern design very humbly take their inspiration from the atmosphere of the infinite beauty of William Morris & co. , or let’s say W.Moriss universe is my favorite graphic meditation and esthetic emotion
Within his bold two dimensional pattern Morris crafted a visceral response to the curves and waves of nature
I love the the way he reject simple replication of the past but capture its spirit, and seek the sense of depth and light:
How ever original a man may be he can not afford to disregard the work of art that have been produced in time past when design was flourishing, he is bound to study old exemples but he is also bound to supplement that by a careful study of nature because if he does not he will certainly fall into a sort of cut and dried conventional method of designing
William Morris artist craftman pioneer by R.Ormisyon & N.M Wells
Mock up hommage à William! ( I realise I dysothographied his name on the mock up)
Before designing new pattern tiles, I took this habit of making time for exploring color sets I might not have chosen if relying only on my taste or intuition. So I had a look at my favorite pattern designer palettes.
it is good exercice for self challenging our mental color scheme.
Est ce qu’on est encore capable de digérer toutes les images, toutes les données qui nous entourent?
Est- il possible de ne pas se perdre dans le processus des images générées par AI?
Ma première réaction face à l’afflux d’images générées par l’IA fut de rejeter en bloc l’aspect esthétique lisse et fumé (j ‘y voyais à priori un manque de grain ou de pixels :-). Puis, voyant quelques illustrateurs et artistes que j’apprécie beaucoup s’y essayer et par le même mouvement se construire une opinion sur l’ expérience et le rendu des images, je m’ y suis essayé, en menant une petite exploration sous forme de hobby.
J’utilise DALL.E, via Bing Image Creator, le créateur d’images AI gratuit proposé par Microsoft. DALL-E 3 est entraînée pour générer des images à partir de descriptions textuelles. Le système peut placer les mots fournis dans un ensemble d’intégration texte-image, ce qui permet de concevoir des images, des plus simples aux plus extrêmes. Pour ce faire, il suffit de saisir une ligne de commande appelée prompt, en langage naturel.
Un prompt désigne ainsi instruction, que l’on envoie à un algorithme d’intelligence artificielle (IA) spécialisée dans la génération ’l’image.
Où est le sens de l’image?
Sans se lancer dans de grands débats philosophiques. L’IA pose des questions éthique et de propriété intellectuelle.
Si une image générée par un programme semble belle, pourquoi ne pas la considérer comme de l’art, hors tout contexte ?
Peut-être parce que cette image ne naît pas d’une idée ou d’une vision née dans l’ esprit et la culture d’un artiste ? elle ne constitue pas une réponse à des questionnement spécifiques passant par un processus d’expérimentation de différentes techniques
A prompte égal, l’image n’est pas transformée par la singularité et l’ humanité de l’artiste. Elle ne donne pas de vision singulière, elle n’a pas naturellement de personnalité, de culture, de style, de technique acquise au cours d’ une vie, d’une formation supérieure spécifique.
La part des databases?
l’IA passe directement de la database à la réalisation de l’ image ( art?)
Le bot ne dispose pas de quelque chose qui ressemblerait à l’expérience humaine . Il ne distingue pas la l’usage ou la fonction des choses ou des êtres vivants d’où les monstruosités occasionnelles, les yeux mal placés, les ciseaux inutilisables, les pieds de chaises ondulés ou disloqués…
Si elle est nourrie au préalable du travail humain, elle imite tel ou tel style, en l’occurrence plus ou moins bien, or, l’inspiration, ce n’est pas copier, ni imiter et encore moins plagier.
Il y a une forme d’instabilité de l’ IA par rapport à l’artiste qui peut créer plusieurs fois la même image. L’ IA évoluant constamment en analysant les données à un haut niveau d’abstraction, et chaque mise à niveau de l’ outil change les choses. Un prompt ne donne pas deux fois la même image sur l’ instant même et à plus forte raison dans le temps.
Est-ce que c’est toujours mon art?
Les compagnies d’intelligence artificielle arguent souvent que les logiciels “apprennent”. or en réalité ils utilisent les datas des bases de données d’œuvres existantes et ces œuvres ne sont pas nécessairement libres de droits.
Quid des droits d’auteur?
Qui a la propriété intellectuelle d’une image synthétisée par l’ IA dont le prompt est commandé par “ dans le style de“ ?
Vincent Mahé, illustrateur freelance, plante la situation suivante et s’interroge:
“imaginons un artiste IA qui rédige un prompt en demandant à Dall-E d’illustrer un article de presse dans le style de tel artiste et qui, ensuite, vend l’image au journal comme sienne. C’est problématique … si le prompt ne mentionne aucun nom mais décrit simplement un style, mais qu’ensuite un artiste se reconnaît comme plagié, que faire ? La ligne est très fine et ça ressemble à un enfer juridique… Le plagiat est parfois assez difficile à prouver légalement entre humains, alors avec Midjourney…»
L’IA change-t-elle la perception /définition de l’art et de l artiste?
Certains considèrent que l’intelligence artificielle doit nous amener à redéfinir complètement la perception que nous avons de l’Art. Par son biais, la création serait finalement réduite au seul concept d’imagination, l’ordinateur nous permettant de supprimer la phase de création pure. En se basant sur ce principe, la valeur de l’œuvre ne reposerait donc plus sur la virtuosité stylistique et technique de l’exécution, mais bien sur la seule créativité de l’artiste. De nombreuses tâches autrefois dévolues aux illustrateurs deviendraient accessibles à des personnes ne disposant pas forcément de compétences en dessin mais qui, en revanche, ont appris à maîtriser l’art du « prompt », c’est-à-dire la capacité à produire des instructions envoyées à la machine pour lui permettre de créer une image de toutes pièces.
Je reprends ici l’ approche de Vincent Mahé que je trouve pertinente et utile. Il ne voit pas le métier d’illustrateur disparaître. Les illustrateurs viserait “une hybridation créative à différents degrés »
Ils pourraient devenir des “bricoleurs”,“petits génies du prompt IA qui réussieraient à intégrer Mid Journey dans leur processus créatif.
A côté il resterait:
– d’une part Les artisans, ceux qu’on viendra chercher pour le côté organique de leur art, estampillé, fait par un humain.
– d’autre part ceux qui produisaient un art que la machine reproduit à la perfection, à destination de consommateurs d’images peu regardant sur le créateur, IA ou humain”, qu’il nomme “les perdants”
Spécificité de la l’artiste et le prompt comme création
Les systèmes ne peuvent pas juger de ce qui nous touche ou ce qui nous laisse froid, ils ne peuvent pas non plus comparer et dire ça me satisfait pour le moment ou “je ne suis pas encore satisfait de ça” ou “à retravailler”. Le résultat est dépendant de nos directives
C’est un fait, L’IA est là. Elle crée selon les prompts, des images incroyables en quelques secondes. La création de ces images prendrait en moyenne des jours, voire des mois, à un être humain.
Entre l’engagement humain et l’automatisation de l’IA peut proposer des idées créatives perspicaces
La plupart des illustrateurs n’envisageait pas l’IA comme un générateur d’images prêtes à être utilisées telles quelles, mais bien comme une simple source d’inspiration.
Plus qu’une menace, les professionnels créatifs peuvent voir IA davantage comme un outil complémentaire et inspirationnel, découvreur de perspectives.
Ces images ne vont pas remplacer leurs créations personnels sur papier et tablettes
D’un côté, ils craignent logiquement des pertes d’emploi, de l’autre, de l’autre ils constatent que l’ IA peut aussi simplifier le travail au moment de la conception, ce qui laisse plus de temps ensuite pour embellir ce qu’a déjà produit l’intelligence artificielle. soit lA vue comme un accélérateur de processus préliminaire de création
Certains illustrateurs l’utilisent d’ailleurs déjà à cette fin, s’appuyant sur ce puissant algorithme pour chercher des idées et explorer de nouvelles pistes créatives.
Le prompt en lui même
A partir de là, on se concentre sur le prompt . L’ artiste devient concepteur et créateur de du prompte qui génère l’ image
Pour faire un bon prompt. Il nous faut faire preuve d’imagination et fournir un maximum de matière à l’intelligence artificielle. Plus la description sera précise et détaillée, meilleur sera le résultat. Il faut ajouter des mots-clés dans le texte pour que l’algorithme ait à disposition tout ce qui nous intéresse.
Il y a des possibilités d’obtenir des rendus spectaculaires, en donnant , par exemple, des instructions sur l’éclairage, le style, l’angle de vue. En ajustant la couleur ou l’ambiance. En jouant sur le zoom ou la composition..
« Il n’est pas facile de savoir si les images que vous avez codées, générées par l IA sont les vôtres.Il y a toujours un peu de soi même dans le prompt et en tant que tel, je comprends que les rédacteurs qui ne veulent pas partager leurs prompt” DD
“it isn’t easy to know if the images you coded and the AI rendered are yours.
There’s always a bit of yourself in the prompt, and as such I understand prompters who don’t want to share their prompts”