Parfois , avec un peu de temps je partage ici les choses bien, les découvertes du moment.
Mon impression générale
Grace à l’écriture de Maryse Condé, il y a eu une tension continue de lecteur, à cause de cette irritante et réaliste auto assignation d’une esclave à des espaces et des non prises de paroles que l’on comprend mais dont on attendrait aussi de la casse, des envies de briser du carcan.
Il y a pourtant en eux, les personnages j’entends, Tituba surtout, des flammèches de liberté puisqu’ils accèdent à des esprits qui sont à la fois surpuissants et humbles, des esprits presque moraux qui limitent et dosent leurs pouvoirs, qui laissent ‘le mal’ aux dominateurs, aux blancs, aux propriétaires, habitués aux tours de forces et de contraintes.
Ca peut même donner du dessins au detour d’une image mentale. qui sait?
Les expressions “Procès en sorcellerie”, “chasse aux sorcières” se concentrent dans le récit. Maryse condé en a fait autre chose.
Moi, Tituba sorcière (1986)
CONTEXTE: Les procès des sorcières de Salem sont une série de procès en sorcellerie célèbres de l’histoire coloniale de l’Amérique du Nord, situés entre février 1692 et mai 1693 dans plusieurs villages du Massachusetts proches de Salem, dans les Treize colonies, qui entraînèrent l’arrestation d’une centaine de personnes et l’exécution de quatorze femmes et de six hommes. C’est la chasse aux sorcières la plus importante de l’histoire de l’Amérique du Nord.
Accusée de sorcellerie, Tituba est marginalisée par rapport au groupe des esclaves. A la Barbade, elle est la seule ‘Noire’ libre, son maître l’ayant chassée. De plus, ses pouvoirs de guérisseuse sont redoutés et respectés. À Salem elle deviendra un bouc émissaire.
Le roman commence au XVIIe siècle, au départ à la Barbade et se poursuit dans l’atmosphère hystérique du village puritain de Salem (celui du procès des sorcières de Salem) près de Boston sorte de microcosme d’angoisse puritaine.
Le pasteur puritain Samuel Parris (personnage historique, père de Betty Parris et l’oncle d’Abigail Williams, deux des jeunes filles possédées) détient deux esclaves, dont l’une, nommée Tituba, qui joue un grand rôle dans l’affaire des sorcières.
Les trois premières femmes accusées sont Sarah Good, Sarah Osborne et Tituba. (toutes personnages du roman)
Tituba a choisie d avouer ce dont elle etait accusée. Elle fut est arrêtée, oubliée dans sa prison.
Le projet de Maryse Condé est de redonner une voix au personnage historique réel de Tituba sur qui il n’y a presque aucune information. Après Amnistie générale Tituba sortie de prison est ramenée par l’auteur dans son pays natal, la Barbade, au temps des Marrons et des premières révoltes d’esclaves, elle en fait ainsi une fiction historique. Grâce à Maryse condé Tituba retrouve une identité individuelle collective.
Au sujet des hallucinations:
L’hypothèse D’hallucinations dues à l’ergot du seigle a également été avancée théorie qui permet de réfuter la thèse d’une folie collective pourtant à considérer. Les mécanisme socio psychologique dans la propagation de haine n’ en reste pas moins un modèle du genre
La piété régnant au sein du monde des puritains, il est indéniable que les croyances religieuses ont eu leur part de causalité dans cette affaire. Par exemple, près de 85 % des accusés lors du procès étaient des femmes, ce qui était, à l’époque, justifié par le fait que Dieu voyait les hommes et les femmes égaux mais pas Satan. Les auteurs de l’époque jugeaient souvent les femmes comme «enfants du démon», cette pensée était vraiment ancrée dans les mœurs de l’époque. Cette peur venait déjà de l’Europe et certains comptes rendus de procès de sorcières datant du XVIIe siècle Cet épisode a été très largement utilisé, dans la littérature populaire et dans la rhétorique politique américaine, pour mettre en garde contre les dangers de l’isolationnisme, de l’extrémisme religieux, des fausses accusations ou des erreurs de procédure judiciaire.
De nombreux historiens estiment que ces procès ont eu une influence profonde et durable sur l’histoire des États-Unis.
Je viens de comprendre que dans la boutique #spoonflower que j’ai mise en place cet été* il est intéressant de télécharger des couleurs unies pour permettre la composition de patchworks avec l’option #fillayard ou assortir et alterner motifs et couleurs unies des produits #homedecor. Ce fut l’occasion d’un petit brainstorming visuel, une mini “réflexion intuitive” sur les couleurs que l’on utilise, soumises à ces influences qui échappent à la raison et à la justification.
Souvent je regarde les palettes d’artistes très loins des miennes. Je les trouve fantastiques. Pourquoi alors suis-je incapable de les instiller dans mes motifs? Elles m’échappent. Je peux juste les admirer chez les autres.. Ma fille me dit souvent d’adoucir la vibrance de mes couleurs pour jouer avec le Hue/saturation. J’en vois la nécessité…et je retombe dans mes gammes aussitôt. #ccommeça : surement le résultat d’une interaction complexe agissant en arrière-plan de la conscience. Le fait de les afficher, de les faire coexister, ici par motif, permet de les sortir un peu de leur énigme.
* ces petits projets “vite faits” qui s’emparent de l’été entier… simplement à télécharger des dossiers ! 🙂
This summer I put together this spoon flower boutique.
I am very pleased because I ordered samples. The fabric range is large and beautiful and the prints iS of very high quality, I will show you on this blog soon 🙂
On m’a donne des racines d’agapanthes. Elles étaient toutes agglomérées, inséparables. J’ai du les couper à la pioche, Je me demandais si je ne les avais pas tué. Il semble que non.
En faire un pattern?
Certainement,
Vivace originaire d’Afrique du Sud. Le nom Agapanthus vient du grec ancien “agapē” (αγάπη) signifiant “amour” et “anthos” (άνθος) signifiant “fleur”.
Ou sont les agapanthes en peinture?
Les Nymphéas et les Agapanthes – C Monet
Coups de pinceau impressionnistes et des jeux de lumière
Les peintures les plus emblématiques d agapanthes sont celles de Claude Monet. Elles figurent dans plusieurs de ses toiles de la série des Nymphéas. Elles apparaissent comme des éléments floraux en arrière-plan ou en bordure des bassins de nymphéas.
Célèbre pour ses peintures de nymphéas Claude Monet a également inclus des agapanthes dans certaines de ses œuvres.
Le Quartier Blankenese, de seulement 13 000 habitants situé en banlieu de hambourg, au bord de l’Elbe, où tout est bien vert, comparé au cœur de la ville.
A 25 minutes de transport en commun du centre ville – c’est un ancien village de pêcheurs (maisons anciennes, reconnaissables à leur toit de chaume) dont les premières traces datent du 11ème siècle où les les riches marchands au XIXe siècle ont construit leur résidences de villégiature.
on a ainsi un Melange de maisonnettes et villas (les plus nombreuses) à flanc de colline avec un réseau d’escaliers et de ruelles en pente, l’atmosphère est tranquille et détendue avec une vue splendide sur l’Elbe avec ses immenses porte conteneurs.
J’ai imaginé tres rapidement des tickets d’entrée avec des photos des fleurs du jardin botanique de Hambourg.
Je ne savais pas trop à quoi attendre de ce week end à Hambourg dont mon amie Nathalie parlait depuis des années et qui s’est réalisé ce mois de Mai. Ce fut une très belle surprise. Au-delà du vaste et calme jardin botanique traversé un matin, la ville est extraordinaire .. les canaux, les comptoirs . J’en parlerai dans un prochain post. si du temps se libère 🙂
J’y ai cherché des idées de motifs. dans la boite à idées! Les fleurs violettes sont on sketch en cours ( ail d’ornement) pour un futur pattern … avec l aide de l’acolyte plantnet
Dans le jardin botanique il y a plein de rhododendrons géants… sans doute parce qu’ils sont capable de résister à des hivers rigoureux, aiment la mi-ombre et les rayons pas trop chauds.
Des fougère , de l’ail d’ornement, des sceaux de Salomon à la silhouette arquée…
Un filtre rawpixel m’a donné envie de piocher des images par ci par là – Pour qu’elles disent autre chose que leur rendu en isolation.
ici c’est juste une juxtaposition de photos sans cohérence de lieu et de temps – des photos de familles, des dessins, des images publiques posées aléatoirement: quelles images mentales, quelles idées, quels mots surgissent d’un tas de photos mis à plat.
Apres coup, ce post m a rappelé quelque chose de pas encore lu ” Les gens dans l enveloppe ” d Isabelle Monin. Je vais le lire dans la foulée.
“Les filles dans les années 70, elles s’appellent soit Isabelle, soit Laurence soit Stephanie”
I.Monin
“Est ce qu on les connais, les gens dans l’enveloppe ou est ce que l’on ne connait que l’enveloppe des gens?”
F. Bunsnel ( a grande librairie)
C’est fou comme deux phrases ou deux images juxtaposées sans intention, par d’ autres, nous donnent des envie de découvrir du sens à la spatule et aux pinceaux. Non pas du vrai mais du vraisemblable, non pas de l’avéré mais du possible.
« ..d’autres textes sont présents en lui à des niveaux variables, sous des formes plus ou moins reconnaissables : les textes de la culture antérieure et ceux de la culture environnante ; tout texte est un tissu nouveau de citations révolues. » Déjà Montaigne : « Nous ne faisons que nous entregloser. » (Essais, III, xiii)
Je pense aussi à ces voix que l’on entend et qu’on identifie en moins d’une seconde, qui nous sont plus proches que celles de nos vies quotidiennes, Robert Badinter , Simone Veil, Kamel Daoud et Romain Gary …
… et dans la même veine, pourquoi la mort de Paul Auster nous attriste à ce point. Pourquoi ce qui ressemble à une forme de manque, d’une présence/absence d’un inconnu?
Clotilde Hesme – “Couper les virages paroles” – Alex Beaupain
A key figure in the Arts & Crafts Movement, Morris championed a principle of handmade production that didn’t chime with the Victorian era’s focus on industrial ‘progress’.
William Morris prefers sentiments to sentimentality, natural simplicity to artificial profusion.
Critical of the industrial era, he does not object to the machine themselves but to their use by some to produce profit through the exploitation of other. He views art as an indicator of the health of the nation
W.Morris makes no difference between makers and thrive strives for equality and good design. However, because of his method of hand printing, his products only made it possible for the wealthy to buy his service
They based their work on a set of principle that where largely influenced by the social circumstances and victorian society and culture. this group became a force that will change the way people view and value the decorative art and its creators.
They create a new design trend: architecture, interior design, gardening, fashion
Moriss’s design is iconic and shape the art and craft movement as we perceived it today
William Morris’s Chrysanthemum pattern (1877). Original from The Smithsonian Institution. Digitally enhanced by rawpixel.William Morris’s Windrush (191725). Original public domain image from The Art Institute Chicago. Digitally enhanced by rawpixel.
W.M relation to time is showing within his work:
The past is not dead. It is living in us and will be alive in the future which we are now helping to make.
W.M has no affinity with purely abstract pattern. He reject simple replication he seek a sens of hidden depth
Blue marigold illustration wall art print and poster design remix from original artwork by William Morris.William Morris’s Wild Tulip (1884) famous artwork. Original from The Birmingham Museum. Digitally enhanced by rawpixel.
principle of art & craft movement
Principle 1
Design should be created in context to the environment not for its own existence or for admiration only. he creates pattern with an intention and purpose (create pattern that will work well on specific product)
INTENTION AND PURPOSE ARE PARAMOUNT !
Principle 2
Design should first be created out of function after that is achieved ornament and decor an be added in Morris work there was never redondance or unnecessary details
START WITH THE FUNCTION !
Principle 3
Design should be true to purpose and its material, honest in how it is created. It shouldn’t imitate or look like something.
This is why the art & craft style was created in a two dimensional matter with simplified and stylised animal, plants motifs.
it should not try to look real but only to borrow the beauty of the nature and use it as a manner that complement the interior
stylise the motif to suits the suppose !
Principle 4
Use nature as your source of inspiration.
There are no abstract and non figurative design
All art & craft designer are inspired by nature with motifs of: – Foliage – Flowers – Animals – Fruits
Not to try to depict nature realistically but in a stylised way !
Principle 5
The designer should be involve in the whole process: from design to making… this mean learning and practicing every craft behind his product (design drawing, embroidery, waving, dying, printing…)
GET GOOD AT THE CRAFT AND DESIGN !
Try different technics and medias for creating pattern !
Chrysanthemum flower pattern ornament background
William Morris and J.H Dearl’s work (image in public domain)
William Morris and J.H Dearl’s work (images in public domain)
William Morris and J.H Dearl’s work images in public domain)
William Morris’s (1834-1896) famous Jasmine pattern artwork. Original from The Birmingham Museum. Digitally enhanced by rawpixel.
(images in public domain)
Blue pattern wallpaper, William Morris marigold desktop backgroundWilliam Morris’s Watercolour, woven fabric design: Anemone (1876) famous artwork. Original from The Birmingham Museum. Digitally enhanced by rawpixel.William Morris’ Windrush iPhone wallpaper, green botanical pattern background, remixed by rawpixel
(images in public domain)
William Morris & co seamless patterns – images in public domain
William Morris’s Cray (18841917). Original public domain image from The Art Institute Chicago. Digitally enhanced by rawpixel.
William Morris Hunt – Wallace Black,1896
Portrait of Jane Morris (Mrs. William Morris) by John Robert Parsons
More:
Original public domain image from Getty MuseumPortrait of Jane Morris (Mrs. William Morris) by John Robert Parsons
More:
Original public domain image from Getty Museum
Portrait of Jane Morris (Mrs. William Morris) by John Robert Parsons
Portrait of Jane Morris (Mrs. William Morris) by John Robert Parsons
J’aime tellement les illustrations de Katie Scott !
Elles sont très connues. Vous les avez au moins croisées. Magnifique travail de precision et d’harmonie, texturé juste comme il faut. Son univers est une sorte de cabinet de curiosités botanique. Herbier géant ordonné et sauvage à la fois.
“Autodidacte, Katie n’a jamais étudié la botanique. Ses premiers dessins botaniques étaient des plantes nées de son imagination qu’elle traduisait sur papier. Cela lui a permis d’asseoir son style, ce qui l’a ensuite amenée à travailler aux côtés de botanistes sur des illustrations plus précises”
Des gravures de mode du XIXe siècle (datées de 1866 😳) . À l’oeil nu on devine une gravure reproduite (très bien reproduite, belles ombres en hachures) et des couleurs qui semblent ajoutées .
J’ai lu que la production de gravures pour une revue nécessitait souvent le travail – d’un artiste pour le dessin et – d’un graveur pour l’impression. Les revues populaires étaient en mesure d’embaucher les meilleurs illustrateurs du moment. Certaines gravures sont en noir et blanc tandis que d’autres, de grande qualité, ont été coloriées à la main après leur impression.
J’ai aussi lu que jusque en 1898 le coloriage des gravures se faisaient à la main et que par la suite, c”est une machine qui apposait la couleur selon la technique picturale du pochoir: la peinture était appliquée couleur par couleur, à travers des plaques métalliques découpées (c’est peut être le cas pour celles-ci.)
Le truc un peu foufou c’est que le monsieur me les a vendues pour 50 centimes pièce. n’est-ce pas? 😳
Quand je les ai vues sur place, je me suis dit que j allais les scanner et faire papoter les dames de féminisme… un jour
Une amie artiste, pleine de ressource a commenté mon post instagram et m’a permis d’apprendre des trucs – Vive instagram 🙂 !
Dans la bibliothèque du MAD, j ai “trouvé” ces deux petits livres bijoux.
Le format, le papier, la présentation des combinaisons de couleurs tout est juste parfait
Adaptés de volumes publiés initialement entre 1933 et 1937, ces dictionnaires de combinaisons de couleurs ont été mis au point à l’époque par le peintre japonais SANZO Wada [1883-1967], lequel contribua notamment à créer la Japan Standard Color Association (devenue Color Research Institute).
“DICTIONARY OF COLOR COMBINATIONS” vol. 1 et 2
Le premier volume présente 348 associations de couleurs différentes, comme autant de propositions et de réflexions sur les possibilités offertes. Divisé en 3 sections qui réparties selon le nombre de couleurs associées – 2 puis 3 et enfin 4 – le livre dispose en dernière partie d’un index colorimétrique qui permette de l’utiliser comme un véritable outil. Ainsi l’on peut se laisser aller à feuilleter les pages en guise d’inspiration, ou bien décider de repérer et travailler à partir d’une couleur précise dont on consultera ensuite les différentes planches où elle figure.
Le deuxième volume reprend la même formule mais en multipliant encore davantage les combinaisons (jusqu’à 7 couleurs associées ensemble), et en divisant l’ouvrage par domaines de travail : kimono, accessoires, tapis, book design, poterie etc.
I had tried to diversify pattern color palette. It appears that taking the decision to change colors spectrum is not enough for it to happen. Habits are hard to break. I tend to naturally and unconsciously come back to the same set of colors… over saturated so I want to bring more muted colors. Therefore I looked into some of my favorite pattern designers palette that i mixed with mine to get a steady and different stock of colors. I never worked that way … Iam usually very intuitive in my process but I feel like trying that method. Let’s see how it goes.
Color palette gathered from pattern designer’s work I love
Mix of colors between my patterns palette and designer palette I like the work
Ce verre épais transpercé de lumière donnent des envies de recueillement même laïque! ..
Des bouts de surréalismes et de tradition juive, ses bestiaires et ses personnages qui volent dans les airs … célèbres et célèbrent
Chagall disait : “je suis bleu”
“Chagall commence à travailler sur le Message Biblique au début des années cinquante, d’abord pour rendre vie à la chapelle du Calvaire, à Vence, où il vit entre 1949 et 1966. Avec l’avancement du travail, il préfère détacher l’ensemble d’une religion particulière et décide finalement de l’offrir à l’Etat français en 1966. Le cycle comprend les douze tableaux illustrant la Genèse et l’Exode, les deux premiers livres de la Bible, et un ensemble de cinq peintures évoquant Le Cantique des Cantiques“
” Pour moi, un vitrail représente la cloison transparente entre mon cœur et le cœur du monde. Le vitrail est exaltant, il lui faut de la gravité, de la passion. Il doit vivre à travers la lumière perçue.” Marc Chagall
M. Chagall a collaboré avec un maitre verrier de Reims…A partir de commandes. Il réinvente des scenes bibliques en y re-intégrant des éléments de tradition juive:
Interview -Chagall et le vitrail – Hope Radio – Musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes
ET LES HUILES, SI BELLES ET SI GRANDES
17 grands tableaux intitulée Message biblique, plus grande collection publique d’œuvres de Chagall + collection temporaire
Mes photos sont de qualité tres tres moyenne mais l’idée et le souvenir y sont …
LA CRATION DE L’HOMME 1956- 1958 – HUILE SUR TOILE
ADAM ET EVE CHASSÉS DU PARADIS 1961 HUILE SUR TOILE
Ce hors-série, publiée à l’occasion de l’exposition présentée au musée des arts décoratifs à Paris, revient sur les influences des arts de l’Islam sur les productions de bijoux et d’objets précieux de la grande maison de joaillerie Cartier, du début du XXe siècle à nos jours.
Les dessins préparatoires de bijoux exposés à côté de leur réalisation précieuse étaient émouvants de par leurs lignes, leur matières et la convocation perceptible des savoir-faire d’artisans/artistes.
A la sortie du MAD, je me suis dit intérieurement, que que j’avais eu devant moi, le temps de cette visite, la définition, et la mise en forme brute, de l’Inspiration, au meilleur de son processus. Loin, très loin de la copie exacte ou la reproduction approximative. On percevait que ces lignes avaient été observées, admirées, habillées de subjectivités pour être mieux transformés, re-modelées sans jamais que l’hommage à la beauté née d’esprits nourris par la culture persane, ne soit oublié:
Plus tard, en lisant cette édition de “connaissance des arts”, j’ai compris comment un tel résultat a été rendu possible.
Pierre Cartier parcourait le monde avec la curiosité méthodologique d’un anthropologue observant les objets ainsi que les hommes qui les animent et les fabriquent. Il revenait vers ses ateliers parisiens, chargé d’images et d’ objets qu’il confiait librement à ses équipes, soit une sorte de “mood board” avant l’heure. Les artisans/artistes s’en inspiraient et rendaient, anonymement, les croquis de leur nouvelle créations, court circuitant la courses à aux égos pour, sans doute, et filtrant ainsi la quintessence du processus créatif inspiré de cette partie du monde, la Perse, dont le dessin et la réalisation de joaillerie avait/a tant à apprendre.
Ce parcours créatif est perceptible à la visite de l’exposition #cartieretlesartsdelislam.
Bijou en elle même
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Depuis cette exposition, il y a des patterns dans ma tête: