Un motif où l’on voit le trait du crayon (ici HB procreate pencil). Un iris qui aurait gagné en fragilité (une tige en fil, des petals en papier de soie) et des fleurs de champs avec des filaments infinis qui font des formes de fleurs à leur tour.
On dirait un motif pour de2corer des boites en métal, cubiques ou cylindriques …
A pattern that shows the pencil stroke (here HB procreate pencil). An Iris with a thin stem and thin paper petal) and wild flower with endless filaments that produce in turn flowers shapes
Ce hors-série, publiée à l’occasion de l’exposition présentée au musée des arts décoratifs à Paris, revient sur les influences des arts de l’Islam sur les productions de bijoux et d’objets précieux de la grande maison de joaillerie Cartier, du début du XXe siècle à nos jours.
Les dessins préparatoires de bijoux exposés à côté de leur réalisation précieuse étaient émouvants de par leurs lignes, leur matières et la convocation perceptible des savoir-faire d’artisans/artistes.
A la sortie du MAD, je me suis dit intérieurement, que que j’avais eu devant moi, le temps de cette visite, la définition, et la mise en forme brute, de l’Inspiration, au meilleur de son processus. Loin, très loin de la copie exacte ou la reproduction approximative. On percevait que ces lignes avaient été observées, admirées, habillées de subjectivités pour être mieux transformés, re-modelées sans jamais que l’hommage à la beauté née d’esprits nourris par la culture persane, ne soit oublié:
Plus tard, en lisant cette édition de “connaissance des arts”, j’ai compris comment un tel résultat a été rendu possible.
Pierre Cartier parcourait le monde avec la curiosité méthodologique d’un anthropologue observant les objets ainsi que les hommes qui les animent et les fabriquent. Il revenait vers ses ateliers parisiens, chargé d’images et d’ objets qu’il confiait librement à ses équipes, soit une sorte de “mood board” avant l’heure. Les artisans/artistes s’en inspiraient et rendaient, anonymement, les croquis de leur nouvelle créations, court circuitant la courses à aux égos pour, sans doute, et filtrant ainsi la quintessence du processus créatif inspiré de cette partie du monde, la Perse, dont le dessin et la réalisation de joaillerie avait/a tant à apprendre.
Ce parcours créatif est perceptible à la visite de l’exposition #cartieretlesartsdelislam.
Bijou en elle même
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Depuis cette exposition, il y a des patterns dans ma tête:
Une magnifique exposition (“CARTIER ET LES ARTS DE L’ISLAM. AUX SOURCES DE LA MODERNITÉ du 21 octobre 2021 au 20 février 2022) m’a re-donné l’envie de rechercher des motifs à répéter, de créer des motifs sans couture/ #seamlesspatterns, en voici quelques exemplaires.
#inspiration #reproduction: vient d’un coffret du XIV s, décor gravé & incrusté d’argent- metal coulé et martelé, vu dans l’exposition (“CARTIER ET LES ARTS DE L’ISLAM. AUX SOURCES DE LA MODERNITÉ du 21 octobre 2021 au 20 février 2022)
Tout commence par un doodle, une femme qui parle avec la nature. Elle se pose des questions sur la beauté, la sienne et celle du monde.
Quand on coupe et qu’on duplique des morceaux du dessin, il nous échappe et révèle parfois un sens a posteriori: une extension de l’humeur du départ, ou tout simplement un ajout, du nouveau.