This year I joined a sculpture/modelage groupe. I had the chance, through a friend, to meet a local group of creative women who have been practicing sculpture for a few years already.
https://www.instagram.com/yhtac68/ share her experience through practice. She has a wonderful workshop place. Although It is not a couse but rather a place to practice together As a new comer in this field I am learning a lot.
I am a mix media digital creative personI spending hours facing a screen , I thought it would be nice, for a change, to work 3D, play with argile material. A kind of recreational art exploitation.
Est ce qu’on est encore capable de digérer toutes les images, toutes les données qui nous entourent?
Est- il possible de ne pas se perdre dans le processus des images générées par AI?
Ma première réaction face à l’afflux d’images générées par l’IA fut de rejeter en bloc l’aspect esthétique lisse et fumé (j ‘y voyais à priori un manque de grain ou de pixels :-). Puis, voyant quelques illustrateurs et artistes que j’apprécie beaucoup s’y essayer et par le même mouvement se construire une opinion sur l’ expérience et le rendu des images, je m’ y suis essayé, en menant une petite exploration sous forme de hobby.
J’utilise DALL.E, via Bing Image Creator, le créateur d’images AI gratuit proposé par Microsoft. DALL-E 3 est entraînée pour générer des images à partir de descriptions textuelles. Le système peut placer les mots fournis dans un ensemble d’intégration texte-image, ce qui permet de concevoir des images, des plus simples aux plus extrêmes. Pour ce faire, il suffit de saisir une ligne de commande appelée prompt, en langage naturel.
Un prompt désigne ainsi instruction, que l’on envoie à un algorithme d’intelligence artificielle (IA) spécialisée dans la génération ’l’image.
Où est le sens de l’image?
Sans se lancer dans de grands débats philosophiques. L’IA pose des questions éthique et de propriété intellectuelle.
Si une image générée par un programme semble belle, pourquoi ne pas la considérer comme de l’art, hors tout contexte ?
Peut-être parce que cette image ne naît pas d’une idée ou d’une vision née dans l’ esprit et la culture d’un artiste ? elle ne constitue pas une réponse à des questionnement spécifiques passant par un processus d’expérimentation de différentes techniques
A prompte égal, l’image n’est pas transformée par la singularité et l’ humanité de l’artiste. Elle ne donne pas de vision singulière, elle n’a pas naturellement de personnalité, de culture, de style, de technique acquise au cours d’ une vie, d’une formation supérieure spécifique.
La part des databases?
l’IA passe directement de la database à la réalisation de l’ image ( art?)
Le bot ne dispose pas de quelque chose qui ressemblerait à l’expérience humaine . Il ne distingue pas la l’usage ou la fonction des choses ou des êtres vivants d’où les monstruosités occasionnelles, les yeux mal placés, les ciseaux inutilisables, les pieds de chaises ondulés ou disloqués…
Si elle est nourrie au préalable du travail humain, elle imite tel ou tel style, en l’occurrence plus ou moins bien, or, l’inspiration, ce n’est pas copier, ni imiter et encore moins plagier.
Il y a une forme d’instabilité de l’ IA par rapport à l’artiste qui peut créer plusieurs fois la même image. L’ IA évoluant constamment en analysant les données à un haut niveau d’abstraction, et chaque mise à niveau de l’ outil change les choses. Un prompt ne donne pas deux fois la même image sur l’ instant même et à plus forte raison dans le temps.
Est-ce que c’est toujours mon art?
Les compagnies d’intelligence artificielle arguent souvent que les logiciels “apprennent”. or en réalité ils utilisent les datas des bases de données d’œuvres existantes et ces œuvres ne sont pas nécessairement libres de droits.
Quid des droits d’auteur?
Qui a la propriété intellectuelle d’une image synthétisée par l’ IA dont le prompt est commandé par “ dans le style de“ ?
Vincent Mahé, illustrateur freelance, plante la situation suivante et s’interroge:
“imaginons un artiste IA qui rédige un prompt en demandant à Dall-E d’illustrer un article de presse dans le style de tel artiste et qui, ensuite, vend l’image au journal comme sienne. C’est problématique … si le prompt ne mentionne aucun nom mais décrit simplement un style, mais qu’ensuite un artiste se reconnaît comme plagié, que faire ? La ligne est très fine et ça ressemble à un enfer juridique… Le plagiat est parfois assez difficile à prouver légalement entre humains, alors avec Midjourney…»
L’IA change-t-elle la perception /définition de l’art et de l artiste?
Certains considèrent que l’intelligence artificielle doit nous amener à redéfinir complètement la perception que nous avons de l’Art. Par son biais, la création serait finalement réduite au seul concept d’imagination, l’ordinateur nous permettant de supprimer la phase de création pure. En se basant sur ce principe, la valeur de l’œuvre ne reposerait donc plus sur la virtuosité stylistique et technique de l’exécution, mais bien sur la seule créativité de l’artiste. De nombreuses tâches autrefois dévolues aux illustrateurs deviendraient accessibles à des personnes ne disposant pas forcément de compétences en dessin mais qui, en revanche, ont appris à maîtriser l’art du « prompt », c’est-à-dire la capacité à produire des instructions envoyées à la machine pour lui permettre de créer une image de toutes pièces.
Je reprends ici l’ approche de Vincent Mahé que je trouve pertinente et utile. Il ne voit pas le métier d’illustrateur disparaître. Les illustrateurs viserait “une hybridation créative à différents degrés »
Ils pourraient devenir des “bricoleurs”,“petits génies du prompt IA qui réussieraient à intégrer Mid Journey dans leur processus créatif.
A côté il resterait:
– d’une part Les artisans, ceux qu’on viendra chercher pour le côté organique de leur art, estampillé, fait par un humain.
– d’autre part ceux qui produisaient un art que la machine reproduit à la perfection, à destination de consommateurs d’images peu regardant sur le créateur, IA ou humain”, qu’il nomme “les perdants”
Spécificité de la l’artiste et le prompt comme création
Les systèmes ne peuvent pas juger de ce qui nous touche ou ce qui nous laisse froid, ils ne peuvent pas non plus comparer et dire ça me satisfait pour le moment ou “je ne suis pas encore satisfait de ça” ou “à retravailler”. Le résultat est dépendant de nos directives
C’est un fait, L’IA est là. Elle crée selon les prompts, des images incroyables en quelques secondes. La création de ces images prendrait en moyenne des jours, voire des mois, à un être humain.
Entre l’engagement humain et l’automatisation de l’IA peut proposer des idées créatives perspicaces
La plupart des illustrateurs n’envisageait pas l’IA comme un générateur d’images prêtes à être utilisées telles quelles, mais bien comme une simple source d’inspiration.
Plus qu’une menace, les professionnels créatifs peuvent voir IA davantage comme un outil complémentaire et inspirationnel, découvreur de perspectives.
Ces images ne vont pas remplacer leurs créations personnels sur papier et tablettes
D’un côté, ils craignent logiquement des pertes d’emploi, de l’autre, de l’autre ils constatent que l’ IA peut aussi simplifier le travail au moment de la conception, ce qui laisse plus de temps ensuite pour embellir ce qu’a déjà produit l’intelligence artificielle. soit lA vue comme un accélérateur de processus préliminaire de création
Certains illustrateurs l’utilisent d’ailleurs déjà à cette fin, s’appuyant sur ce puissant algorithme pour chercher des idées et explorer de nouvelles pistes créatives.
Le prompt en lui même
A partir de là, on se concentre sur le prompt . L’ artiste devient concepteur et créateur de du prompte qui génère l’ image
Pour faire un bon prompt. Il nous faut faire preuve d’imagination et fournir un maximum de matière à l’intelligence artificielle. Plus la description sera précise et détaillée, meilleur sera le résultat. Il faut ajouter des mots-clés dans le texte pour que l’algorithme ait à disposition tout ce qui nous intéresse.
Il y a des possibilités d’obtenir des rendus spectaculaires, en donnant , par exemple, des instructions sur l’éclairage, le style, l’angle de vue. En ajustant la couleur ou l’ambiance. En jouant sur le zoom ou la composition..
« Il n’est pas facile de savoir si les images que vous avez codées, générées par l IA sont les vôtres.Il y a toujours un peu de soi même dans le prompt et en tant que tel, je comprends que les rédacteurs qui ne veulent pas partager leurs prompt” DD
“it isn’t easy to know if the images you coded and the AI rendered are yours.
There’s always a bit of yourself in the prompt, and as such I understand prompters who don’t want to share their prompts”
J’aime tellement les illustrations de Katie Scott !
Elles sont très connues. Vous les avez au moins croisées. Magnifique travail de precision et d’harmonie, texturé juste comme il faut. Son univers est une sorte de cabinet de curiosités botanique. Herbier géant ordonné et sauvage à la fois.
“Autodidacte, Katie n’a jamais étudié la botanique. Ses premiers dessins botaniques étaient des plantes nées de son imagination qu’elle traduisait sur papier. Cela lui a permis d’asseoir son style, ce qui l’a ensuite amenée à travailler aux côtés de botanistes sur des illustrations plus précises”
Honeysuckle is a fascinating subject for graphic design and art in general, providing endless possibilities for creating visually engaging and meaningful works.
Honeysuckle plants are climbers and often have long, entwining vines that create complex and dynamic shapes. These twisting and turning vines can form intricate patterns that are visually captivating.The way the vines wrap around structures or other plants can create interesting visual compositions and a sense of movement.
The leaves of honeysuckle are typically arranged in opposite pairs along the stems. This regular pattern can create a pleasing and harmonious visual rhythm.The leaves themselves are often simple and oval-shaped, providing a contrasting backdrop to the more complex flowers and vines.
A force parcourir les livres de patterns tels que : William Morris , artist craftsman Pioneer , j avais plein de chèvrefeuilles parmi mes images mentales. Il fallait que ça sorte en motif. Voila!
Aucun intérêt à le faire mais c’ est un excellent bouquin, un bon équilibre entre contexte géographico-historique et collections des patterns des plus illustres aux moins familiers. On se rend aussi compte que dans la firme Morris, Marshall, Faulkner & Co, la company est importante à découvrir … J’en parlerai un de ces jours…
Le genre de bouquin vers lequel on revient très souvent: un livre de table de salon ou de table de chevet. II passe peu de temps sur des étagères
Sorry for the quality of the video I will show you the Luno 30-40 cm mini posters in a more optimized way later on. in real life, the paper is just perfectly textured, catching the light just as it should … not that obvious on this video 🙁 i made it very quicly with an old phone when we presented Luno to a book publisher abroad, a while ago.
I always thought that Luno has something i associate with a Japanese style: not in term of his direct characters but more in terme of atmosphere smooth textures and some kind of poetic landscape…
Please, have a look in the library here , and here, or there
In procreate I made stamp brushes of the flowers and had sketched previously.
I first build the pattern swatch with lines and circles for the stem and flowers. I move them around and get an idea of their positioning. only then when the swatch is almost ready I stamp the flowers into the circles and finalise the sketch. Ready to test and draw the swatch.
At the very begining I transformed a “tree of life” tile design non repeat pattern) into a full drop repeat pattern
Then I intended to use the same pattern swatch structure to create an other pattern design. I wanted to create one more bushy motif with branches rather than thin flowers. I thought it would be a way to make an other pattern following the same tracks of a previous one. As a matter of fact I encountered lots of unexpected difficulties on the way: It was not that easy to make it even with the imbricated leaves and fruits. I might as well have started it from scratch. Eventually it worked out so all is well ! 🙂 .
I guess i learned a lesson : the structure of the repeat is one thing but the style of the flowers and leave make the identity and fluidity of the pattern even more strongly. It was not a short cut at all
Des gravures de mode du XIXe siècle (datées de 1866 😳) . À l’oeil nu on devine une gravure reproduite (très bien reproduite, belles ombres en hachures) et des couleurs qui semblent ajoutées .
J’ai lu que la production de gravures pour une revue nécessitait souvent le travail – d’un artiste pour le dessin et – d’un graveur pour l’impression. Les revues populaires étaient en mesure d’embaucher les meilleurs illustrateurs du moment. Certaines gravures sont en noir et blanc tandis que d’autres, de grande qualité, ont été coloriées à la main après leur impression.
J’ai aussi lu que jusque en 1898 le coloriage des gravures se faisaient à la main et que par la suite, c”est une machine qui apposait la couleur selon la technique picturale du pochoir: la peinture était appliquée couleur par couleur, à travers des plaques métalliques découpées (c’est peut être le cas pour celles-ci.)
Le truc un peu foufou c’est que le monsieur me les a vendues pour 50 centimes pièce. n’est-ce pas? 😳
Quand je les ai vues sur place, je me suis dit que j allais les scanner et faire papoter les dames de féminisme… un jour
Une amie artiste, pleine de ressource a commenté mon post instagram et m’a permis d’apprendre des trucs – Vive instagram 🙂 !
Dans la bibliothèque du MAD, j ai “trouvé” ces deux petits livres bijoux.
Le format, le papier, la présentation des combinaisons de couleurs tout est juste parfait
Adaptés de volumes publiés initialement entre 1933 et 1937, ces dictionnaires de combinaisons de couleurs ont été mis au point à l’époque par le peintre japonais SANZO Wada [1883-1967], lequel contribua notamment à créer la Japan Standard Color Association (devenue Color Research Institute).
“DICTIONARY OF COLOR COMBINATIONS” vol. 1 et 2
Le premier volume présente 348 associations de couleurs différentes, comme autant de propositions et de réflexions sur les possibilités offertes. Divisé en 3 sections qui réparties selon le nombre de couleurs associées – 2 puis 3 et enfin 4 – le livre dispose en dernière partie d’un index colorimétrique qui permette de l’utiliser comme un véritable outil. Ainsi l’on peut se laisser aller à feuilleter les pages en guise d’inspiration, ou bien décider de repérer et travailler à partir d’une couleur précise dont on consultera ensuite les différentes planches où elle figure.
Le deuxième volume reprend la même formule mais en multipliant encore davantage les combinaisons (jusqu’à 7 couleurs associées ensemble), et en divisant l’ouvrage par domaines de travail : kimono, accessoires, tapis, book design, poterie etc.
I had tried to diversify pattern color palette. It appears that taking the decision to change colors spectrum is not enough for it to happen. Habits are hard to break. I tend to naturally and unconsciously come back to the same set of colors… over saturated so I want to bring more muted colors. Therefore I looked into some of my favorite pattern designers palette that i mixed with mine to get a steady and different stock of colors. I never worked that way … Iam usually very intuitive in my process but I feel like trying that method. Let’s see how it goes.
Color palette gathered from pattern designer’s work I love
Mix of colors between my patterns palette and designer palette I like the work