“l’espoir ça va ca vient” Marceline Loridan-Ivens ou la “Force vitale”

A écouter ici: le récit est terrible mais nécéssaire:

 

Le Cinéaste néerlandais Joris IVENS en compagnie de sa femme Marceline durant le 17 ème Festival du Jeune Cinéma à Hyères le 13 Septembre 1981 / AFP PHOTO / GERARD FOUET

 

Marceline Rozenberg, fille d’émigrés juifs polonais, a quinze ans quand elle arrive au camp de Birkenau – le camp d’extermination du complexe d’Auschwitz. Elle en sort dix-huit mois plus tard, à la fois affamée de vie et blessée à mort. Elle épouse un beau garçon au nom bien français, le quitte, hante les nuits bleues des caves de Saint-Germain-des-Prés, entre au PC, claque la porte, porte les valises pour le FLN, s’engage pour l’avortement, prend risque sur risque… Rencontre le grand cinéaste Joris Ivens : une histoire d’amour et de cinéma commence. La voilà au Vietnam sous les bombardements, à Pékin pendant la Révolution culturelle… Si les camps de la mort ont empêché Marceline de suivre des études, elle a su apprendre de la vie les leçons essentielles, et en a tiré une oeuvre cinématographique pleine d’audace et de poésie. Actrice pour Jean Rouch, coréalisatrice avec Joris Ivens, réalisatrice de La Petite Prairie aux bouleaux, elle a l’estime indéfectible de la critique et des cinéphiles. Petite, rousse et frisée, Marceline Loridan a tout du lutin – feu follet, trublion, cancre… Même dans le camp de Birkenau, elle fait des pieds de nez au Diable, vole une marmite de soupe, raconte des histoires drôles, se fait des amies “pour la vie” dont Simone Veil. Pas vraiment révolutionnaire, plutôt chahuteuse et dérangeante, Marceline n’a jamais cessé de flirter avec la mort. Son rire a parfois les accents du désespoir ; elle s’amuse du bal zazou qui a précédé son départ pour Auschwitz, évoque le suicide de son frère, hanté par la Shoah au point de se prendre pour un SS, rend hommage à Joris Ivens, l’homme de sa vie dont le corps était ” beau comme un vieux chêne “… Dans le récit de vie de Marceline, on ne trouve jamais de regrets, mais une infinie lucidité et une autodérision aussi salutaire que savoureuse“. http://jeanchristophecote.overblog.com/marceline-loridan-ivens-wikip%C3%A9dia

Autre ressource ( Europe 1): “Il n’y a pas d’épilogue à la tragédie

Elle dit la même chose que Simone Veille, à savoir qu’il ne suffit pas d’être capable de parler, il  faut aussi que les gens soient capable d’entendre. C’est quelque chose qui résonne en moi depuis de nombreuses années, lorsque j’étais travailleuse sociale en protection de l’enfance déja.

 

Elle dit aussi aux enfants dans les écoles: “Vous avez une force vitale que vous ne soupçonnez pas, vous ne pourrez la soupçonner que le jour ou vous l éprouverez ) – Elle est là, il ne faut pas lâcher

 

 

Sculptures

Hercule Slaying the centaur who tried to steal away Hercule’s wife only to be killed by the centaur’s poison blood

–  a hero defeating an evil

– One single Block of marble – How impressive!

Help! I have a pigeon on my head!!!!

Torino, tout en carré.

Nous avons déambulé; un 15 Aout, dans un beau damier

En Italie, quand un jour est férié, tout est fermé…. Heureusement, dans de grandes villes touristiques comme Torino, les musées nationaux sont en général ouverts  et tous les musées privés suivent les jours fériés. A savoir…

Pas de rues qui en rattrapent une autre par des raccourcis improbables, tout est parallèle et perpendiculaire, et aux croisement de beaucoup d’entres elles, d’immenses places parfaitement carrées tout au moins rectangulaires. et pourtant les façades dansent.

Deux églises jumelles de San Carlo et Santa Christina.

Uffizi , la maison de Simonetta

La galerie des offices  (ancien bureaux de la famille des Médicis) l’un des plus beaux musées d’Italie et du monde! Il faudrait, pour s’en rendre compte, pouvoir, par magie, diminuer l’afflux de touriste. Même les Venus, “printemps” et “Naissances”, aussi belles soient-elles, deviennent floues, elles se font voler leur oxygène par le monde venu les contempler.

Pour autant, Merci Botticelli, mon hero de Firenze!

Parmi les claires obscures des thèmes religieux qui semblent retirer une certaine jouissance de la souffrance, se découpent des visages d’une légère mélancolie dont la  lumière souligne les détails sculpturaux et les drapés intégrés dans des compositions complexes. Malgré des références historiques, une forme de méditation féériques domine. Big up la poésie 🙂

Un article de Geo décrit en bien un Botticelli qui  “ne s’attarde pas sur les faiblesses humaines, mais il illustre plutôt un parcours tendant vers une morale où la bonté et la beauté se confondent. Madones, déesses, couleurs riches et transparences se multiplient dans ses toiles. Mais à la perfection langoureuse se mêlent parfois l’inquiétude et le doute au détour d’un regard étrange ou d’un décor plus sombre. “

Mais qui était Simonetta Vespucci, une muse de premier ordre… je vais de ce pas lui créer un écrin Pinterest  pour me préparer à faire sa connaissance.

… quatre touristes de plus sur le pont!

Galerie Palatine , dans la résidence Médicis, le palais Pitti.

⋅Après des heures passées dans le musée Uffizi, malgré la profusion et la qualité des oeuvres exposées, il y eu de la lassitude. Une infinité de tableaux d’art religieux (les flancs percés et têtes coupées,salles après salles, peuvent assombrir l’humeur, si,si… nous en fûmes les témoins!) et de clairs-obscurs ont eu raison de nos énergies. De plus, la salle des esquisses et des gravures  était FERMEE. Nous restions donc sur notre overdose du personnage Jésus et de vierges en majesté. 

Et pourtant, une douce et lumineuse mélancolie fut rendue possible par Signore BOTICELLI et l’expression retenue de ses personnages !!!! ( post à venir) ♥♥♥

Nous avions emporté, nos carnets de croquis mais la saison touristique n’appelait pas la flânerie “graphite & Papier” de nos imaginaires. Afin de pallier cette frustration, nous avons décidé de passer les deux heures qui nous séparaient de la fermeture de tous les musées de Firenze dans les salons de la Galerie du costume du palazzo pitti où la perspective d’une exposition sur la mode a tonifié nos composition.

Pour passer de l’Uffizi au palais Pitti, il  nous fallut courir sur le beau Ponte Vecchio et sa couverture d’estivants. Je vous en met quatre de plus mon joli pont!

Aussi élevées que furent nos intentions, nous étions, tout bien considéré, 4 touristes de plus sur LE pont, avec tous les stigmates qui s’y rattachent.

Ponte Vecchio

L’exposition retrace les grands mouvements stylistiques d’Italie, rassemblant des pièces exceptionnelles de prêt-à-porter et haute couture… Nous y avons vu de très belles robes (photos ci dessous) mais, je nous le donne en mille ! Tadammm, une panne d ‘électricité – non annoncée – nous prévenait de voir un bon 80 % de l’exposition.

Seule la plus jeune d’entre nous (Bravo) s’est accrochée par obstination ou pour la beauté du geste, au projet de dessiner dans le musée. Quand à moi, je pensais littéralement avec mes pieds. Solution de fortune: une bière fraiche et exorbitante comme tout pansement d’âme.

La condition de touriste est une experience totale, aucun échappatoire n’est possible, alors on se laisse aller au flot “humano-économicus”.

Pour autant, en plus d’avoir partagé le même temps, nous avons fait provision d’images mentales à diffusion prolongée et mesuré notre relative inculture historique. C’est fondamental!  –

donc à refaire si possible!  –  hors saison cette X –  pour pouvoir déambuler sur un pont.

New Year

CHLORURE DE MAGNESIUM ET CHLORURE DE SODIUM

Le plein s’il vous plaît! 

Rodin au musée Israel à Jérusalem

La mer morte s’évapore

Braderie: mère et fils à – 50 % ! Joyeux Hanukkah! Thé à la menthe en escale à Istambul

Thé à la menthe en escale à Istambul  

ïle de sel

Citrons, mon exotisme!  

Epices de Barkha  

Au Nord… (Maalot Tarshiha) 

Cueillette de sel  

Vue de la Knesset 

Huile d’Olive – Vente en gros!  

Beauté absolue et désastre écologique mêlés

“May be, may be not”

Dès que possible, on aime faire un tour au “Israel Museum”. Cette fois ci,  nous avons déambulé parmi les sculptures, les performances, les photographies et l’architecture de l’artistiquement “fort en gueule” et en communication, Ai WeiWei!

Il nous entraine à penser la déculturation, à réfléchir sur le capitalisme anarchique se développant en Chine et par extension ailleurs, sans respect de l’histoire ni de la culture.

“L’usage de matériaux nobles (jade, porcelaine, marbre, bois de huali, soie) rappelle que Weiwei n’est pas qu’un homme d’affaires devenu expert en communication, comme l’affirment ses détracteurs. Il demeure un architecte et artiste attaché à l’artisanat traditionnel de son pays, qu’il continue de faire vivre dans ses studios de Berlin (il y est exilé depuis deux ans avec sa compagne et son fils) et de Beijing (par ses employés). Il travaille avec les meilleurs artisans, se définissant lui-même comme un potentiel « pont entre passé et futur»”. Télérama

ai weiwei  at the israel museum:

Watch Behind the scene on Vimeo

“May be, May be not” (design boom presentation)

« L’animal qui ressemble à un Lama mais est vraiment un alpaga » – ??? – A creuser 🙂

Le papier peint du mur évoque l’incarcération : chaines de menottes et caméras de surveillance.

 

LEGO 

(Eng)(FR) Tryptique photographique en noir et blanc représentant l’artiste. Sur le premier panneau, il tient une urne vieille de plusieurs millénaires, issue de la dynastie chinoise des Han. Sur le deuxième il la lâche. Et sur le dernier, elle est brisée. Triple symbole : ce geste signifie à la fois le besoin de se libérer d’un passé devenu trop encombrant. Il fait aussi référence à deux épisodes de destruction massive du patrimoine culturel chinois : la Révolution culturelle de Mao Zedong (1966-68) et le virage néo-libéral de Deng Xiaoping qui, de retour sur la scène politique chinoise dans les années 90, incita les Chinois à s’enrichir. Quoi de plus étonnant aussi que de découvrir non loin, posé au milieu de pierres anciennes un smartphone en jade noir, roche semi-précieuse qui longtemps, symbolisa en Chine le pouvoir absolu de l’Empereur.

 La guerre des légos  (article –  vice new) La société danoise a expliqué avoir modifié sa politique afin d’éviter d’éventuels « malentendus » survenus d’une politique « pouvant paraître contradictoire. » Dorénavant, les clients « seront priés de préciser — s’ils désirent exposer leurs créations LEGO en public — que le groupe LEGO ne soutient ni n’approuve les projets concernés. »

UNFORGETTABLE SUNFLOWER SEEDS

(Engl)

(ENG) Article (great pictures of the seeds) in De Zeen

(FR)  graines de tournesol L’œuvre est constituée de plusieurs millions de représentations de graines de tournesol ; elle joue avec une métaphore célèbre de Mao Zedong où le peuple chinois devait se tourner vers lui comme les tournesols vers le soleil. Les graines de tournesol en porcelaine peintes à la main par 1 500 artisans et ouvriers de la ville de Jingdezhen (dont la porcelaine est historiquement l’activité économique principale et qui traverse une crise de l’emploi sans précédent) dont 13 tonnes sont disposées au sol, comme autant d’individus qui, rassemblés, incarnent l’humanité entière

Baie de Cadiz

Carnet en poche, j’ai dessiné un peu à Cadiz …  Comme Marseille et consort, ces villes de bord de mer,  construites autour d’un port protègent les fantômes des marins glorieux ou piteux qui les ont faites et défaites. L’océan et la mer s’y croisent, on y pense en scrutant l’eau.  L’Afrique et l’Amérique ont la vue plus longue grâce à Cadiz … et l’Inde toucha l’Europe. Des colons sont partis d’ici et là, pour des épices et pour le pire. La cathédrale était bardée d’échafaudages, dommage!

MAISONS BLANCHES, VIERGES NOIRES ET ARABESQUE

Vejer de la Frontera – Campagne cadixoise (Quelle gentilé!)

sheeps & co

On a échangé des maisons et on a vu des brebis basco-béarnaises! Elles ont un profil busqué. et une toison semi-ouverte à mèches longues. Leurs cornes tournent en spirale autour de l’oreille inclinée.

Madone & co

 

J’ai participé à un stage de Linogravure, c était bien.

J’avais, il y a de cela quelques temps déjà, participé à un stage de gravure /pointe fine avec  Chlotilde Stae  –   ici .

La pointe fine fut une petite révélation pour moi… J espère toujours prendre le temps de creuser le sujet au sein de #istolar.

Cet été, j’ai renouvelé l’experience de papillonnage artistique.  Je me suis offert une initiation à la Linogravure avec Evelyne Mary  dont j’ai découvert, en passant,  le magnifique travail (pinterest). Ses albums pour enfants sont tellement beaux (ses albums sur son site)! Allez vous infuser les yeux, c’est un conseil/coup de coeur.

Sur deux jours de stage je me suis un peu perdue en détail, un peu acharnée sur mes plaques de linoleum ( je voulais voir ce que donneraient mes dessins sur cet autre support).  Sans doute aurais-je du tester, sentir, experimenter, superposer de plus petites choses plus simples pour profiter pleinement de l’expertise d E.Mary.

C’ était, quoi qu il en soit, une très belle expérience et rencontre.

J’aimerai explorer la gravure, à mon format. J’ai pu me rendre compte à cette l’occasion de ce qui m’ irait le mieux. Pour moi ce sera plutôt la pointe sèche…

… la route du poisson

Coup de coeur … Sophie

#filmspourenfants

J’ai vu les malheurs de Sophie avec ma fille, moment sucré parfois doux-amer, univers dans lequel on se glisse sans y prendre garde, sans se rendre forcément compte sur l’instant des singularités des couleurs, du ton, des rythmes auxquels on revient par la suite, en rêveries, puisque cette enfance là nous a touché, beaucoup plus qu’on ne l’aurait cru. En tout cas ce fut mont cas- le réveil d’une nostalgie de moments qu’on n’a pas vraiment vécu , des bouts d’enfance universelle entre attachements,  abandons,  jeux, souplesse et obstination.

 

 

Les Malheurs de Sophie, 
 film français de Christophe Honoré, ( 
librement adapté de deux romans de la comtesse de Ségur .

… et aussi et presque surtout, la musique d’Alex Beaupin pour “Tout tombe”que la Grande Sophie chante en duo avec la petite (Caroline Grant.)!

clip

… “the cherry on the cake” Golshifteh Farahani  dans le role de  Mme de Réan.

 

Critique:  L’obs  – Elle

La prochaine fois dans cette rubrique coup de coeur:  je poste sur ma vie de courgette 🙂