illustration
Modelage, standind woman with a drape
This year I joined a sculpture/modelage groupe. I had the chance, through a friend, to meet a local group of creative women who have been practicing sculpture for a few years already.
https://www.instagram.com/yhtac68/ share her experience through practice. She has a wonderful workshop place. Although It is not a couse but rather a place to practice together As a new comer in this field I am learning a lot.
I am a mix media digital creative personI spending hours facing a screen , I thought it would be nice, for a change, to work 3D, play with argile material. A kind of recreational art exploitation.
La “boite lunch” de Frida – IA
Est ce qu’on est encore capable de digérer toutes les images, toutes les données qui nous entourent?
Est- il possible de ne pas se perdre dans le processus des images générées par AI?
Ma première réaction face à l’afflux d’images générées par l’IA fut de rejeter en bloc l’aspect esthétique lisse et fumé (j ‘y voyais à priori un manque de grain ou de pixels :-). Puis, voyant quelques illustrateurs et artistes que j’apprécie beaucoup s’y essayer et par le même mouvement se construire une opinion sur l’ expérience et le rendu des images, je m’ y suis essayé, en menant une petite exploration sous forme de hobby.
J’utilise DALL.E, via Bing Image Creator, le créateur d’images AI gratuit proposé par Microsoft. DALL-E 3 est entraînée pour générer des images à partir de descriptions textuelles. Le système peut placer les mots fournis dans un ensemble d’intégration texte-image, ce qui permet de concevoir des images, des plus simples aux plus extrêmes. Pour ce faire, il suffit de saisir une ligne de commande appelée prompt, en langage naturel.
Un prompt désigne ainsi instruction, que l’on envoie à un algorithme d’intelligence artificielle (IA) spécialisée dans la génération ’l’image.
Où est le sens de l’image?
Sans se lancer dans de grands débats philosophiques. L’IA pose des questions éthique et de propriété intellectuelle.
Si une image générée par un programme semble belle, pourquoi ne pas la considérer comme de l’art, hors tout contexte ?
Peut-être parce que cette image ne naît pas d’une idée ou d’une vision née dans l’ esprit et la culture d’un artiste ? elle ne constitue pas une réponse à des questionnement spécifiques passant par un processus d’expérimentation de différentes techniques
A prompte égal, l’image n’est pas transformée par la singularité et l’ humanité de l’artiste. Elle ne donne pas de vision singulière, elle n’a pas naturellement de personnalité, de culture, de style, de technique acquise au cours d’ une vie, d’une formation supérieure spécifique.
La part des databases?
l’IA passe directement de la database à la réalisation de l’ image ( art?)
Le bot ne dispose pas de quelque chose qui ressemblerait à l’expérience humaine . Il ne distingue pas la l’usage ou la fonction des choses ou des êtres vivants d’où les monstruosités occasionnelles, les yeux mal placés, les ciseaux inutilisables, les pieds de chaises ondulés ou disloqués…
Si elle est nourrie au préalable du travail humain, elle imite tel ou tel style, en l’occurrence plus ou moins bien, or, l’inspiration, ce n’est pas copier, ni imiter et encore moins plagier.
Il y a une forme d’instabilité de l’ IA par rapport à l’artiste qui peut créer plusieurs fois la même image. L’ IA évoluant constamment en analysant les données à un haut niveau d’abstraction, et chaque mise à niveau de l’ outil change les choses. Un prompt ne donne pas deux fois la même image sur l’ instant même et à plus forte raison dans le temps.
Est-ce que c’est toujours mon art?
Les compagnies d’intelligence artificielle arguent souvent que les logiciels “apprennent”. or en réalité ils utilisent les datas des bases de données d’œuvres existantes et ces œuvres ne sont pas nécessairement libres de droits.
Quid des droits d’auteur?
Qui a la propriété intellectuelle d’une image synthétisée par l’ IA dont le prompt est commandé par “ dans le style de“ ?
Vincent Mahé, illustrateur freelance, plante la situation suivante et s’interroge:
“imaginons un artiste IA qui rédige un prompt en demandant à Dall-E d’illustrer un article de presse dans le style de tel artiste et qui, ensuite, vend l’image au journal comme sienne. C’est problématique … si le prompt ne mentionne aucun nom mais décrit simplement un style, mais qu’ensuite un artiste se reconnaît comme plagié, que faire ? La ligne est très fine et ça ressemble à un enfer juridique… Le plagiat est parfois assez difficile à prouver légalement entre humains, alors avec Midjourney…»
L’IA change-t-elle la perception /définition de l’art et de l artiste?
Certains considèrent que l’intelligence artificielle doit nous amener à redéfinir complètement la perception que nous avons de l’Art. Par son biais, la création serait finalement réduite au seul concept d’imagination, l’ordinateur nous permettant de supprimer la phase de création pure. En se basant sur ce principe, la valeur de l’œuvre ne reposerait donc plus sur la virtuosité stylistique et technique de l’exécution, mais bien sur la seule créativité de l’artiste. De nombreuses tâches autrefois dévolues aux illustrateurs deviendraient accessibles à des personnes ne disposant pas forcément de compétences en dessin mais qui, en revanche, ont appris à maîtriser l’art du « prompt », c’est-à-dire la capacité à produire des instructions envoyées à la machine pour lui permettre de créer une image de toutes pièces.
Je reprends ici l’ approche de Vincent Mahé que je trouve pertinente et utile. Il ne voit pas le métier d’illustrateur disparaître. Les illustrateurs viserait “une hybridation créative à différents degrés »
Ils pourraient devenir des “bricoleurs”,“petits génies du prompt IA qui réussieraient à intégrer Mid Journey dans leur processus créatif.
A côté il resterait:
– d’une part Les artisans, ceux qu’on viendra chercher pour le côté organique de leur art, estampillé, fait par un humain.
– d’autre part ceux qui produisaient un art que la machine reproduit à la perfection, à destination de consommateurs d’images peu regardant sur le créateur, IA ou humain”, qu’il nomme “les perdants”
Spécificité de la l’artiste et le prompt comme création
Les systèmes ne peuvent pas juger de ce qui nous touche ou ce qui nous laisse froid, ils ne peuvent pas non plus comparer et dire ça me satisfait pour le moment ou “je ne suis pas encore satisfait de ça” ou “à retravailler”. Le résultat est dépendant de nos directives
C’est un fait, L’IA est là. Elle crée selon les prompts, des images incroyables en quelques secondes. La création de ces images prendrait en moyenne des jours, voire des mois, à un être humain.
Entre l’engagement humain et l’automatisation de l’IA peut proposer des idées créatives perspicaces
La plupart des illustrateurs n’envisageait pas l’IA comme un générateur d’images prêtes à être utilisées telles quelles, mais bien comme une simple source d’inspiration.
Plus qu’une menace, les professionnels créatifs peuvent voir IA davantage comme un outil complémentaire et inspirationnel, découvreur de perspectives.
Ces images ne vont pas remplacer leurs créations personnels sur papier et tablettes
D’un côté, ils craignent logiquement des pertes d’emploi, de l’autre, de l’autre ils constatent que l’ IA peut aussi simplifier le travail au moment de la conception, ce qui laisse plus de temps ensuite pour embellir ce qu’a déjà produit l’intelligence artificielle. soit lA vue comme un accélérateur de processus préliminaire de création
Certains illustrateurs l’utilisent d’ailleurs déjà à cette fin, s’appuyant sur ce puissant algorithme pour chercher des idées et explorer de nouvelles pistes créatives.
Le prompt en lui même
A partir de là, on se concentre sur le prompt . L’ artiste devient concepteur et créateur de du prompte qui génère l’ image
Pour faire un bon prompt. Il nous faut faire preuve d’imagination et fournir un maximum de matière à l’intelligence artificielle. Plus la description sera précise et détaillée, meilleur sera le résultat. Il faut ajouter des mots-clés dans le texte pour que l’algorithme ait à disposition tout ce qui nous intéresse.
Il y a des possibilités d’obtenir des rendus spectaculaires, en donnant , par exemple, des instructions sur l’éclairage, le style, l’angle de vue. En ajustant la couleur ou l’ambiance. En jouant sur le zoom ou la composition..
« Il n’est pas facile de savoir si les images que vous avez codées, générées par l IA sont les vôtres.Il y a toujours un peu de soi même dans le prompt et en tant que tel, je comprends que les rédacteurs qui ne veulent pas partager leurs prompt” DD
“it isn’t easy to know if the images you coded and the AI rendered are yours.
There’s always a bit of yourself in the prompt, and as such I understand prompters who don’t want to share their prompts”
Sketches botaniques
Luno small posters
Sorry for the quality of the video I will show you the Luno 30-40 cm mini posters in a more optimized way later on. in real life, the paper is just perfectly textured, catching the light just as it should … not that obvious on this video 🙁 i made it very quicly with an old phone when we presented Luno to a book publisher abroad, a while ago.
I always thought that Luno has something i associate with a Japanese style: not in term of his direct characters but more in terme of atmosphere smooth textures and some kind of poetic landscape…
Please, have a look in the library here , and here, or there
The beautiful, tasty, delicate BOURRACHE
Pattern making
In procreate I made stamp brushes of the flowers and had sketched previously.
I first build the pattern swatch with lines and circles for the stem and flowers. I move them around and get an idea of their positioning. only then when the swatch is almost ready I stamp the flowers into the circles and finalise the sketch. Ready to test and draw the swatch.
BANANA FLOWER – sketches
TILE DESIGN
BON APÉTIT
PLAISIR D OFFRIR DES FLEURS
LUCKY CHARM
DECORATIVE TILES
IMAGINE A MIX OF PATTERN PRESENTATION II
IMAGINE A MIX OF PATTERN PRESENTATION I
by istolar
THE BERRY BUSH PATTERN
HONEYSUCKLE print
A BREAK
PAPERCUT BOXES & AI
HAPPY 2024 !!
Merveilleuse année pleines d’opportunité et d aventures, qu’elle soit un heureux et paisible refuge créatif. Que votre imagination sautille et danse jusqu’à l’année suivante !
Wishing you a new year filled with new opportunities and adventures, a year of peace, love, and laughter – may you imagination flourish day after day…
IMAGINE: ” THE BOURRACHE pattern “
istolar patterns on mockup.
Let’s visualise / visualisons …
Citizen M
‘ free’ coffee for your entire stay
IMAGINE: “THE SCANDINAVIAN IRIS” pattern
IMAGINE THE ” BIRDS IN PEONY FROM DAMASK” inspired pattern
PEONY DAMASK INSPIRED PATTERN
PEONIES FROM DAMASK inspired pattern
COLORS VARIATIONS
BASIC DESIGN – bicolored & light airy version
BASIC DESIGN – bicolored & dense version
BASIC DESIGN – Monocolored & dense version
PEONIES FROM DAMASK INSPIRED scallop pattern
JAPANESE FLOWER pattern 2
or what I imagine being a Japanese inspired flowery pattern 🙂
30/40 cm
Seamless pattern flowery medium print
I call them Japanese flowers…in my french mind 🙂
See pattern presentation sheet in Blog
IMAGINE: “THE ARABESQUE STYLE” pattern
ARABESQUES ENTANGLED PATTERN
Motif inspiré d une exposition ” folies persanes” au musée des arts décoratifs à Paris et du magasine Hors-série : “Cartier et les arts de l’Islam”, publié à cette occasion. Cette exposition revient sur les influences des arts de l’Islam sur les productions de bijoux et d’objets précieux de la grande maison de joaillerie Cartier, du début du XXe siècle à nos jours. voir post du BLOG
MIX TILES PATTERN
Les lucioles
Stand with Ukraine
Prints available 10/15 cm ( postcard) 24/30 cm 30/40 cm print– 200 gram Nautilus recycled paper – professional digital print
© all images are copyright of Isabelle Stolar
Selma Browner – sketch
Selma Browner, 1940 / © Image is copyright of the respective owners, assignees or others
Cat & Dog
The wall street bird
Dame Belier
Le bélier est un mouton, tout comme la brebis et l’agneau en sont.
Alors que le mouton est aujourd’hui plutôt associé à l’image d’un paisible herbivore, dans les civilisations passées, le bélier incarne souvent la force. Les cornes en spirale se retrouvent souvent figurées sur les casques des guerriers. La tête de bélier a donné son nom à une arme de butoir (le bélier de siège). Et dans la mythologie grecque, le bélier est un des animaux favoris d’Hermès, le messager des dieux.
Dans la mythologie celte, le bélier symbolise la force de la nature ainsi que la fertilité. – Dans la mythologie grecque, le bélier est également un symbole important dont le mythe de la toison d’or n’est que l’un des nombreux aspects. Le bélier est un des animaux favoris d’Hermès. – Dans l’Égypte antique, le bélier est associé à de nombreux dieux, dont le plus prestigieux est le dieu dynastique Amon. Il est également le symbole des eaux bondissantes des cataractes du Nil et de son inondation annuelle (Khnoum).
Prints available 10/15 cm ( postcard) 23/30 cm 30/40 cm print– 200 gram Nautilus recycled paper – professional digital print
© all images are copyright of Isabelle Stolar
LOUIS
J’avais oublié de poster Louis 🙂
BANANA FLOWER
Renaissance with procreate
La duchesse Zinaida Yusupova était une noble russe née le 23 septembre 1861 et décédée le 24 novembre 1939. Elle était membre de la famille aristocratique Yusupov, l’une des familles les plus riches et influentes de la Russie impériale. Zinaida était la fille du prince Boris Yusupov et de la princesse Tatiana Alexandrovna.
La famille Yusupov était connue pour ses vastes richesses et sa participation à la vie sociale et culturelle de la Russie. Zinaida Yusupova s’est mariée avec le prince Felix Yusupov en 1889. Felix Yusupov est devenu célèbre pour sa participation à l’assassinat de Raspoutine, conseiller mystique de la famille impériale russe, en 1916.
La vie de Zinaida Yusupova a été marquée par la Révolution russe de 1917, qui a entraîné la chute de la monarchie et la disparition de la noblesse russe. Après la révolution, elle a vécu en exil en France avec son mari. La duchesse Zinaida Yusupova a survécu à de nombreux changements politiques en Russie et a vécu une vie tumultueuse jusqu’à sa mort en 1939.
1840 s Duchess Zinaida Yussupova by Christina Robertson
Boy on a wall
© all images are copyright of Isabelle Stolar
GEORGE
George Sand est le pseudonyme d’Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, baronne Dudevant, romancière, auteur dramatique, critique littéraire française et journaliste.
Pencil procreate portrait -by me 🙂
See George portrait in gallery
© all images are copyright of Isabelle Stolar
Des points Biographiques en vrac pour, éventuellement, piquer des curiosités:
- Une figure de proue de la littérature du XIXe siècle
- Ses origines sociales sont marquées par un métissage social
- Ecrivaine engagée
- Elle est une synthèse des contradictions sociales
- Une Fille de la révolution française.
- Elle découvre tôt: Voltaire ; Montesquieu et Rousseau
- Elle a eu une relation passionnée avec Alfred de Musset
- Elle a partagé Partage 10 ans la vie de Frédéric Chopin
- Au cœur de l’échiquier politique
Des programmes Radio France autour de George Sand
- Juliette Gréco lit “Histoire de ma vie” d’après George Sand
- George Sand et Alfred de Musset, une passion à Venise
- Retour à Nohant chez George Sand avec Michelle Perrot
- La mare au diable, George Sand
- George Sand 1837, un été à Nohant
- George Sand, la liberté d’aimer
- George Sand : écrire pour Nohant, écrire à Nohant
- “La Petite Fadette” de George Sand (1) – La chronique de Juliette Arnaud – Il y a 2 parties !
- Épisode 1/4 : Romancière au masculin
- Dans le salon de George Sand – 1er Tableau
- George Sand, lanceuse d’alerte écolo et sauveuse de Fontainebleau
- Nohant, la maison et la matrice de George Sand
- La dictée de Rachid Santaki : extrait de “La mare au diable” de George Sand
- “Les Beaux messieurs du bois doré” d’après George Sand
Dessins représentant George Sand (1804-1876) par le poète Alfred de Musset.
KOI toujours
© all images are copyright of Isabelle Stolar
George Sand
“L’art n’est pas une étude de la réalité positive; c’est une recherche de la vérité idéale.“ — GS
Elle était “Plus humaniste que féministe, égalitaire que communiste, universelle que champêtre“
“Le souvenir est le parfum de l’âme.” G S
Available 01/15 cm – 23 /23 print – 200 gram Nautilus recycled paper – professional digital print
… des audios sur la vie et l oeuvre de George Sand sont listés dans le Blog
© all images are copyright of Isabelle Stolar
The dog
Prints available 21/29 and 30/40 cm print 23/30 cm – 200% gram Nautilus recycled paper – professional digital print
See draft & sketches in Blog
As it is
interprétation- mix media – du Portrait de Furstin Susupolt par Christina Robertson
F/ Parfois un dessin reste là où il en est. Au départ, je prévoyais de détailler les cheveux et les textures puis à un moment j’ai décidé d’en rester là … vous connaissez ce sentiment que le sketch se tient mieux que le dessin abouti? #travailpersonnel
ENGL / Sometimes it is best when a drawing stays the way it even-though it is not finished.
Initially, I planned to detail hair and textures but at one point I decided to leave where it was… do you know that feeling when the sketch stands better than the finished version of a drawing? #personalwork
© all images are copyright of Isabelle Stolar
See sketches in Blog
Printing LUNO
French ( english version follows)
LUNO
De l’idée au livre
En ce mois de Mai 2022 l’histoire illustrée de Luno le jeune berger, commence voir la lumière puisque la semaine dernière nous avons participé à l’impression du livre.
Pour parler du processus d’édition/publication d’un livre, l’hebreu utilise l‘expression : להוציא לאור (‘’Sortir à la lumière’’).
Pour le moment le texte est en hebreu, langue dans laquelle l’histoire a été originellement écrite par Yael Altuvia. La première sortie du livre se fera donc en Israël. Dans un deuxième temps, j’espère être en mesure de le proposer, assez vite, à des maisons d’édition en France. Une traduction est en cours.
Nous avions commencé à penser au projet du livre il y a une dizaine d’années (premiers sketches, et planches en place et mix technique d’illustration choisies et amorcées), puis le travail s’est interrompu longuement, au gré de déménagements et des moments de vie. Nous le pensions archivé, sans doute à jamais, jusqu’à ce que l’envie, voire la nécessité, de boucler des boucles se fasse sentir pour moi, l’illustratrice. L’auteur a accueilli la nouvelle du retour de Luno avec enthousiasme. On était “ Back on track” !
Le texte a lui aussi été partiellement remanié pendant ces deux périodes d’illustration.
Je m’imaginais, à ce stade, reprendre l’illustration à l’ endroit où je l’avais laissée. En réalité, j’ai ,en quelque sorte, redécouvert le projet personnellement et professionnellement. Ce fut à la fois une continuité et un nouveau départ. J’ai repris l’ illustration sur la base de la mise en page initiale de la même technique d’illustration. soit, un dessin scanné sur lequel j’applique et je coupe en minutie des textures de toutes sortes, une forme de collage digital.
Cette version No 2 a un peu plus de volume, de profondeurs, de rondeurs mais sans trop pour autant, car je souhaitais aussi conserver l’aspect naïf et, à mon sens, poétique, enfantin, des aplats de formes, de type collage.
Une autre conséquence de ce travail en étape fut l’évolution du personnage. Il a naturellement grandi. Il était jeune enfant au début du projet, il est pré-adolescent dans la version finale.
L’auteur, Yaël Altuvia est chercheuse sur l’ADN à l’université hebraique de Jérusalem. Elle cultive personnellement, un intérêt et un lien vivant à ses mémoires d’ enfance et par extension à celles de l’enfance en générale. Elle est sensible aux les idées originales et aux rebondissements des histoires pour la jeunesses.
Auteur / illustrateurs, nous avons fait le choix de travailler en étroite collaboration tout au long du projet. Nous avons confronté nos images mentales sur la globalité du livre et sur des détails tels que l’aspect des personnages ou éléments du background. Nous avons toujours trouvé des compromis. Ce fut par exemple le cas pour le boulanger (p.13), lorsqu’ il conseille à Luno de parcourir le monde. J’avais dessiné un vieil homme à très longue barbe, une sorte de patriarche archetypal que j’ aimais bien. Or l’auteur n’ arrivait pas a y reconnaitre le de son histoire. Dans la version finale, il a une barbe courte bien taillée.
L’Équipe imprime
Le lundi 16 Mai était un grand jour; celui du « calage », chez l’imprimeur Barkat Arad de Holon:
c’est le moment où on «roule» le livre sur sa machine d’impression, contrôle de la qualité de l’impression (chromie, repérage…) et des réglages nécessaires de la machine puisque l’impression l’offset est un procédé qui s’effectue avec des presses spécifiques et qui demande une expertise et un savoir-faire particulier. Pour cela nous étions accompagné par Leora Pridan de “kricha”, fabricante dans l’édition. Elle a supervisé, précieusement , pour nous, toute l’opération.
Etaient aussi présent:
– Zohar Stolar qui a pris en charge l’édition avec ״common paradise / ״ (פרדס משו: Il a coordonné le projet depuis l’idée originale jusqu’à la prochaine diffusion.
– Yael Altuvia, l’Autrice, avait la veille, donné son feu vert pour l’impression du texte après qu’il ait été corrigé par un expert en “niqqud”.
Il s’agit d’un système de point et de traits placés autour et parfois à l’intérieur des lettres hébraïques, comparables (pour aller vite) aux accents et à la cédille en français. Dans l’orthographe moderne, le niqqud est rarement utilisé, sauf dans des textes spécialisés tels que des dictionnaires, de la poésie ou des textes pour enfants. Or, j’ ai oublié de le préciser (ce n’est pourtant pas un détail), le texte de yaël rime! (d’où no dilemmes de traduction…mais c’est un autre sujet 😉 )
– Isabelle Stolar, illustratrice. mon rôle était, à cette occasion, de donner mon aval final pour les couleurs, en consultation avec le reste de l’équipe et guidée par les corrections expertes du conducteur de la machine.
– Dina Asher-Rahat qui a réalisé la mise en page du livre n’avait pas pu se libérer ce jour-là.
C’était une journée passionnante sur les lieux de l’imprimerie et par la suite avec la compréhension plus détaillée du processus d’impression offset.
Offset pour l’impression!
Le procédé de l’impression offset est l’évolution de la lithographie qui utilisait déjà dans ses derniers perfectionnements un rouleau de caoutchouc pour transférer l’image « encrée » de la pierre vers le papier. Sans ce rouleau intermédiaire, dans la lithographie traditionnelle, il fallait dessiner l’image à l’envers sur la pierre lithographique. ici, la pierre lithographique est remplacée par une plaque souple, entre le cylindre le papier).
Le terme offset est issu de l’anglais « to set off », reporter. l’encre n’est pas directement transférée sur le papier.
“C’est une technique d’impression par «reportage» d’une plaque métallique sur un support (carton) par l’intermédiaire d’un “blanchet… Le procédé est basé sur le principe d’attraction-répulsion entre l’eau et la graisse (encre) ”.
1/ On étale de l’encre sur une surface avec des zones sèches et des zones humidifiées. Sur la surface humide, l’encre va être repoussée. Sur la zone sèche, l’encre va s’imprégner.
2/ Les plaques métalliques sont calées en machine. C’est sur ces plaques que le fichier d’impression est gravé. Le nombre de plaques à utiliser dépend du nombre de couleurs présentes sur le fichier. Pour l’impression offset en quadrichromie (4 couleurs de bases : cyan, magenta, jaune et noir = CMYK), on a besoin de quatre plaques, c’est-à-dire une par couleur.
3/ Une fois les plaques calées en machine, celles-ci seront humidifiées par une solution de mouillage. Cette solution ne s accrochera qu’au endroit où la plaque n’a pas été gravée, c’est-à-dire où il ne doit pas y avoir de l’encre.
Puis, l’encre sera déposée uniquement aux endroits où il n’y a pas d’eau, autrement dit, sur la zone du fichier.
Enfin, cette plaque entrera en contact avec un blanchet en caoutchouc. (le Blanchet est élément déterminant dans le procédé d’impression offset. Il est présent pour améliorer la qualité de ce transfert où uniquement l’encre sera transférée). Ensuite le blanchet entrera en contact avec le support pour y déposer l’encre. Ceci explique pourquoi on parle d’une technique d’impression par reportage.
Toutes ces étapes seront répétées sur chaque groupe d’impression/couleurs afin de superposer les différentes couches d’encre et ainsi arriver au résultat voulu.
En offset, l’image est « à l’envers » sur le film, puis « à l’endroit » sur la plaque, de nouveau à l’envers sur le blanchet pour pouvoir se retrouver à l’endroit sur le papier.
‘’Nous ne pouvons imprimer que des points’’
La reproduction d’une image par procédé offset se reconnaît facilement car elle s’effectue toujours avec une trame.Si on prend une loupe pour observer un produit imprimé, on remarque que cette image en apparence continue est en réalité composée d’une multitude de petits points.
! Présentés sur du papier dans les dimensions et fréquences adaptées, ces points sont alors perçus par l’œil et réinterprétés par notre cerveau pour restituer une image continue. Bref, tout comme au cinéma, l’impression n’est qu’une illusion Voilà comment l’on peut résumer le fonctionnement de base des trames. même si la réalité est un peu plus compliquée
(ENG)
LUNO
From the idea to the book
May 2022, the illustrated story of Luno the young shepherd, ‘saw the light’ . Last week, we participated in the printing of the book.
For now, the text is originally written in Hebrew by Yael Altuvia. Therefore, the first release of the book will take place in Israel. I hope I will be able to present it, fairly quickly, to french publishing houses. A translation is currently in progress.
The author, Yaël Altuvia is a DNA researcher at the Hebrew University of Jerusalem. She personally cultivates an interest and a vivid connection to her childhood memories and by extension to childhood in general. She is interested in original ideas and twists in children literature.
We started working on the book ten years ago (first sketches, and boards in place). Then, independently of our will, the work was kept on hold for a few years. We thought it’ would be archived forever, when I felt the need, close loops and resume the project. The author greeted the news with enthusiasm. Luno was Back on track!
At that stage, I thought I would be picking up the illustration where I left it. As a matter of fact, I found myself reconnecting with the project from another point of view. It was both a continuity and a new start. I kept the the former layout and the used the same illustration technique. I scanned drawing on which I cut and apply and digital textures of all sorts, a kind of digital collage technique.
The continued version of Luno has a little more volume but too much, since intended to keep the naive flat aspect which in my opinion, creates a poetic, childish atmosphere.
Another consequence of this step-by-step work was the evolution of the character. He naturally grew in time. At first he was a young child, he is now a pre-teen boy.
As Author and Illustrators, we chose to work in close collaboration. We confronted our global views and talked about details such as the appearance of the characters or elements of the background. For instance, when the baker advises Luno to travel the world ( p.13). I had drawn an old man with a very long beard, a kind of archetypal patriarch I liked very much. As a matter of fact, the author could not recognize the caracteres she wrote about. In the final version, the baker has an other look: a neatly trimmed short beard.
The printing team
Monday May 16 at the printing house Barkat Arad of Holon we met with all the persons involved in the making of the book.
At that stage, the book is “rolled” on the printing machine, the quality of the printing is checked (chromy, registration, etc.) and the necessary adjustments to the Printer are made. The offset printing is carried out with a machine which requires specific expertise and know-how. For that mission we were professionally accompanied by Leora Pridan from “kricha”
were also present this day:
– Zohar Stolar who took charge of edition part with ״common paradise / ״ (פרדס משו: He coordinated the project from the original idea to the coming distribution of the book.
– The day before, Yael Altuvia, the Author, had given her green light for the printing of the text after it had been corrected by a “niqqud” expert. In Hebrew, the“Niqqud” is a system of dots and dashes placed around and sometimes inside the letters, which indicate how to pronounce the word. In modern spelling, niqquds are rarely used except in specialized texts such as dictionaries, poetry, or children’s texts.
– Isabelle stolar – My role as the illustrator was, that day, to give final approval for the colors. all this made possible thanks to Itsik, the color expert and machine operator.
– Dina Asher-Rahat who worked on the layout of the book was unfortunately unable to be present that day.
It was an exciting day on the premises of the printing house and keptbeing as we got a better understanding of the offset printing process.
Offset for printing!
The offset printing process is the evolution of lithography, which already used in its latest developments a rubber roller to transfer the “inked” image from the stone to the paper. Without this intermediate roll, in traditional lithography, the image had to be drawn upside down on the lithographic stone. Here, the lithographic stone is replaced by a flexible plate, between the cylinder and the paper).
Offset printing operates by “reportage” of a metal plate on a cardboard medium by means of a “blanket” cylinder.
The process is based on the principle of attraction-repulsion between water and grease (ink).
1/ We spread ink on a surface with dry areas and wet areas. On the wet surface, the ink will be repelled. On the dry area, the ink will soak.
2/ The metal plates are wedged in the machine. It is on these plates that the printing file is engraved. The number of plates to be used depends on the number of colors present on the file. For four-color offset printing (4 basic colors: cyan, magenta, yellow and black = CMYK), four plates are needed. one per color.
3/ Once the plates have been wedged in the machine, they will be moistened with a fount solution. This solution will only (approach) stick to the place where the plate has not been engraved, that is, where there should be no ink. Then, the ink will be applied only in places where there is no water, in other words, on the area of the file.
Finally, this plate comes into contact with a rubber blanket. (The Blanket is a determining element in the offset printing process. It is present to improve the quality of this transfer where only the ink will be transferred). Then the blanket comes into contact with the support to deposit the ink. This explains why we speak of a report printing technique.
All these steps are repeated on each group of printing/colors in order to superimpose the different layers of ink and achieve the expected result.
In offset, the image is inverted on the film, then upright on the plate, inverted again on the blanket to be able to find it upright on the paper.
We can only print dots
The reproduction of an image by offset process is easily recognized because there is always a screen ruling. When using a magnifying glass to observe a printed product, we notice that this apparently continuous image is actually composed of a multitude of small dots.
Presented on paper in the appropriate dimensions and frequencies, these points are then perceived by the eye and reinterpreted by our brain to restore a continuous image. In short, just like the cinema, the impression is only an illusion. This is how we can summarize the basic functioning of the frames. although the reality is more complicated
.
See Luno’s palette couleurs in Blog
See this pictures in color in Blog
Luno, le livre
Snow white
3 birds Migration
LUNO’S SHEEPS
White bird’s friends
© all images are copyright of Isabelle Stolar
© all images are copyright of Isabelle Stolar
t
© all images are copyright of Isabelle Stolar
Audrey
Flower shapes
Flowers in the “futur” pattern Box !
Sofia
Réalisatrice, actrice, productrice et scénariste et icône de la culture populaire. Elle se dessine, à mon sens, un peu comme une Frida Khalo… dans un style plus classic, chic, Parisiano/new yorkais.
The Sofias in My Pinterest
© all images are copyright of Isabelle Stolar
Espace Canada
© all images are copyright of Isabelle Stolar
sketch stage in Blog
The source image is from a beautiful instragram account from photographer Ryan Resatka
Sketch the girl!
© all images are copyright of Isabelle Stolar
The hedge
Simple fleur
© all images are copyright of Isabelle Stolar
Prints available 23/23 cm – 200 gram Nautilus recycled paper – professional digital print
Probably in Canada
see sketches in BLOG
source image: https://www.instagram.com/p/CWGsw50vFc-/
© all images are copyright of Isabelle Stolar
Tiger at Night
© all images are copyright of Isabelle Stolar
See prints (photos)
© all images are copyright of Isabelle Stolar
One french world
Prints 21
FR/ Je n’avais encore jamais imprimé des dessins réalisés avec #procreate. C’est fait et j’en suis plutôt contente. Dans l’ensemble, il faut dire, que je suis tellement impressionnée par l’application procreate que je n’en attendais pas moins !
ENGL/ Until now I had not printed my work made with #procreate. I am very pleased with the result. I would say that I expect nothing less from it. I am so impress by the application generally speaking
B&W portrait
reference image from eseewigs.com
Botanic Poster
Paludière
La Paludière se dessine
Là ou vivent les paludières …
Marin aux poissons
© all images are copyright of Isabelle Stolar
Timelapse version illustration in Blog
© all images are copyright of Isabelle Stolar
Flowers on a cup
Français: J’avais dessiné (avec procreate) des fleurs que je voulais fragiles et texturée pour compléter ma reserve de” fleurs pour futur motifs sans coutures” bref des patterns. Le rendu était si kitch que j’ai eu envie de les poser sur de la porcelaine pour qu’elles se sentent dans leur élément.
English: I wanted to draw (avec procreate) some fragile and textured flowers to complete my stock of “flowers for future seamless patterns” . The rendering was so kitsch that I wanted to put them on porcelain surface for them to feel at ease.
Floral ornament
Des elements pour motifs / Elements for patterns
ou “fleurabesque” 🙂
© all images are copyright of Isabelle Stolar
Poème
Planete watch
Available 24 / 30 cm print – 200 gram Nautilus recycled paper – professional digital print
© all images are copyright of Isabelle Stolar
16 ans & un 7 fétiche
made with procreate …
Les fleurs de la couronne
Woman looks far ahead
Blue woman
© all images are copyright of Isabelle Stolar
© all images are copyright of Isabelle Stolar
Paint a fruit
Son portrait
La maison rose
Reinterpretation d’une maison rose
© all images are copyright of Isabelle Stolar
See timelaps in BLOG
Deep Forest
Eloge du doute
Sailor (illustrated version)
Houses along the road (villages)
Loin
The cover
Bulles de rires
© all images are copyright of Isabelle Stolar
\
The end
© all images are copyright of Isabelle Stolar
Music
Vague
Rencontre
New postcards (from Luno) 2
Time to go
© all images are copyright of Isabelle Stolar
© all images are copyright of Isabelle Stolar
See Luno’s palette couleurs in Blog
LUNO & EMMANUEL TALK
© all images are copyright of Isabelle Stolar
See Luno’s palette couleurs in Blog
Happy
La source a son oiseau (LUNO)
lac des Loutres
Forest
Rivière
DES SOUCIS?
GO AND SEE ( LUNO)
Village de Montagne ( LUNO)
© all images are copyright of Isabelle Stolar
Les moutons du berger
Printemps de Luno
village
© all images are copyright of Isabelle Stolar
© all images are copyright of Isabelle Stolar
See Luno’s palette couleurs in Blog
Frida Grrrr
Jungle
PRINT 30/40 cm
Prints available 10/15 cm – 200 gram Nautilus recycled paper – professional digital print
Frida et la photo
Dans Frida Kahlo , “ses photos” aux éditions André frère, on comprend, via la personnalité de son père mais aussi son utilisation personnelle des photos qu’elle annotait…
Frida Kahlo aurait, indubitablement, été la reine d’instagram … à ses heures perdues!
”Lost in translation”
FRENCH / ENGLISH
Retour au Blog
Je suis heureuse de revenir sur le Blog. J’ai fait une longue pause pour finir les illustrations du livre “Luno”.
La reprise d’un ancien projet c’est un peu comme un nouveau projet qui démarre. Je ne l’oublierai jamais…
L’auteur, Yael Altuvia, finalise, actuellement, les derniers détails du texte. Sa profession principale ne l’amène pas, à priori, à écrire des histoires pour enfants puisqu’elle est chercheur en génétique à l’université Hébraïque de Jérusalem. Elle a créé Luno sous forme d’histoire du soir pour son neveu, il y a de cela plusieurs années. Yael est très proche de l’univers des enfants, des mémoires de sa propre enfance, des histoires qui les fondent et des jeux en général. Quelque chose me dit qu’elle a d’autres histoires en réserve…
Elle finalise, actuellement, les derniers détails du récit. C’est un texte original en Hébreu, langue dans laquelle les livres pour enfants s’écrivent, pour la plupart, avec des pointage des voyelles, ou “niqqud”.
Les nikkudot sont de petits signes, comparés aux consonnes qu’ils complètent, et ont ainsi l’avantage de pouvoir être directement ajoutés sur un texte n’en comportant pas.
Yael a ajouté les “niqquds” mais cela requiert en fin de course la supervision d’un professionnel avant édition.
“Lost in translation”
Notre petite équipe composée de Yael (auteur), Zohar (coordinateur), moi même (illustratrice), Dina (designer graphique) avait naturellement pensé solliciter un traducteur Hébreu/Français. Mon hébreux courrant rencontre assez vite ses limites de précisions. Je suis entourée, il est vrai, de personnes hébraïsantes dont le très bon français peut aussi connaître ses limites pour un exercice de traduction.
Une page d’essai, joliment traduite par une talentueuse professionnelle, m’a cependant amené à réaliser qu‘une transcription plutôt littérale du texte ne rendait pas exactement justice à l’histoire de Yael.
Comme beaucoup d’histoires pour enfants en hébreu, le texte originalement écrit en rimes, se privait en traduction ( sans rimes), d’un supplément d’âme.
Il n’était pas dans mes plans de me replonger dans l’aventure Luno une fois les illustrations finies. J’en suis pourtant arrivée à la conclusion que je devais m’essayer à une écriture plus globale, plus “intuitive” en m’appuyant sur ma proximité avec le texte et l’auteur. En effet, avec Yael, nous avons beaucoup échangé autour de l’illustration sur des details (les feuilles qui tintent, la couleur du pull, le rose du ciel …etc.) et donc indirectement du texte, de ses origines, des images mentales des uns et des autres. Je décidais donc m’en servir pour le passage de l’histoire au français.
Je suis restée au plus près du texte lorsque cela me paraissait possible. Par exemple: une expression traduite mot à mot qui fonctionnait avait priorité sur le reste. J’ai porté une attention particulières à garder les phrases courtes de Yael, laissant peu de place à l’abstraction car elles étaient l’expression de l’univers mi enfantin/ mi pré-ado des personnages, de leurs reflexions simple et instantanées, qui pourtant, au bout du compte, (Quel teasing! 🙂 ) sont porteuses de pousses de nature philosophiques.
Pour re-créer l’atmosphère rimée autrement, il m’a semblé que le français appelait plus d’adjectifs pour décrire les paysages et les tonalités des dialogues très courts – bref, un peu plus de contexte. J’ai laissé des petits bout de rimes à des endroits stratégiques mais pour le reste j’ai pris les libertés autorisées par Yael et la langue française. La structure et le rythme caractéristique du texte hébreux restent en place.
Tel était mon objectif, respecter au plus près le récit de Yael en me permettant quelques interprétations notamment descriptives.
french translation (extrait)
“Chaque petit matin, en chemin vers les pâturages,
Luno fait halte chez le marchand de légumes.
Celui-ci, lui donne, des tomates, des concombres ou des radis, selon la saison.
Puis, continuant sa route, il s’arrête chez la fromagère qui coupe à son intention une belle tranche de fromage salé.
Un peu plus loin, il attend le boulanger qui lui remet un pain rond de préférence, légèrement doré, parsemé de graines de sésame, avec parfois, en supplément, un petit pot de miel pour l’adoucir à l’envie.
Entre deux visites, Luno se promène en jouant ses airs de flûte, pour le plus grand plaisir des villageois qui viennent à sa rencontre.
Un matin, en tout point comme les autres matins,
Luno se rend, comme à son habitude, chez le marchand de légumes, le fromager et le boulanger.
Mais, à l’étonnement général,
dans sa foulée,
pas un son ne l’accompagne,
pas une mélodie ne retentit.” …
Yael alyuvia (traduction francaise Isabelle Stolar
Back to blogging
I have been busy with an old project.
I eventually finished the illustrations for the ”Luno” book (Work handed over by now). Let’s admit: to resume an old project is slightly like starting a new one. I believe I leaned my lesson :-).
At some point I realised I needed to concentrate full time on finishing the job. I gave the internet site up for too long. After a very long Break, I am happy logging into my blog again. 🙂
Yael is a researcher at the Hebrew University of Jerusalem. She invented Luno as a bedtime story for her nephew when he was a little boy. She is very close to the children’s universe, she has always liked plays and games in all sort (music, sport, boeds games…etc.). She’s got a vivid memory of her own childhood she describes as being a very happy time filled with stories, family and friends.
Yael is currently finalising the text originally written in Hebrew, adding what it’s called “niqqud” or “dotting” which require, at the end of the process, the supervision of an expert. The book will be published in Israel first.
Lost in translation
We (writer , illustrator, project leader, art designer) had planned to have the text translated in French by a professional but somehow, I came to the conclusion that I should be doing the translation myself. What a weird idea! It wasn’t into my plans t to dive back into the “Luno” project after I closed my illustration part but ,as a matter of fact, I did it. Beside, I have to say that at the end I quite enjoyed tackling the exercise.
How it happened? We first asked a young talented translator to submit one translated page. I realised, then, that the text was fine but also calling for an overall translation process rather than a literal one. It did not resound well enough in French without its rhythmic form. Re-writing rimes is quite impossible except for poets. Isn’t it?
After I received the author’s permission to give it a go, I volunteered to had a go at an “intuitive”, “global” translation. I tried my best to respect the texte line after line as much as possible.
As for instance, I kept:
- the original short sentences leaving very little room for abstraction.
- the repetitions which weren’t real repetitions but rather participate to create a rythme and a kind of naive childish way of talking.
- the shape of the text (as often as possible).
Sometimes, a word for word translation would fit just right, on other occasions, the text would dress up better with more adjectives in french to settle the atmosphere (& ‘replace’ the rimes) as well as re-creating the nature of the “tempo”.
That’s the way I felt about it: respecting Yael’s texte and intentions were paramount for me while allowing myself to also interpret the scene.
I hope i managed it not too badly. At the end, I quite like the correspondence between the Hebrew and French version.
Détails et ‘texture’
⊗
Reprendre ”LE” Projet, c’est reprendre une technique de collages digitaux, textures sur textures, découpes vectorielles avec Photoshop…etc. C’est un processus qui prend son temps dans la mesure ou chaque détail est exécuté séparément.
Si je devais commencer aujourd’hui, Je reconnais que je m’y prendrais autrement afin que le temps de réalisation ne soit pas aussi démesurément long! La suite de ce projet (commencé il y a quelques années et laissé sur le côté quasi involontairement) doit se poursuivre selon le même coup de main, question d’homogénéité. Le moment plaisir étant l’assemblage du tout.
Plus il s’inquiète, plus son visage s’allonge… presque jusque qu’au nombril.
Il se tient sur le globe (sur la planche finale).
Ses idées se bousculent..
Il est plutôt du genre introspectif, notre personnage…
Cup of tea
Sheepsssss
© all images are copyright of Isabelle Stolar
© all images are copyright of Isabelle Stolar
See related photos in Blog
Mouton de nuit
© all images are copyright of Isabelle Stolar
Mini cards
Doodle- Memories from CADIZ
Femme cerf
© all images are copyright of Isabelle Stolar
Frida, Guillermo et la photo
Une ami m’a offert ce livre “Frida Kahlo, ses photos” qui contient essentiellement des photos retrouvées dans une armoire de la maison familiale de l’artiste. Le peu de texte qu’on y trouve permet se rendre compte de l’importance de la photographie dans la vie et l oeuvre de Frida Kahlo et de l’influence de la passion paternelle pour la photographie.
Frida Kahlo s’intéresse très jeune à l’art, en particulier à la photographie, sous l’influence de son père. L’artiste passe énormément de temps avec lui dans sa chambre noire, afin de retoucher des plaques et des photographies. Guillermo Kahlo prend également un grand nombre de clichés de sa fille, de l’enfance à l’âge adulte. Il réalise par ailleurs plusieurs autoportraits, qui ne sont pas sans rappeler ceux peints par Frida Kahlo.
Elle gardait des photos d’amis et de connaissances pour conjurer la solitude et pratiquait l’échange de portraits d’amis ou de personnes admirées. Elles les annotait, les coloriait, les découpait, les embrassait (marque de rouge à lèvre). Parfois elle découpait même les têtes des photographiés dont l’identités de certain n’a jamais été établie.
En découvrant, dans ce livre, une des origines de sont rapport au portrait et à l objet papier qu’est l’image photographique, je me suis dit qu’aujourd’hui, Frida aurait été une une virtuose absolue de photoshop!
Frida sut très tôt exploiter la puissance artistique de l’image “devant ou derriere l’appareil, elle se cree une personnalité nette et forte”
Frida dira: (P 21) : “Quand mon père me prit en photo après mon accident, Je savais que le champs de bataille de la souffrance se reflétait dans mes yeux, des lors je résolus de regarder droit dans l objectif, sans ciller, sans sourire, décidée à monter que je serai une bonne lutteuse jusque au bout”
Son père prenait professionnellement des clichés industriels avait la passion de l’autoportrait. Ses photos étaient personnelle. Il ne les publia et ne les exposa pas. Il a beaucoup utilisé la photographie pour communiquer avec sa famille. Au fil des années il établit une communication plus visuelle que verbale, intense et mélancolique :“de temps en temps rappelez vous de l affection que votre père a toujours eu pour vous”.
Sculptures
Hercule Slaying the centaur who tried to steal away Hercule’s wife only to be killed by the centaur’s poison blood
– a hero defeating an evil
– One single Block of marble – How impressive!
Help! I have a pigeon on my head!!!!
Uffizi , la maison de Simonetta
⋅
La galerie des offices (ancien bureaux de la famille des Médicis) l’un des plus beaux musées d’Italie et du monde! Il faudrait, pour s’en rendre compte, pouvoir, par magie, diminuer l’afflux de touriste. Même les Venus, “printemps” et “Naissances”, aussi belles soient-elles, deviennent floues, elles se font voler leur oxygène par le monde venu les contempler.
Pour autant, Merci Botticelli, mon hero de Firenze!
Parmi les claires obscures des thèmes religieux qui semblent retirer une certaine jouissance de la souffrance, se découpent des visages d’une légère mélancolie dont la lumière souligne les détails sculpturaux et les drapés intégrés dans des compositions complexes. Malgré des références historiques, une forme de méditation féériques domine. Big up la poésie 🙂
Un article de Geo décrit en bien un Botticelli qui “ne s’attarde pas sur les faiblesses humaines, mais il illustre plutôt un parcours tendant vers une morale où la bonté et la beauté se confondent. Madones, déesses, couleurs riches et transparences se multiplient dans ses toiles. Mais à la perfection langoureuse se mêlent parfois l’inquiétude et le doute au détour d’un regard étrange ou d’un décor plus sombre. “
Mais qui était Simonetta Vespucci, une muse de premier ordre… je vais de ce pas lui créer un écrin Pinterest pour me préparer à faire sa connaissance.
Frida
Santé
Print postcard 10 -15 cm
Mini cart
Parler nature
Âme Animal
Color the unicorn
Imagine un TATOOOOO!
Pavane
© all images are copyright of Isabelle Stolar
Chacun sa Frida
Prints available 30/40 cm print 40/60 cm – 200% gram Nautilus recycled paper – professional digital print
Color your doodle – hand up!
upgrade your doodle!
© all images are copyright of Isabelle Stolar
Coloring cards – horned creature
Prints available 10/15 – 200 gram Nautilus recycled paper – professional digital print
cartes à colorier
© all images are copyright of Isabelle Stolar
… la route du poisson
I am a river fish
not that tasty, believe me!
Just nice to watch
wandering around.
Thank U
Woden house
Doodle book up-cycled
#sketchbookexploration
Prestige du Paon
Postcard (some more tests)
Print and cut
“Native” portrait (variation)
Un poisson d’Iran
My village on earth
African vibe
Talk natural
Lucky cat
Poisson s’affiche
cartes à colorier
© all images are copyright of Isabelle Stolar
See Gif and other drawings around this fish in Blog
jumping fox
Loup
The swimmer’s focus
♥
(FR) J’aime beaucoup les photo vintages de nageuses, en voici ma version
Different versions – print in Blog
© all images are copyright of Isabelle Stolar
“Doodle” botanic & jungle
doodle en couleurs
coloring postcards
cartes a colorier
Prints available 10/15 cm (coloring postcard) 30/40 cm (coloring poster)–200 gram Nautilus recycled paper–professional digital print
Swimmer variation
Parler nature
Tiger colors
fleurs en tête
Tout commence par un doodle, une femme qui parle avec la nature. Elle se pose des questions sur la beauté, la sienne et celle du monde.
Quand on coupe et qu’on duplique des morceaux du dessin, il nous échappe et révèle parfois un sens a posteriori: une extension de l’humeur du départ, ou tout simplement un ajout, du nouveau.
La fleur est “tête” et “motif répétitif”
Digression graphique, toujours!
Tropical
Sarona
Sarona Market
Great, stylish market! “The Sarona complex is a 140-year-old former Templar colony that has since been recently renovated to house a range of upscale restaurants, boutiques, and now a delectable market haven for foodies…Inspired by boutique markets from all over the world, such as Spain’s La Boqueria, London’s Borough Market, and two famous American markets, Eataly and Chelsea Market” Time out
*
Situé dans le quartier historique de Sarona, ancienne colonie de templiers allemands dans les années 1870, Sarona Market s’est inspiré des plus grands marchés gourmets mondiaux, tel que le Borough Market de Londres ou le Chelsea Market américain, afin de voir le jour…
see an other version in portfolio
Flowers 4U
Angl / I add a tiny touch of digital color to some elements of my sketchbook so that it become a roughly edited sketch: a series called “sketchbook exploration“
FR / J ai décidé de commencer une nouvelle série d’imprimés petit format appelée”sketchbook exploration” où j’ajoute une légère touche photoshop à certaines pages de mon carnets de croquis pour les habiller un peu.
© all images are copyright of Isabelle Stolar
The Cow and the Bull
(ENGL)
Here is a cow I drew.
“She” is very different from the bull we saw in Saint Remy de Provence last November for the Feria- (Such a beautiful touristic place, by the way!).
We happened to stay there, the week-end the municipality would free Bulls in the streets for the Feria. Since we were on the spot, we had a look at it – Let’s say that was the first and the last time!
On the one hand we could feel very strongly that the all event was very deeply rooted within the local culture. People enjoyed it so much! May be because of the sense of togetherness produced by such a gathering. On the other hand, as a result of this cultural dimension, nobody seems to question the ritual, there was no room for it. The Bulls were obviously suffering, some of them were even crying.
It was not a Corrida, they did not kill the animal, lucky Bull and lucky us! – after his run within the closed street, the animal went up into the truck, and back home.
My cow was not inspired by the Ferria but I, somehow ,connected the two of them – It might be the black color…
My cow is quite relax and busy chatting with a Koï carp.
I made a print called “Madame” out of it.
(FR)
J’ai dessiné une vache
Elle est très différente des taureaux que nous avons vu à Saint Remi de Provence en Novembre (soit dit en passant c’est un superbe endroit)!
Nous nous trouvions sur place le jour du lâchage des taureaux dans les rues – pourquoi ne pas y jeter un coup d’oeil? – d’autant que l’atmosphère était plutôt à la fête ce jour là.
Ce sera notre première et dernière fois.
D’un côté, on pouvait ressentir que l’événement était très profondément encré dans la culture locale. Les gens s’amusaient. Il y avait une atmosphère de fêtes avec la mise en place des barrières, les affichettes un peu partout dans les rues, la musique espagnole…etc. Une dame à nos côté, nous a expliqué avec enthousiasme et convivialité ce qui allait se passer à la venue des taureaux. L’aspect traditionnel de l’événement réveillait une sorte de joie d’être ensemble dans la répétitions de gestes, de sons et d’odeurs.
D’un autre côté, la dimension rituelle de l’événement semblait prévenir tout questionnement, toute remise en cause. Par exemple, alorsqu’une personne s’inquiétait de la présence de jeunes enfants dans l’espace arène/rue, elle s’estentendu répondre
“Mais non, laisse faire, moi aussi quand j’était petit je faisait ça!”
Les taureaux souffraient (je n’ai pas mis la pire des photos où le taureau dérape pitoyablement sur le goudron), on l’entendait pleurer.
Heureusement pour le taureau, et dans une moindre dimension pour nous, il ne s’agissait pas d’une Corrida. Après son tour de rue, essoufflé de courir derrière des pré-adolescents et des jeunes hommes qui le sollicitaient de tous les cotés, le taureau rentrait dans son camion et “Au suivant!”
Ma vache n’est pas inspirée de cette Feria mais en postant l’image sur le site, je me suis souvenue de ces taureaux aussi noirs que ma vache avec une lueur bien différente dans le regard puisque cette dernière est en conversation animée avec une carpe Koï.
J’en ai fait un poster qui s’appelle Madame.
COW Poster (3 variations)
Free birds
Goat in love
© all images are copyright of Isabelle Stolar