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J’ai mis un peu de temps de côté pour faire ce que l’on appelait en étude d’anthropologie de ” l’ i n t e r t e x t u a l i t é” .
Comme on va et vient de la bibliothèque à l’écriture. Il paraît parfois nécessaire d’aller de la confection de motifs sans coutures à l’étude des motifs du passé, de leur mode et choix de répétitions.
Chez William Morris et ses contemporains on retrouve beaucoup d’unités rectangulaires disposées en raccord décalé en quinconce”… (je viens de chercher la traduction française de “Half drop”…il a peu à dire: l’anglais est plus performant 🙂 )
J’ai essayé – à partir d’images des livres “print fabric” chez Taschen – de repérer les répétitions et les dispositions classiques des imprimés et lorsque le motif m‘intéressait – au sens où je pouvais imaginer m‘en inspirer pour penser mes propres patterns avec mes propre design…et garder, en quelque sorte un gabarit” de ces études de patterns classiques (trailing. toile de jouy, Damask …etc. ) … en voici quelques éléments.
il y a eu des moments casse tete. il manquait des morceaux et les reconstitution simple en appearance se sont avérées épineuses.
Exploration for collection no 1
Parfois je me sers de ce blog comme lieu d enregistrement, une fonction de pense bête …
QUEL MOTIF?
Forêt, Kokama et poètique écologique
Si on explore La forêt “nature animée, impossible de ne pas ‘approcher du travail d’Hayao Miyazaki et de cette étude d’Helene Vial. Un trésor d’atmosphère un de concentré de forêt … pour trouver l esprit de notre collection.
En lisant son travail j ai découverts le mot SOSTALGIE !
Le cinema de Miyazaki est plein de Sostalgie, d’espoir dans la capacité de l’homme (ou certain humains à preserver son OIKOS plutôt que de le supplicier
Helene VIAL
Personnages à part entière, les forêts sont souvent présentées comme des lieux enchantés où les animaux parlent, où des créatures fantastiques résident et où des aventures inattendues se produisent. La forêt devient un personnage à part entière, avec ses propres règles et ses mystères.
La forêt est souvent vue comme un lieu intérieur, un reflet de l’âme, un labyrinthe mental. Elle représente l’inconnu en soi, les peurs, les désirs enfouis, la quête identitaire.
Dans les contes de fées (Le Petit Poucet, Hansel et Gretel), les héros se perdent dans la forêt… pour mieux se trouver.
Dans les contes
Dans l’ensemble, dans les contes pour enfants, la forêt est une métaphore de l’inconnu, où l’enfant est amené à faire preuve de courage, à surmonter ses peurs, et à découvrir un monde parallèle riche en aventures. – Une nature vivante et animée : Les plantes bougent doucement avec le vent, les animaux ont une présence forte et expressive. – Une symbolique forte : La nature est souvent liée à la sagesse, aux esprits ou à des forces mystérieuses qui influencent les héros. – Une esthétique stylisée : Inspiré des arts traditionnels africains, il représente la végétation de manière graphique et colorée.
Chez Charles Perrault, au XVIIe siècle, dans La Belle au bois dormant, repris plus tard par les frères Grimm où, lorsque la princesse s’endort, une haie d’épine se met à pousser autour du château qui devient une forêt quasi impénétrable.
C’est le cas aussi dans Le petit Poucet encore plus inquiétant puisque l’ogre y réside : « Tu vois bien que nous ne pouvons plus nourrir nos enfants…je suis résolu de les mener perdre demain au bois »
“BRAIN STORMING”: ELEMENTS
VRAC
COULEURS
METAPHORE
ANIMAUX
MYSTHIQUE
MIYAZAKI…”nature animée” / Repos
inspiration toujours:
Explorons un peu
LES KODAMA ET AUTRES ESPRITS DE LA FORET
chez Hayao Miyazaki
KODAMA
(Sylvains en francais ?)
Un lieu entre le monde des vivants et celui des esprits, des fées, ou des dieux. On y franchit des seuils, on y rencontre l’invisible.
Les Celtes voyaient la forêt comme un sanctuaire naturel où résidaient les dieux, et les arbres avaient une âme, une sagesse ancienne.
Ces petites créatures blanches, aux têtes rondes et mobiles, symbolisent la vitalité et l’harmonie de la forêt. Leur présence indique que la nature est en bonne santé. Ils émettent un cliquetis caractéristique et apparaissent souvent en groupe dans les scènes forestières du film.
* Un Kodama (木霊 ou 木魂) est une créature surnaturelle du folklore japonais, souvent décrite comme un esprit de la forêt ou un esprit des arbres.
Le mot “kodama” signifie littéralement “écho dans les arbres” ou “esprit/arbre résonnant” :木 (ko) = arbre霊 / 魂 (dama) = esprit, âme
Dans les croyances shintoïstes et les légendes japonaises, les kodama habitent certains arbres anciens, sacrés ou mystérieux. Couper un arbre habité par un kodama peut apporter malheur ou malédiction.
On retrouve ce genre de croyance dans l’idée que la nature est vivante et habitée — un thème central dans la spiritualité japonaise.
Dans les légendes, ils sont souvent invisibles ou apparaissent sous une forme humaine, spectrale ou petite créature étrange.
Leur représentation la plus populaire aujourd’hui vient de Hayao Miyazaki, dans son film Princesse Mononoké (1997).
Dans les légendes, ils sont souvent invisibles ou apparaissent sous une forme humaine, spectrale ou petite créature étrange.
Leur représentation la plus populaire aujourd’hui vient de Hayao Miyazaki, dans son film Princesse Mononoké (1997).
Kodma = sylvains en français
Le terme “sylvain” est une traduction poétique utilisée dans certaines versions françaises pour désigner les Kodama — notamment dans le doublage du film Princesse Mononoké. Voyons pourquoi :“Sylvain” vient du latin silva, qui signifie forêt. Un esprit des bois ou créature de la forêt (dans la mythologie romaine ou dans la fantasy), Quelque chose de lié à la forêt (comme “paysage sylvestre”).
Le mot japonais qui n’a de traduction littérale parfaite en français, les traducteurs ont choisi “les Sylvains” pour – Rendre l’idée de petits esprits forestiers – Évoquer quelque chose de mystique et ancien – Et s’adresser à un public francophone en utilisant un mot poétique et évocateur.
c’est une adaptation culturelle pour donner aux Kodama une présence familière tout en gardant leur aura magiqueShishigami / Dieu cerf
Shishigami : “Dieu Cerf”
Dans Princesse Mononoké, l’Esprit de la Forêt (en japonais : Shishigami / シシ神) est une entité centrale et mystérieuse, représentant la vie, la mort et la nature elle-même.
Apparence : – Le jour : une créature majestueuse avec un corps de cerf, un visage humain, des ramures d’arbres. – La nuit : il se transforme en un être gigantesque appelé le “Marcheur nocturne” (Daidarabotchi), une silhouette translucide qui brille dans le noir.
Pouvoirs : – Il donne la vie (plantes qui poussent sous ses pas) – Il peut aussi retirer la vie par un simple souffle – Il incarne l’équilibre entre création et destruction.
Pour Miyazaki, les activités humaines s’impriment au coeur de la nature qui en est le miroir – le motif de la forêt est une nécessité de se souvenir – La nature place des monuments des objets de mémoires sous nos yeux ( svt nous ne les voyons pas) – La forêt a une forte capacité à absorber les actions humaines. Elle reflète l’état global de la terre. elle a une égale capacité à protéger et détruire l’humanité (symbole : la FUKAÏ) – La mature a ses habitants qui rencontrent pour le meilleur et pour le pire ceux qui y entrent… plus largement , un lieu où on se croise … un lieu où la vérité se cache et se révèle
L’Esprit de la Forêt est une figure ambivalente : ni bienveillant, ni malveillant, mais essentiel à l’équilibre du monde.
Il reflète la philosophie shinto où les kami (esprits) vivent dans les montagnes, les arbres, les rivières – et où la nature mérite respect et humilité.
ON PARLE DE FORET
” La forêt est un lieu étrange où le vent qui se glisse dans les branches semble murmurer des secrets anciens où les ombres dansent à la lueur pâle de la lune et où les bruits faibles et inarticulés semblent venir d’ une autre époque … les arbres avec leurs troncs tordus et leur racines noueuses semblent veiller sur ce royaume silencieux sans fin”
G de Nerval
(après les classiques) … Foret mythifiée du romantisme
le ROMANTISME promeut le sentiment, le merveilleux et la nostalgie. Ces états d’âme s’expriment en des lieux tels que vallées embrumées, ruines abbatiales ou forêts sombres. les romantiques cherchent leur inspiration dans les contes du Moyen Âge, les chansons populaires et les légendes.
« La nature est un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles, l’homme y passe à travers des forêts de symboles qui l’observent… ».
Baudelaire – Les Fleurs du Mal.
La forêt y est le lieu de l’émotion, du souvenir
( les cèdres du Liban) :” Ces « reliques des siècles de la Nature », éternels, « verront les derniers comme les premiers jours ”
Lamartine
« Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme… Quand je suis parmi vous, arbres de grands bois, dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois, dans votre solitude où je rentre en moi-même, je sens quelqu’un de grand, qui m’écoute et qui m’aime ».
V Hugo
Au XX iem (Proust ovide )La forêt reste source de poésie, lieu de promenade et relief du temps qui passe …
HERO POSSIBILITIES
COORDINATE POSSIBILTIES
Cone-shaped flowers blooms that narrow evenly from the bottom to the apex of the flower to form a cone-shaped appearance .Many perennials develop cone-shaped blossoms during the spring and summer months. Typically, these flowers die out in the winter months and then come back to life in spring.
The morning glory earned its name from the fact that its beautiful, fragile flowers unfurl in the morning then close in the afternoon.
It can be bright white, red, pink, blue or purple funnel-shaped flowers. throughout Central American the common morning glory, has had other more unusual names like: Bajicillo: little tendril.
in french…
on dit: liserons…. c’est tellement plus beau en anglais!
le son “ON est lourd… et peu glorieux (C. subjectif)
“Gloire du matin”: victoire absolue.
Dans tous les cas: on a affaire à de de “Jolis envahisseurs”
« Dans le village, on l’appelait le Liseron, parceque le liseron est une plante agréable à voir, courageuse, contente de vivre, qui grimpe le long des haies quand elle peut, qui rampe à terre, quand il le faut, qui fleurit partout, même entre deux pavés, même en plein soleil, et qui réjouit les gens par sa jolie couleur et son parfum délicat d’amande amère. » water crane
Il y a deux espèces de liserons: le liseron des champs (Convolvulus arvensis), il appartient à la famille des convolvulacée dont le plus célèbre représentant n’est autre que la patate douce et le liseron des haies (Calystegia sepium).
Liserons (fiche)
Selma Browner, 1940 / © Image is copyright of the respective owners, assignees or others
The Bacchante, 1853 is a painting by Jean-Léon Gérôme ( French painter and sculptor in the style now known as academicism. The range of his oeuvre included historical painting, Greek mythology, Orientalism, portraits, and other subjects, bringing the academic painting tradition to an artistic climax.)
A Bacchante in Roman mythology is a female follower of Bacchus, god of wine and intoxication. In Greek mythology, they are called Maenads. … Bacchantes are depicted as mad or wild women, running through the forest, tearing animals to pieces, and engaging in other acts of frenzied intoxication.
This painting or the bacchantes were not really my inspiration for the underneath portrait … some mental imagery are overlapping…
I thought there would be more paintings representing woman with rams’s horns other that this one from Jean Leon Gerome ( biography in French here)
sketches
Le bélier est un mouton, tout comme la brebis et l’agneau en sont.
Alors que le mouton est aujourd’hui plutôt associé à l’image d’un paisible herbivore, dans les civilisations passées, le bélier incarne souvent la force. Les cornes en spirale se retrouvent souvent figurées sur les casques des guerriers. La tête de bélier a donné son nom à une arme de butoir (le bélier de siège). Et dans la mythologie grecque, le bélier est un des animaux favoris d’Hermès, le messager des dieux.
Dans la mythologie celte, le bélier symbolise la force de la nature ainsi que la fertilité. – Dans la mythologie grecque, le bélier est également un symbole important dont le mythe de la toison d’or n’est que l’un des nombreux aspects. Le bélier est un des animaux favoris d’Hermès. – Dans l’Égypte antique, le bélier est associé à de nombreux dieux, dont le plus prestigieux est le dieu dynastique Amon. Il est également le symbole des eaux bondissantes des cataractes du Nil et de son inondation annuelle (Khnoum).
Prints available 10/15 cm ( postcard) 23/30 cm 30/40 cm print– 200 gram Nautilus recycled paper – professional digital print
© all images are copyright of Isabelle Stolar
George Sand est le pseudonyme d’Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, baronne Dudevant, romancière, auteur dramatique, critique littéraire française et journaliste.
Pencil procreate portrait -by me 🙂
See George portrait in gallery
© all images are copyright of Isabelle Stolar
Des points Biographiques en vrac pour, éventuellement, piquer des curiosités:
Dessins représentant George Sand (1804-1876) par le poète Alfred de Musset.
J’ai trouvé cette photos sur pinterest avec pour seul ‘credit’: “two pals, 1920”. C Tout!
L’idée de travailler a partir de photos est de reprendre les lignes de l’image, l’énergie de la composition et progressivement au fil du dessin, se l’approprier sans trop y penser.
ici C’était un peu comme ‘croquer’ la connivence entre ces deux ‘guys’
Prints available 21/29 and 30/40 cm print 23/30 cm – 200% gram Nautilus recycled paper – professional digital print
See draft & sketches in Blog
© all images are copyright of Isabelle Stolar
© all images are copyright of Isabelle Stolar
#inspiration #reproduction: vient d’un coffret du XIV s, décor gravé & incrusté d’argent- metal coulé et martelé, vu dans l’exposition (“CARTIER ET LES ARTS DE L’ISLAM. AUX SOURCES DE LA MODERNITÉ du 21 octobre 2021 au 20 février 2022)
Blog: Visite de l’exposition et Article “Folies persanes”/ connaissances des arts
(FR) Voilà, le berger intemporel est de retour! – Je pensais avoir quelques difficultés à me remettre dans le projet (projet vieux de 4 ans abandonné selon la formule consacrée pour ” raison de santé”… et autres aléas associés.
On retrouve alors des lignes (physionomie du caractère essentiellement) que l’on a tellement tourbillonnées et entortillées qu’elles sont restées en sommeil au bouts des doigts, comme une “sub-mémoire” graphique.
L’attaque (Oh le terme guerrier en toute exagération !) se fait par la page qui m’avait posée quelques problèmes alors, celle où le personnage s’inquiète tellement que son visage s’allonge jusqu’au nombril. Le dilemme étant que lorsque on allonge le visage d’un enfant, il devient ado voir une sorte de freak qui ne ‘match’ pas avec le reste des image du livre.
Quoi qu’il en soit, c’est un sentiment agréable que celui de finaliser les choses, ne plus laisser trop d’énergie vitale et créatrice se dissoudre dans l’air.
***
(ENGL) That’s it! The timeless shepherd is back! – I thought I would have some difficulties to get back into this project (a 4 years old project abandoned for “health reasons” and other associated hazards). I once swirled the lines of the main character in so many directions that they remained dormant at my fingertips, like a graphic “sub-memory”.
I just resumed the drawing by a rather problematic page to me, the one where the character is so worried that his face stretch down to to the belly button.
The dilemma is that when you lengthen a child’s face, he starts to look like a teenager or some kind of freak that does not match the rest of the story.
At the end of the day, it feels quite good to carry on and aiming at finalising a project in which we believe.