Galerie Palatine , dans la résidence Médicis, le palais Pitti.
⋅Après des heures passées dans le musée Uffizi, malgré la profusion et la qualité des oeuvres exposées, il y eu de la lassitude. Une infinité de tableaux d’art religieux (les flancs percés et têtes coupées,salles après salles, peuvent assombrir l’humeur, si,si… nous en fûmes les témoins!) et de clairs-obscurs ont eu raison de nos énergies. De plus, la salle des esquisses et des gravures était FERMEE. Nous restions donc sur notre overdose du personnage Jésus et de vierges en majesté.
Et pourtant, une douce et lumineuse mélancolie fut rendue possible par Signore BOTICELLI et l’expression retenue de ses personnages !!!! ( post à venir) ♥♥♥
Nous avions emporté, nos carnets de croquis mais la saison touristique n’appelait pas la flânerie “graphite & Papier” de nos imaginaires. Afin de pallier cette frustration, nous avons décidé de passer les deux heures qui nous séparaient de la fermeture de tous les musées de Firenze dans les salons de la Galerie du costume du palazzo pitti où la perspective d’une exposition sur la mode a tonifié nos composition.
Pour passer de l’Uffizi au palais Pitti, il nous fallut courir sur le beau Ponte Vecchio et sa couverture d’estivants. Je vous en met quatre de plus mon joli pont!
Aussi élevées que furent nos intentions, nous étions, tout bien considéré, 4 touristes de plus sur LE pont, avec tous les stigmates qui s’y rattachent.
Ponte Vecchio
L’exposition retrace les grands mouvements stylistiques d’Italie, rassemblant des pièces exceptionnelles de prêt-à-porter et haute couture… Nous y avons vu de très belles robes (photos ci dessous) mais, je nous le donne en mille ! Tadammm, une panne d ‘électricité – non annoncée – nous prévenait de voir un bon 80 % de l’exposition.
Seule la plus jeune d’entre nous (Bravo) s’est accrochée par obstination ou pour la beauté du geste, au projet de dessiner dans le musée. Quand à moi, je pensais littéralement avec mes pieds. Solution de fortune: une bière fraiche et exorbitante comme tout pansement d’âme.
La condition de touriste est une experience totale, aucun échappatoire n’est possible, alors on se laisse aller au flot “humano-économicus”.
Pour autant, en plus d’avoir partagé le même temps, nous avons fait provision d’images mentales à diffusion prolongée et mesuré notre relative inculture historique. C’est fondamental! –
donc à refaire si possible! – hors saison cette X – pour pouvoir déambuler sur un pont.