
A 8 ans, on ne comprend pas vraiment le “big deal” !
A 8 ans, on écrit tous les jours et de toutes les couleurs et on n expose pas ses cahiers.





Passé la deuxième salle, la répétition des idées, des formes, des couleurs crée des histoires, on se dit que l’artiste creuse autour d’une ou deux obsessions. Les supports varient – on y voit déjà beaucoup plus que du blanc et du noir. Pour peu que le musée ait pensé à créer des scénographies interactives, alors on écrit sur des bouts d’ardoise noire ce qui nous fait peur, on mime un capitaine devant un bateau, on baille devant une chambre au murs couverts d’écritures qui interrogent l’ordinaire…etc.








Puis on sort de l’Exposition en se demandant si on a vu quelque chose d’autre que de l’écriture reliée – On a vu des estampes, peintures, sculptures, textiles, livres, vidéos, photographies, installations qui semblent parfois facile à réaliser, pourtant quelque chose nous dit que c’est plus compliqué que cela!
chacun sa perception!
On en parle …ou pas du tout.
A 8 ans, on s’amuse des installations de salle en salle et puis tout d’un coup, “ça suffit!”, “On s’en va”, “On a vu assez de blanc et de noir. On a fait le tour ! du moins le crois-t-on à ce moment là. C’est l’appel du Glacier. Urgence Organique!
“Etant donné que, pour le public, l’art est synonyme de la signature de l’artiste, plus elle est visible, plus c’est cette œuvre que le public voudra. {…} En même temps, Ben parle de l’ego/moi et de l’importance de l’autoréférence en art, de l’exploration du moi et de l’ego – à la fois subjectivement et en tant que sujet. » Son manifeste « Moi Ben je signe » en 1960 montre la radicalité de sa démarche” WikiBen