Le cloître Saint-Trophime de l’ancienne cathédrale d’Arles date du XIIe et du XIVe siècle. Il est classé monument historique depuis 1846. Il est également inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco au titre des monuments romains et romans d’Arles depuis 1981.
Cet été, le cloitre abritait les expos – ÉLOGE DE LA PHOTOGRAPHIE ANONYME – TRAVERSÉE DU FRAGMENT MANQUANT des rencontres de la photographie 2025.
et regardez ces beautés de feuilles d’acanthes!











Les chapiteaux végétaux de la galerie septentrionale, se développent sur le schéma du chapiteau corinthien. Le feuillage ainsi que les finitions sont soignés et uniques: aucun chapiteau ne se répète. Par exemple, sur un chapiteau les trous de foret sont cylindriques alors que sur l’autre les trous de foret se prolongent en goutte d’eau. Ces finitions permettent de différencier le travail des ornementistes œuvrant sur les feuilles d’acanthe et celui des imagiers décorant les fleurons et les crochets des volutes des chapiteaux historiés (ne se limite pas à un décor géométrique ou végétal, mais qui représente une scène narrative 🙂 Ici aussi, il serait possible d’imaginer que plusieurs personnes aient pu travailler sur le même chapiteau.
il y a des chapiteaux à décor ornemental (feuillages, palmettes, entrelacs, animaux fantastiques décoratifs) et des chapiteaux historiés (scènes figuratives qui transmettent un récit ou un message).
Là où il y a des acanthes, je suis charmée.. Si un lion ou Isaac se cache au milieu, c’est encore mieux!
