(ENGL) Born in Rodez in 1919, Soulages is also known as “the painter of black,” owing to his interest in the colour “both as a colour and a non-colour. When light is reflected on black, it transforms and transmutes it. It opens a mental field all its own.” He sees light as a work material, striations of the black surface of his paintings enable him to reflect light, allowing the black to come out of darkness and into brightness, thus becoming a luminous colour.
In 2007, the Musée Fabre of Montpellier devoted an entire room to Soulages, presenting his donation to the city. This donation includes twenty paintings dating from 1951 to 2006, among which are major works from the 1960s, two large plus-black works from the 1970s, and several largepolyptychs
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Les débuts de l’outrenoir?
(FR) “En janvier 1979, Soulages en travaillant sur un tableau ajoute, retire du noir pendant des heures. Ne sachant plus quoi faire, il quitte l’atelier, désemparé. Lorsqu’il y revient deux heures plus tard : « Le noir avait tout envahi, à tel point que c’était comme s’il n’existait plus ». Cette expérience marque un tournant dans son travail. La même année, il expose au Centre Georges-Pompidou ses premières peintures monopigmentaires, fondées sur la réflexion de la lumière sur les états de surface du noir, appelé plus tard « outre-noir »“.
” Ce qui est à l’œuvre, c’est la trace du geste non la recherche de forme en tant que signe, et son inscription dans l’espace de la toile ou du support ainsi que la matérialité de la peinture avec ses opacités et ses transparences. “ Ce qui m’intéresse […] ce n’est pas le geste mais son incarnation picturale […] je ne comprends rien à la calligraphie, je ne suis pas un peintre gestuel “
Pierre Soulages en entretien avec Bernard Ceysson, 1976
(ENGL) Author, Bernard Friot, will for ever be deeply rooted in our daughter’s childhood and,on the same occasion, our parenthood. He has written hilarious picture books tale. We love his poems and “histoires pressées”.
(FR) Bernard Friot sera pour toujours enraciné dans leur enfance et notre ‘parentalité’. On adore ses poèmes et ses ‘histoires pressées’!
Allez, une pour la route /come on, one story for the road!
POLI
“Moi, je suis poli. Mais ce n’est pas ma faute. Je suis trop timide. Alors, quand une grande personne me parle, je sais tout juste dire : « Bonjour, madame. Merci beaucoup. S’il vous plaît. Oui, monsieur … L’autre jour , maman m’a dit : « va porter ce pot de confiture à Mme Dulong-Debreuil. Mais dépêche-toi et , surtout, si elle t’invite à rentrer, dis-lui que tu n’as pas le temps. » Je suis donc allé chez Mme Dulong-Debreuil. Elle habite une vieille maison entourée d’un jardin à l’abandon, une vraie jungle. J’ai réussi tant bien que mal à me frayer un chemin et j’a frappé à la porte. -Oh bonjour, mon trésor, a dit Mme Dulong-Debreuil en m’ouvrant la porte. Comme c’est gentil de rendre visite à une vieille dame esseulée ! -Bonjour, madame, ai-je répondu poliment. Maman vous envoie… -Mais entre donc, mon trésor, m’a interrompu Mme Delong-Debreuil. Ne reste pas planté là, tu vas prendre froid. Je n’ai pas osé dire non, évidemment, et j’ai suivi Mme Delong-Debreuil dans son salon. D’un geste de la main, elle m’a désigné un vieux fauteuil défoncé. Poliment, je me suis assis. Catastrophe ! J’ai cru que je disparaissais dans une cuvette de W-C ! J’ai réussi in extremis à me rattraper aux accoudoirs. -Tu es bien installé, mon trésor ? M’a demandé Mme Delong-Debreuil de sa voix de crécelle. -Oui, madame, ai-je répondu poliment. Ensuite, j’ai senti une chose répugnante le long de ma jambe. -Ca ne te gêne pas ; mon trésor, si Pouffi s’installe sur tes genoux ? m’a demandé Mme Delong-Debreuil. -Non, madame, ai-je répondu poliment. Et Pouffi, après avoir escaladé ma jambe droite, s’est installé confortablement sur mes genoux. Il s’est même amusé à me chatouiller le nez avec sa langue fourchue. En plus, on ne s’imagine pas, mais un boa constrictor, ça pèse rudement lourd. Mme Delong-Debreuil m’a laissé deux minutes tout seul avec Pouffi, puis elle est revenue avec un verre à la main -Tiens, mon trésor, a-t-elle dit, je t’ai préparé un verre de jus de pomme. Effectivement ça ressemblait à du jus de pomme, mais ça n’avait pas la même odeur. Et quand j’ai commença à boire, je me suis aperçu que c’était du whisky. Mais bien sûr, je n’ai rien osé dire et j’ai vidé mon verre en faisant d’atroces grimaces, tellement ça me brûlait l’estomac. Ensuite, je me suis senti tout bizarre.. Et quand Mme Dulong-Debreuil m’a tendu la boîte à cigares, j’ai donné un coup de pied dedans, j’ai lancé son Pouffi par la fenêtre et j’ai dit à cette vieille sorcière : -Madame Delong-Debreuil, vous êtes une ….. Mais non, je ne peux pas le répéter. Je n’ose pas…. Je suis trop poli !”
Une année à passer en poésie – Pour découvrir des langages multiples, de nombreux textes, pour entrer dans un rythme, une musique, un espace, pour expérimenter aussi : essayer, oser, manipuler, inventer, imiter, rafistoler…pour aider le “(presque) poète” à affirmer sa voix.
(FR) Pas de scrupules à faire encore un peu de publicité !
At”La panacée” , the Contemporary Cultural Centre in Montpellier, we saw the exhibition “Anatomies of the Automaton“.
(ENGL) “Presented in the walls of what was one of the most prestigious universities of medicine, the exhibition takes as its point of departure the analogy of the human body and the machine to explore fantasies of artificial life. Between fascination and terror, this ambivalent figure highlights the mechanical side of humans as much as it reveals the paradoxical humanity of technical objects. Forty works of art have been placed side by side with documents and objects from the collections of the University of Montpellier: fragmented bodies, cyborg prostheses, anthropomorphic machines...”
(FR) Jusqu’au 28 février, la Ville de Montpellier présente à La Panacée une exposition originale : Anatomie de l’automate prend pour point de départ l’analogie du corps humain et de la machine pour explorer les imaginaires de la vie artificielle…. entre robots, vieux ouvrages médicaux venant de l’Université de Montpellier et œuvres d’art.
Une quarantaine d’œuvres d’art contemporain sont mises en regard de documents et objets des collections de l’Université de Montpellier : corps fragmentés, prothèses cyborgs, machines anthropomorphes… université de Montpelier
Anatomie de l’automate’ ne flirte pas avec la science-fiction et n’est pas non plus la relecture du mythe de Frankenstein. Cette exposition valorise, « à travers une trentaine d’œuvres dont la plus ancienne date de 1 886 et la plus récente est en cours d’achèvement, l’histoire de la médecine à Montpellier ». Montpelier Méditerranée métropole
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Cedric
Next to the Panacée entrance we saw small bicycles embedded into the wall!!!